Au cours des cinq premiers mois de l’année 2016, une nette amélioration a été notée dans la mobilisation des recettes budgétaires.
En effet, les ressources et dons mobilisés, à fin mai 2016, sont évalués à 812,3 milliards contre 727,7 milliards un an auparavant, soit en hausse de 11,6 %, a constaté la Direction des prévisions et des études économiques.
Au cours des cinq premiers mois de l’année 2016, les finances publiques ont connu une nette embellie. L’exécution budgétaire a été marquée par une amélioration des recettes budgétaires et une progression des dépenses publiques.
En effet, selon la note de conjoncture du mois de mai de la Direction de la prévision et des études économiques (Dpee), les ressources et dons mobilisés, à fin mai 2016, sont évalués à 812,3 milliards de FCfa contre 727,7 milliards un an auparavant, soit en hausse de 11,6 %. Les dépenses totales et prêts nets sont ressortis à 1.052,2 milliards à fin mai 2016, augmentant de 148,4 milliards, soit +16,4 % par rapport à la même période en 2015. Au total, le solde budgétaire (dons compris) est estimé en déficit de 239,9 milliards relativement à un plafond annuel de 372,4 milliards.
A fin mai 2016, les ressources sont composées de recettes budgétaires pour 741,2 milliards, de ressources Fse pour 11,3 milliards et de dons à hauteur de 59,7 milliards. Les recettes budgétaires ont augmenté de 14,2 % du fait des recettes fiscales (711 milliards) qui ont progressé de 14 % sur un an. Cette évolution est favorisée par les accroissements respectifs des impôts directs, notamment l’impôt sur le revenu et l’impôt sur les sociétés, de la Tva et des recettes sur le pétrole.
En effet, l’impôt sur le revenu (127,5 milliards) et l’impôt sur les sociétés (92,5 milliards) se sont respectivement confortés de 12,1 % et 9,7 %, alors que la Tva intérieure hors pétrole s’est consolidée de 6,9 %, en passant de 92,7 milliards à 99,1 milliards.
Augmentation des dépenses et prêts nets
L’accroissement des recettes pétrolières est notamment lié au Fsipp (61,9 milliards) et à la taxe spécifique (28,5 milliards) qui ont respectivement augmenté de 36,9 milliards et 5,7 milliards. Ces performances ont été toutefois atténuées par les baisses notées dans certaines catégories de recettes. Il s’agit particulièrement des recettes pétrolières au cordon douanier, précisément les droits de porte et la Tva à l’importation qui se sont respectivement contractés de 2,2 milliards et 4,6 milliards. S’agissant des dons et ressources Fse à fin mai 2016, ils ont respectivement diminué de 2,3 milliards (-3,6 %) et 5,2 milliards (-31,4 %) comparativement à la même période un an plus tôt.
Les dépenses et prêts nets ont augmenté de 16,4 % pour s’établir à 1.052,2 milliards à fin mai 2016 contre 903,8 milliards un an auparavant. Cette progression est liée aussi bien aux dépenses d’investissement qu’à celles courantes.
En effet, les dépenses d’investissement ont crû de 25,2 % pour atteindre 408,9 milliards, portées à la fois par les composantes sur ressources intérieures et sur financement extérieur qui se sont respectivement raffermies de 45,3 milliards et 37,1 milliards. Ainsi, les investissements sur ressources internes (260,1 milliards) ont représenté 36,6 % des recettes fiscales. S’agissant des dépenses courantes, elles sont globalement estimées à 643,3 milliards à fin mai 2016 contre 577,3 milliards un an auparavant, soit une progression de 11,4 %.
Cette évolution traduit principalement les consolidations respectives des dépenses de fonctionnement et des charges d’intérêts sur la dette publique de 47,5 milliards et 15,1 milliards. La masse salariale est, quant à elle, ressortie à 227,3 milliards à fin mai 2016, enregistrant ainsi un léger accroissement de 1,5 % sur un an. Au total, le ratio de la masse salariale rapportée aux recettes fiscales s’est situé à 32 %, en dessous du plafond communautaire fixé à 35 %.
L’emploi salarié s’est consolidé de 6,7 % sur un an malgré une baisse des effectifs en mai
En mai 2016, l’emploi salarié du secteur moderne s’est replié de 1,2 % par rapport au mois précédent, note la Dpee. Cette situation est liée par les pertes nettes d’emplois enregistrées dans le secteur secondaire (-2,7 %), particulièrement dans les industries (-3,7 %).
Toutefois, elle a été atténuée par la progression de 3,7 % du nombre de salariés dans les Btp. Dans le secteur tertiaire, une hausse de l’emploi salarié de 0,5 % est notée en variation mensuelle, reflétant les créations nettes d’emplois de 0,4 % et 0,7 % respectivement observées dans les services et le commerce.
Toutefois, sur un an, l’emploi salarié du secteur moderne s’est consolidé de 6,7 % à fin mai 2016, à la faveur d’une bonne évolution d’ensemble des effectifs dans l’industrie (+7,4 %), les Btp ( +8,7 %), les services (+5,9 %) et le commerce(+5,3 %).
Elhadji Ibrahima THIAM
Le soleil
En effet, les ressources et dons mobilisés, à fin mai 2016, sont évalués à 812,3 milliards contre 727,7 milliards un an auparavant, soit en hausse de 11,6 %, a constaté la Direction des prévisions et des études économiques.
Au cours des cinq premiers mois de l’année 2016, les finances publiques ont connu une nette embellie. L’exécution budgétaire a été marquée par une amélioration des recettes budgétaires et une progression des dépenses publiques.
En effet, selon la note de conjoncture du mois de mai de la Direction de la prévision et des études économiques (Dpee), les ressources et dons mobilisés, à fin mai 2016, sont évalués à 812,3 milliards de FCfa contre 727,7 milliards un an auparavant, soit en hausse de 11,6 %. Les dépenses totales et prêts nets sont ressortis à 1.052,2 milliards à fin mai 2016, augmentant de 148,4 milliards, soit +16,4 % par rapport à la même période en 2015. Au total, le solde budgétaire (dons compris) est estimé en déficit de 239,9 milliards relativement à un plafond annuel de 372,4 milliards.
A fin mai 2016, les ressources sont composées de recettes budgétaires pour 741,2 milliards, de ressources Fse pour 11,3 milliards et de dons à hauteur de 59,7 milliards. Les recettes budgétaires ont augmenté de 14,2 % du fait des recettes fiscales (711 milliards) qui ont progressé de 14 % sur un an. Cette évolution est favorisée par les accroissements respectifs des impôts directs, notamment l’impôt sur le revenu et l’impôt sur les sociétés, de la Tva et des recettes sur le pétrole.
En effet, l’impôt sur le revenu (127,5 milliards) et l’impôt sur les sociétés (92,5 milliards) se sont respectivement confortés de 12,1 % et 9,7 %, alors que la Tva intérieure hors pétrole s’est consolidée de 6,9 %, en passant de 92,7 milliards à 99,1 milliards.
Augmentation des dépenses et prêts nets
L’accroissement des recettes pétrolières est notamment lié au Fsipp (61,9 milliards) et à la taxe spécifique (28,5 milliards) qui ont respectivement augmenté de 36,9 milliards et 5,7 milliards. Ces performances ont été toutefois atténuées par les baisses notées dans certaines catégories de recettes. Il s’agit particulièrement des recettes pétrolières au cordon douanier, précisément les droits de porte et la Tva à l’importation qui se sont respectivement contractés de 2,2 milliards et 4,6 milliards. S’agissant des dons et ressources Fse à fin mai 2016, ils ont respectivement diminué de 2,3 milliards (-3,6 %) et 5,2 milliards (-31,4 %) comparativement à la même période un an plus tôt.
Les dépenses et prêts nets ont augmenté de 16,4 % pour s’établir à 1.052,2 milliards à fin mai 2016 contre 903,8 milliards un an auparavant. Cette progression est liée aussi bien aux dépenses d’investissement qu’à celles courantes.
En effet, les dépenses d’investissement ont crû de 25,2 % pour atteindre 408,9 milliards, portées à la fois par les composantes sur ressources intérieures et sur financement extérieur qui se sont respectivement raffermies de 45,3 milliards et 37,1 milliards. Ainsi, les investissements sur ressources internes (260,1 milliards) ont représenté 36,6 % des recettes fiscales. S’agissant des dépenses courantes, elles sont globalement estimées à 643,3 milliards à fin mai 2016 contre 577,3 milliards un an auparavant, soit une progression de 11,4 %.
Cette évolution traduit principalement les consolidations respectives des dépenses de fonctionnement et des charges d’intérêts sur la dette publique de 47,5 milliards et 15,1 milliards. La masse salariale est, quant à elle, ressortie à 227,3 milliards à fin mai 2016, enregistrant ainsi un léger accroissement de 1,5 % sur un an. Au total, le ratio de la masse salariale rapportée aux recettes fiscales s’est situé à 32 %, en dessous du plafond communautaire fixé à 35 %.
L’emploi salarié s’est consolidé de 6,7 % sur un an malgré une baisse des effectifs en mai
En mai 2016, l’emploi salarié du secteur moderne s’est replié de 1,2 % par rapport au mois précédent, note la Dpee. Cette situation est liée par les pertes nettes d’emplois enregistrées dans le secteur secondaire (-2,7 %), particulièrement dans les industries (-3,7 %).
Toutefois, elle a été atténuée par la progression de 3,7 % du nombre de salariés dans les Btp. Dans le secteur tertiaire, une hausse de l’emploi salarié de 0,5 % est notée en variation mensuelle, reflétant les créations nettes d’emplois de 0,4 % et 0,7 % respectivement observées dans les services et le commerce.
Toutefois, sur un an, l’emploi salarié du secteur moderne s’est consolidé de 6,7 % à fin mai 2016, à la faveur d’une bonne évolution d’ensemble des effectifs dans l’industrie (+7,4 %), les Btp ( +8,7 %), les services (+5,9 %) et le commerce(+5,3 %).
Elhadji Ibrahima THIAM
Le soleil