Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a lancé le 19 avril 2013 à Washington une publication qui explore la façon dont les techniques de financement structuré peuvent aider à mobiliser des capitaux africains, afin de financer les projets d’infrastructures et soutenir la croissance économique.
Intitulé Financements structurés : Conditions pour les obligations de projets d'infrastructure dans les marchés financiers africains, l’ouvrage porte sur le financement structuré en Afrique subsaharienne. Il est une contribution de la BAD aux efforts engagés pour exploiter les ressources internes en faveur du développement, avec un accent particulier sur l’édification d’infrastructures en Afrique.
Pour le Vice-président Finances de la BAD, Charles Boamah, « Les marchés domestiques de capitaux sont essentiels au développement des pays africains.» Et d’ajouter : « Ces dernières années, la BAD a mené avec force – et elle continue de le faire – un certain nombre d’initiatives destinées à aider à renforcer la capacité des marchés de capitaux locaux, ce qui permettra aux émetteurs souverains et privés africains d’accéder à des financements à long terme pour le développement des infrastructures.»
L’ouvrage se penche également en détails sur l’exemple d’autres marchés émergents, à l’instar du Chili, du Brésil, du Pérou et de la Malaisie, qui recourent aux émissions obligataires pour catalyser l’intérêt des investisseurs dans des projets d’infrastructures. De tels exemples peuvent inspirer les pays africains pour développer leurs propres marchés.
« Ce livre vient à point nommé, au vu de l’urgence qu’il y a à renforcer, de façon substantielle, les financements, si l’on veut répondre à l’important déficit en infrastructures en Afrique », a également indiqué Boamah.
Aujourd’hui, plusieurs pays du continent ont mis la priorité sur l’émission d’obligations destinées aux infrastructures. Nombreux sont ceux séduits par l’exemple du Kenya, qui a lancé de telles obligations, émises à la fois par le gouvernement et par des entreprises publiques comme KenGen. Le gouvernement kenyan a montré la voie en initiant des avantages fiscaux pour les investisseurs qui achètent ces obligations. Cette initiative a contribué à éveiller l’intérêt du secteur institutionnel.
Le lancement de l’ouvrage a offert l’occasion aux ministres africains des Finances et aux gouverneurs des Banques centrales d’Afrique d’étudier de quelle manière les marchés africains peuvent lever des capitaux pour financer les projets d’infrastructures, surtout sur les marchés locaux. Ils ont également discuté la contribution des décideurs et des institutions de développement au processus.
La présentation de l’ouvrage a eu lieu en marge des Assemblées de Printemps de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international.
http://www.afdb.org/fr
Intitulé Financements structurés : Conditions pour les obligations de projets d'infrastructure dans les marchés financiers africains, l’ouvrage porte sur le financement structuré en Afrique subsaharienne. Il est une contribution de la BAD aux efforts engagés pour exploiter les ressources internes en faveur du développement, avec un accent particulier sur l’édification d’infrastructures en Afrique.
Pour le Vice-président Finances de la BAD, Charles Boamah, « Les marchés domestiques de capitaux sont essentiels au développement des pays africains.» Et d’ajouter : « Ces dernières années, la BAD a mené avec force – et elle continue de le faire – un certain nombre d’initiatives destinées à aider à renforcer la capacité des marchés de capitaux locaux, ce qui permettra aux émetteurs souverains et privés africains d’accéder à des financements à long terme pour le développement des infrastructures.»
L’ouvrage se penche également en détails sur l’exemple d’autres marchés émergents, à l’instar du Chili, du Brésil, du Pérou et de la Malaisie, qui recourent aux émissions obligataires pour catalyser l’intérêt des investisseurs dans des projets d’infrastructures. De tels exemples peuvent inspirer les pays africains pour développer leurs propres marchés.
« Ce livre vient à point nommé, au vu de l’urgence qu’il y a à renforcer, de façon substantielle, les financements, si l’on veut répondre à l’important déficit en infrastructures en Afrique », a également indiqué Boamah.
Aujourd’hui, plusieurs pays du continent ont mis la priorité sur l’émission d’obligations destinées aux infrastructures. Nombreux sont ceux séduits par l’exemple du Kenya, qui a lancé de telles obligations, émises à la fois par le gouvernement et par des entreprises publiques comme KenGen. Le gouvernement kenyan a montré la voie en initiant des avantages fiscaux pour les investisseurs qui achètent ces obligations. Cette initiative a contribué à éveiller l’intérêt du secteur institutionnel.
Le lancement de l’ouvrage a offert l’occasion aux ministres africains des Finances et aux gouverneurs des Banques centrales d’Afrique d’étudier de quelle manière les marchés africains peuvent lever des capitaux pour financer les projets d’infrastructures, surtout sur les marchés locaux. Ils ont également discuté la contribution des décideurs et des institutions de développement au processus.
La présentation de l’ouvrage a eu lieu en marge des Assemblées de Printemps de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international.
http://www.afdb.org/fr