Les cadres et techniciens du ministère de la Jeunesse et de l’emploi des Jeunes ont procédé, hier, au lancement du projet suivi-évaluation des programmes d’emploi des jeunes. La cérémonie a eu lieu en présence du chargé du projet de la Banque mondiale
Ce financement de 225 millions de francs Cfa (450.000 dollars) sous forme de don du Fonds pour le développement institutionnel (Idf) est une réponse aux difficultés qui entravent l’efficience des programmes d’emploi des jeunes au Sénégal. Selon le chargé du projet à la Banque mondiale, Moukim Temourov, ce don va appuyer le renforcement des capacités de suivi-évaluation du ministère de la Jeunesse et de l’emploi des Jeunes, permettre la mise en place d’un système fonctionnel d’informations, de mesurer l’impact des programmes de l’emploi, entre autre.
« Les objectifs de la Banque mondiale à travers ce don sont multiples. Il s’agit entre autre, de planifier, gérer et à mettre en œuvre de façon efficace, les programmes d’emploi des jeunes pour la période de 2009 à 2011 », a-t-il fait savoir. Malgré que le leadership du Sénégal soit reconnu par la Banque mondiale dans le domaine du développement des capacités, il n’existe aucune information sur l’impact concret des programmes en termes de création d’emploi des jeunes. Toutefois, les informations existantes se limitent à mesurer les intentions des bénéficiaires et pas forcément leurs réalisations. C’est ce qui ressort des différentes communications faites lors de cet atelier du lancement du « Projet de renforcement des capacités de suivi-évaluation des programmes d’emploi des jeunes au Sénégal ». Dans sa communication, l’économiste Mamadou Ndione a soutenu que seulement 5 % de la population active a atteint le niveau supérieur de l’éducation. C’est pour ces raisons, a ajouté M. Ndione, que la Banque mondiale, dans sa politique de l’emploi au Sénégal, a dégagé des axes pour venir en appoint au gouvernement.
« Il est important d’améliorer l’information dans le marché du travail, si l’on veut faciliter la confrontation de l’offre et de la demande. Il faut que la main-d’œuvre et l’emploi soient mieux répartis », a-t-il déclaré. D’après lui, 95 % de la population ne bénéficie pas d’une protection. « Je crois qu’il est temps que l’Etat mette en place un mécanisme pouvant empêcher l’exil vers l’extérieur du peu de main-d’œuvre qualifiée qu’il dispose », a-t-il indiqué. Venu rehausser de sa présence à cette cérémonie, le ministre de la Jeunesse et de l’emploi des Jeunes, Mamadou Lamine Keïta, a apprécié à sa juste valeur ce don.
Le Soleil
Ce financement de 225 millions de francs Cfa (450.000 dollars) sous forme de don du Fonds pour le développement institutionnel (Idf) est une réponse aux difficultés qui entravent l’efficience des programmes d’emploi des jeunes au Sénégal. Selon le chargé du projet à la Banque mondiale, Moukim Temourov, ce don va appuyer le renforcement des capacités de suivi-évaluation du ministère de la Jeunesse et de l’emploi des Jeunes, permettre la mise en place d’un système fonctionnel d’informations, de mesurer l’impact des programmes de l’emploi, entre autre.
« Les objectifs de la Banque mondiale à travers ce don sont multiples. Il s’agit entre autre, de planifier, gérer et à mettre en œuvre de façon efficace, les programmes d’emploi des jeunes pour la période de 2009 à 2011 », a-t-il fait savoir. Malgré que le leadership du Sénégal soit reconnu par la Banque mondiale dans le domaine du développement des capacités, il n’existe aucune information sur l’impact concret des programmes en termes de création d’emploi des jeunes. Toutefois, les informations existantes se limitent à mesurer les intentions des bénéficiaires et pas forcément leurs réalisations. C’est ce qui ressort des différentes communications faites lors de cet atelier du lancement du « Projet de renforcement des capacités de suivi-évaluation des programmes d’emploi des jeunes au Sénégal ». Dans sa communication, l’économiste Mamadou Ndione a soutenu que seulement 5 % de la population active a atteint le niveau supérieur de l’éducation. C’est pour ces raisons, a ajouté M. Ndione, que la Banque mondiale, dans sa politique de l’emploi au Sénégal, a dégagé des axes pour venir en appoint au gouvernement.
« Il est important d’améliorer l’information dans le marché du travail, si l’on veut faciliter la confrontation de l’offre et de la demande. Il faut que la main-d’œuvre et l’emploi soient mieux répartis », a-t-il déclaré. D’après lui, 95 % de la population ne bénéficie pas d’une protection. « Je crois qu’il est temps que l’Etat mette en place un mécanisme pouvant empêcher l’exil vers l’extérieur du peu de main-d’œuvre qualifiée qu’il dispose », a-t-il indiqué. Venu rehausser de sa présence à cette cérémonie, le ministre de la Jeunesse et de l’emploi des Jeunes, Mamadou Lamine Keïta, a apprécié à sa juste valeur ce don.
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