Yenne est une communauté rurale située au sud-est de Rufisque. Située à 25 km de la vieille ville, cette zone touristique est une localité très enclavée. La communauté rurale compte neuf villages, dont deux situés en terres pleines et sept sur la côte. Celles qui sont au bord de la mer s’activent dans la transformation des produits halieutiques. A Yenne, les hommes sont en général des pêcheurs. S’ils ne migrent pas, ils se déplacent pendant toute l’année d’une zone de pêche à une autre à la recherche de poissons, car les ressources halieutiques se font de plus en plus rares. Et ce sont les femmes qui assurent l’arrière-garde. Ce sont elles qui s’occupent de l’éducation des enfants, en devenant responsables de foyer. D’habitude, ces femmes s’activent dans l’agriculture, la pêche telles que les transformations de produits halieutiques, le commerce, la coiffure. ‘C’est pourquoi nous avons senti la nécessité de renforcer leurs capacités. D’abord en diversifiant les activités avec l’introduction de l’artisanat’, clame Sylvaine Diop, responsable de l’Ong Volens. C’est ainsi que des femmes de Yenne ont été formées pour prendre part aux instances de décisions, tandis que d’autres le sont pour améliorer les techniques de conservation des poissons.
A l’issue de cette formation, l’Ong Enda graf a proposé de renforcer le matériel de travail. Un budget de 100 000 francs est donné aux femmes. C’est alors qu’elles ont démarré le batik dans les différents villages. Elles cousent et vendent en espérant faire fonctionner leur structure. ‘Nous voulons créer un label des produits made in Yenne. Nous voulons à long terme entrer dans la concurrence’, souligne une des femmes trouvées en plein apprentissage. Cependant, elles se plaignent du manque d’infrastructures adéquates pour la bonne marche de leurs activités. ‘Nous avons le centre de formation de Yenne Kél. Mais cet équipement construit par l’Afds n’est pas équipé depuis. Il n’y a ni chaises ni tables. C’est une coquille vide. Pour se retrouver cette fois, nous avons cotisé afin de pouvoir passer la journée ensemble’, dit Yacine Diop de Yenne Guedj.
Wal Fadjri
A l’issue de cette formation, l’Ong Enda graf a proposé de renforcer le matériel de travail. Un budget de 100 000 francs est donné aux femmes. C’est alors qu’elles ont démarré le batik dans les différents villages. Elles cousent et vendent en espérant faire fonctionner leur structure. ‘Nous voulons créer un label des produits made in Yenne. Nous voulons à long terme entrer dans la concurrence’, souligne une des femmes trouvées en plein apprentissage. Cependant, elles se plaignent du manque d’infrastructures adéquates pour la bonne marche de leurs activités. ‘Nous avons le centre de formation de Yenne Kél. Mais cet équipement construit par l’Afds n’est pas équipé depuis. Il n’y a ni chaises ni tables. C’est une coquille vide. Pour se retrouver cette fois, nous avons cotisé afin de pouvoir passer la journée ensemble’, dit Yacine Diop de Yenne Guedj.
Wal Fadjri