Afin de sensibiliser les entrepreneurs sur l’importance de la formalisation dans la recherche de financement, l’Agence de développement et d’encadrement des petites et moyennes entreprises (Adpme) a tenu hier à Dakar un atelier sur ‘la création et formalisation des entreprises : les étapes clés du parcours’. Cet atelier a regroupé des entrepreneurs, des porteurs de projets et les institutions financières.
Les petites et moyennes entreprises du Sénégal remplissent quasiment toutes les formalités administratives. Mais, la gestion quotidienne de leurs activités se fait de manière informelle du fait d’un manque de formalisation. Une situation qui rend souvent très difficiles leurs possibilités de décrocher des financements afin de développer leur croissance. C’est pour palier à cela que l’Agence de développement et d’encadrement des petites et moyennes entreprises (Adpme) a organisé hier un atelier sur la création et la formalisation des entreprises afin de permettre aux 70 participants de mieux s’imprégner des procédures administratives, du parcours fiscal, de l’impact de la formalisation dans le développement et de la pérennisation de l’entreprise, des différentes autorisations existantes pour la commercialisation des produits au Sénégal et des étapes incontournables d’un financement réussi.
Et pour Ibrahima Fall, Directeur clientèle, particuliers professionnels et réseau du Crédit du Sénégal qui a fait une présentation sur ‘l’impact de la formalisation dans le développement des Pme’, cette dernière permettra de rassurer les banquiers pour accorder des prêts de financement aux entreprises. ‘Ce sont les partenaires financiers qui sont appelés à faire les financements. Et le fait d’avoir en face un emprunteur, formalisé, organisé et qui a des règles de gestion, une documentation financière et comptable complète est rassurant pour le banquier. C’est la raison pour laquelle, il est très important de se formaliser afin de pouvoir bénéficier de toutes les opportunités de financement que les banques sont en mesure de faire aux entreprises. La formalisation apaise et rassure le banquier dans l’approche et dans la prise de décision’, soutient-il.
Ainsi, pour l’expert, la garantie n’est qu’accessoire car le banquier le prend souvent pour faire face à l’inconnu, c'est-à-dire quelque chose qui peut arriver dans le futur et qui ne peut être maîtrisé au moment de la décision de l’octroi du financement. ‘Le crédit est fait au départ en rapport avec la capacité de remboursement, la solvabilité de l’entreprise qui a été analysée à partir de tous les éléments d’appréciation. Mais des aléas peuvent arriver, un accident peur survenir ou une catastrophe naturelle. Ce sont des choses qu’il ne peut prévenir. Pour cela, souvent, il est bon que le banquier ait des apaisements, que l’entreprise lui apporte une certaine implication pour que le risque soit partagé. Ce qui fait que, si demain, il y a un aléa, le banquier pourra se dire qu’au moins le risque a été partagé avec l’entrepreneur’, ajoute Fall. Qui estime donc que c’est cette absence de formalisation qui pousse souvent les banquiers à réclamer une garantie ou une hypothèque afin que le prêt soit couvert à 100 %.
Le directeur de cabinet du ministre de l’Entreprenariat féminin et de la Microfinance, Dame Gaye, qui présidait la cérémonie d’ouverture, a rappelé que cet atelier fait partie d’une série de rencontres entre les Pme et les institutions de microfinance. Des rencontres qu’ils comptent organiser dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations de la deuxième concertation nationale sur le crédit.
Seyni DIOP
Wal Fadjri
Les petites et moyennes entreprises du Sénégal remplissent quasiment toutes les formalités administratives. Mais, la gestion quotidienne de leurs activités se fait de manière informelle du fait d’un manque de formalisation. Une situation qui rend souvent très difficiles leurs possibilités de décrocher des financements afin de développer leur croissance. C’est pour palier à cela que l’Agence de développement et d’encadrement des petites et moyennes entreprises (Adpme) a organisé hier un atelier sur la création et la formalisation des entreprises afin de permettre aux 70 participants de mieux s’imprégner des procédures administratives, du parcours fiscal, de l’impact de la formalisation dans le développement et de la pérennisation de l’entreprise, des différentes autorisations existantes pour la commercialisation des produits au Sénégal et des étapes incontournables d’un financement réussi.
Et pour Ibrahima Fall, Directeur clientèle, particuliers professionnels et réseau du Crédit du Sénégal qui a fait une présentation sur ‘l’impact de la formalisation dans le développement des Pme’, cette dernière permettra de rassurer les banquiers pour accorder des prêts de financement aux entreprises. ‘Ce sont les partenaires financiers qui sont appelés à faire les financements. Et le fait d’avoir en face un emprunteur, formalisé, organisé et qui a des règles de gestion, une documentation financière et comptable complète est rassurant pour le banquier. C’est la raison pour laquelle, il est très important de se formaliser afin de pouvoir bénéficier de toutes les opportunités de financement que les banques sont en mesure de faire aux entreprises. La formalisation apaise et rassure le banquier dans l’approche et dans la prise de décision’, soutient-il.
Ainsi, pour l’expert, la garantie n’est qu’accessoire car le banquier le prend souvent pour faire face à l’inconnu, c'est-à-dire quelque chose qui peut arriver dans le futur et qui ne peut être maîtrisé au moment de la décision de l’octroi du financement. ‘Le crédit est fait au départ en rapport avec la capacité de remboursement, la solvabilité de l’entreprise qui a été analysée à partir de tous les éléments d’appréciation. Mais des aléas peuvent arriver, un accident peur survenir ou une catastrophe naturelle. Ce sont des choses qu’il ne peut prévenir. Pour cela, souvent, il est bon que le banquier ait des apaisements, que l’entreprise lui apporte une certaine implication pour que le risque soit partagé. Ce qui fait que, si demain, il y a un aléa, le banquier pourra se dire qu’au moins le risque a été partagé avec l’entrepreneur’, ajoute Fall. Qui estime donc que c’est cette absence de formalisation qui pousse souvent les banquiers à réclamer une garantie ou une hypothèque afin que le prêt soit couvert à 100 %.
Le directeur de cabinet du ministre de l’Entreprenariat féminin et de la Microfinance, Dame Gaye, qui présidait la cérémonie d’ouverture, a rappelé que cet atelier fait partie d’une série de rencontres entre les Pme et les institutions de microfinance. Des rencontres qu’ils comptent organiser dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations de la deuxième concertation nationale sur le crédit.
Seyni DIOP
Wal Fadjri