La récurrence des épidémies en Afrique de l’Ouest inquiète l’Organisation mondiale de la santé. D’où l’appel de son directeur régional pour l’Afrique, le Dr Luis Gomes Sambo en faveur d’une action urgente pour s’attaquer à ces épidémies récurrentes.
Attirant l’attention sur les flambées de choléra, Luis Gomes Sambo, directeur régional de l’Oms pour l’Afrique, a souligné que 85 % des cas notifiés au niveau mondial se trouvent dans cette partie du monde. A l’instar des autres continents qui ont vaincu le choléra, l’Afrique peut atteindre ce résultat grâce à des mesures préventives, a-t-il indiqué dans un communiqué de l’organisme des Nations Unies en charge des questions de santé, parvenu à notre rédaction.
C’est la capitale Togolaise qui a servi de cadre au directeur régional de l’Oms pour inviter les Etats à prendre des mesures urgentes pour faire face à la récurrence des épidémies. C’était au cours de la 12e Réunion ordinaire de l’Assemblée des ministres de la Santé de la Cedeao tenue à Lomé du 5 au 7 mai 2011.
Dans son message, le Dr Sambo a rappelé aux délégués la décision des ministres de la Santé de la région Africaine de mettre en place le Fonds africain pour les urgences de santé publique. Et d’insister sur ‘l’important rôle catalyseur que le Fonds jouera dans la réponse aux catastrophes naturelles et provoquées par l’homme.’ C’est la raison pour laquelle, il en appelle à la Cedeao pour soutenir la mise en œuvre de cette solidarité africaine. ‘Je compte sur le soutien des ministres de la Santé quand la décision sur les modalités et les contributions des Etats membres sera discutée pendant la 61e session prochaine du Comité régional’, a indiqué le directeur régional de l’Oms pour l’Afrique.
La situation de conflit qui règne dans certains pays de la sous-région préoccupe également l’Oms. C’est ainsi, dans ledit communiqué, le Dr Sambo a fait observer qu’au cours de ces dernières années, un certain nombre de pays de la sous-région ont vécu des conflits, des catastrophes naturelles provoquées souvent par l’homme. Ce qui a conduit à des crises humanitaires complexes influant sur les systèmes de santé et ayant des conséquences sur la continuité de la fourniture des soins, ainsi qu’à des problèmes de nutrition. Par ailleurs, poursuit-il, elles ont résulté en des déplacements de populations, et en des violences contre les populations vulnérables, notamment les femmes et les enfants.
Faisant référence aux Objectifs du millénaire pour le développement, le Dr Sambo s’est préoccupé du rythme des avancées. C’est dans ce sens d’ailleurs qu’il estime que la vitesse des progrès dans la région africaine jusqu’alors n’est pas ‘suffisante’ pour atteindre les cibles fixées. Et de souligner la nécessité de mettre un accent accru sur l’amélioration de la santé maternelle et infantile. Il a ajouté que la mise en place de la Commission régionale sur la santé de la femme sous le patronage de Mme Johnson Sirleaf, Présidente du Liberia, contribuera à servir de levier à cet important agenda.
Toutefois, le directeur régional de l’Oms s’est félicité des ‘importants progrès réalisés dans l’harmonisation des politiques et de la législation pharmaceutiques, l’harmonisation des modules de formation des agents de santé dans la sous-région’. Ce satisfecit concerne également la formulation d’une politique sous-régionale de la Cedeao sur la lutte contre le Vih/Sida. Il a aussi loué la réduction du paludisme dans certains pays de la région.
Issa NIANG
Wal Fadjri
Attirant l’attention sur les flambées de choléra, Luis Gomes Sambo, directeur régional de l’Oms pour l’Afrique, a souligné que 85 % des cas notifiés au niveau mondial se trouvent dans cette partie du monde. A l’instar des autres continents qui ont vaincu le choléra, l’Afrique peut atteindre ce résultat grâce à des mesures préventives, a-t-il indiqué dans un communiqué de l’organisme des Nations Unies en charge des questions de santé, parvenu à notre rédaction.
C’est la capitale Togolaise qui a servi de cadre au directeur régional de l’Oms pour inviter les Etats à prendre des mesures urgentes pour faire face à la récurrence des épidémies. C’était au cours de la 12e Réunion ordinaire de l’Assemblée des ministres de la Santé de la Cedeao tenue à Lomé du 5 au 7 mai 2011.
Dans son message, le Dr Sambo a rappelé aux délégués la décision des ministres de la Santé de la région Africaine de mettre en place le Fonds africain pour les urgences de santé publique. Et d’insister sur ‘l’important rôle catalyseur que le Fonds jouera dans la réponse aux catastrophes naturelles et provoquées par l’homme.’ C’est la raison pour laquelle, il en appelle à la Cedeao pour soutenir la mise en œuvre de cette solidarité africaine. ‘Je compte sur le soutien des ministres de la Santé quand la décision sur les modalités et les contributions des Etats membres sera discutée pendant la 61e session prochaine du Comité régional’, a indiqué le directeur régional de l’Oms pour l’Afrique.
La situation de conflit qui règne dans certains pays de la sous-région préoccupe également l’Oms. C’est ainsi, dans ledit communiqué, le Dr Sambo a fait observer qu’au cours de ces dernières années, un certain nombre de pays de la sous-région ont vécu des conflits, des catastrophes naturelles provoquées souvent par l’homme. Ce qui a conduit à des crises humanitaires complexes influant sur les systèmes de santé et ayant des conséquences sur la continuité de la fourniture des soins, ainsi qu’à des problèmes de nutrition. Par ailleurs, poursuit-il, elles ont résulté en des déplacements de populations, et en des violences contre les populations vulnérables, notamment les femmes et les enfants.
Faisant référence aux Objectifs du millénaire pour le développement, le Dr Sambo s’est préoccupé du rythme des avancées. C’est dans ce sens d’ailleurs qu’il estime que la vitesse des progrès dans la région africaine jusqu’alors n’est pas ‘suffisante’ pour atteindre les cibles fixées. Et de souligner la nécessité de mettre un accent accru sur l’amélioration de la santé maternelle et infantile. Il a ajouté que la mise en place de la Commission régionale sur la santé de la femme sous le patronage de Mme Johnson Sirleaf, Présidente du Liberia, contribuera à servir de levier à cet important agenda.
Toutefois, le directeur régional de l’Oms s’est félicité des ‘importants progrès réalisés dans l’harmonisation des politiques et de la législation pharmaceutiques, l’harmonisation des modules de formation des agents de santé dans la sous-région’. Ce satisfecit concerne également la formulation d’une politique sous-régionale de la Cedeao sur la lutte contre le Vih/Sida. Il a aussi loué la réduction du paludisme dans certains pays de la région.
Issa NIANG
Wal Fadjri