Financement de l'accès aux énergies durables : Eviter les erreurs du passé



Qui doit informer ? Quel mécanisme financier mettre en place pour assurer le financement de l’accès aux énergies durables dans les zones rurales et périurbaines ? Autant de questions auxquelles les initiateurs du programme d’Appui au développement de petites et moyennes entreprises en énergie renouvelable (Areed) doivent apporter une réponse.

A travers un Livre blanc, les Etats membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et de l’Union économique et monétaire Ouest africaine (Uemoa) s’étaient engagés à assurer l’accès aux services modernes énergétiques à l’horizon 2015 à la moitié des populations rurales et périurbaines au moins. Jusqu’à ce jour, les pays qui s’y sont essayés peinent à mobiliser les fonds nécessaires, au vu de l’absence de modèles de financement conséquent et adapté à des cibles à faibles revenus. Face à cette situation, le recours aux structures de micro finance pourrait jouer un rôle fondamental dans la réalisation de cet objectif. Mais faudrait-il franchir les innombrables obstacles qui parsèment ce chemin.

Dans ce cas de figure, les seules questions qui s’imposent sont : Qui doit informer et quel mécanisme financier mettre en place ? Cela, pour éviter les erreurs du passé. Erreurs qui tournent essentiellement autour d’un déficit d’informations sur les produits en question et l’application de taux d’intérêt relativement élevés pour les bénéficiaires.

En présidant l’atelier de lancement du mécanisme de financement de l’accès aux services énergétiques en milieu rural et péri urbain, l’adjoint au directeur des Energies renouvelables s’est réjoui de l’intérêt accordé au financement des services énergétiques. Une initiative qu’il qualifie de problématique majeure du secteur énergétique et dont les réponses pourraient être d’un très grand intérêt pour les usagers et pour les décideurs. Pour Ismaila Lô, cette initiative qui entre dans le cadre de la mise en œuvre de la seconde phase du programme d’Appui au développement de petites et moyennes entreprises en énergie renouvelable (Areed), un mécanisme s’appuyant sur l’implication des systèmes financiers décentralisés a été élaboré et a abouti à la signature d’une convention de partenariat entre l’Ong Enda tiers-monde, la Fondation Sen’Finances et la Banque régionale de solidarité (Brs). Un établissement qui va abriter le Fonds de garantie d’environ 100 mille dollars, soit l’équivalent de 50 millions de francs Cfa, alimenté par le Programme des Nations unies pour l’environnement, pour sécuriser les prêts qui seront octroyés par la Fondation Sen’Finances aux institutions de micro finance dans le cadre de ce programme.

L’utilité de cet atelier, selon la directrice de la Brs, permet de réfléchir sur un mécanisme qui pourrait permettre aux populations des zones rurales de bénéficier de financement pouvant leur permettre de mener des projets sur les énergies renouvelables, comme le solaire et l’éolienne.

I. DIAW
Wal Fadjri

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Développement durable


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