Financement des infrastructures : Paris favorable à l’appui aux collectivités locales
La France ne se détournera pas du financement des infrastructures au Sénégal. Mais ce sera ‘dans un cadre d’aménagement équilibré du territoire. Cette priorité, qui nécessitera la mobilisation de co-financements au regard des besoins énormes, devrait se concrétiser sous plusieurs formes’, croit savoir les experts français qui ont rédigé le document intitulé ‘Coopération entre le Sénégal et la France pour 2006-2010’. Ils estiment qu’il faut poursuivre ‘le renforcement des services collectifs en appui aux collectivités locales’. Par exemple, en milieu urbain, et plus particulièrement dans l’agglomération de Dakar, l’amélioration des services collectifs de base, en appui aux collectivités décentralisées, restera la priorité. C’est ainsi que la France va apporter son soutien au renforcement des capacités financières et techniques des collectivités dans le cadre du Programme de renforcement et d’équipement des collectivités locales (Precol), en ‘le réorientant sur l’agglomération de Dakar’. Son soutien financier et institutionnel sera mis au service du développement des services publics urbains marchands, en particulier dans les secteurs stratégiques de l’eau potable et de l’énergie. Dans le milieu rural, le Projet Addel et le Programme national de développement local auront une attention particulière auprès des autorités françaises. Le Grand Dakar ne sera pas en reste. ‘La France pourrait envisager le financement d’équipements structurants, notamment et en liaison avec d’autres bailleurs de fonds, la construction de l’autoroute urbaine et l’aménagement de la future plate-forme industrielle de Diamnadio’, avance le document.
En ce qui concerne le secteur productif sénégalais, la France vise à l'améliorer. Un secteur qui est aussi une priorité du Document stratégique de réduction de la pauvreté (Dsrp). C’est pourquoi les autorités françaises veulent poursuivre leurs ‘actions autour de la mise à niveau des entreprises, du renforcement de la qualification des ressources humaines par la formation professionnelle et de l’adaptation du secteur financier pour couvrir une large gamme d’instruments de financement de l’investissement’. Le renforcement des capacités commerciales du Sénégal est aussi leur cible. Et elles prévoient ‘subventions, prêts non souverains concessionnels et non concessionnels, garanties, lignes de refinancement bancaire, expertises, mise à niveau environnementale et sociale des entreprises, partenariats public/privés, etc.’, liste le document. Sans compter qu’une ‘attention renouvelée sera portée aux grandes filières agro-industrielles et à l’agriculture contractuelle’.
Wal Fadjri
En ce qui concerne le secteur productif sénégalais, la France vise à l'améliorer. Un secteur qui est aussi une priorité du Document stratégique de réduction de la pauvreté (Dsrp). C’est pourquoi les autorités françaises veulent poursuivre leurs ‘actions autour de la mise à niveau des entreprises, du renforcement de la qualification des ressources humaines par la formation professionnelle et de l’adaptation du secteur financier pour couvrir une large gamme d’instruments de financement de l’investissement’. Le renforcement des capacités commerciales du Sénégal est aussi leur cible. Et elles prévoient ‘subventions, prêts non souverains concessionnels et non concessionnels, garanties, lignes de refinancement bancaire, expertises, mise à niveau environnementale et sociale des entreprises, partenariats public/privés, etc.’, liste le document. Sans compter qu’une ‘attention renouvelée sera portée aux grandes filières agro-industrielles et à l’agriculture contractuelle’.
Wal Fadjri
