Financé par l’UE, ce projet a été élaboré par l’ONG Enda-Ecopop pour ‘’accompagner le processus de démocratisation et approfondir la décentralisation’’ dans les villes de Bambey, Diourbel (centre), Ziguinchor, Sédhiou et Bignona (sud). Il vise aussi à renforcer la participation des citoyens à la de gestion de ces collectivités locales.
Le coordonnateur d’Enda Ecopop, Bachir Kanouté a partagé son espoir de voir ce projet ‘’faire avancer la réflexion sur les modalités d’une participation crédible’’ des citoyens à la gestion des collectivités ciblées.
‘’Il faut faire en sorte que soit reconstruite la chaîne de décision et identifiés ensuite les maillons sur lesquels on doit agir. On doit voir comment les décisions sont prises, suivies et évaluées, comment maintenant tirer profit de la bonne gouvernance et aller au-delà de sa simple théorie’’, a dit pour sa part le secrétaire général de l’Association des maires du Sénégal, Khalifa Babacar Mboup.
La représentante de la Plate-forme des acteurs non étatiques - un organisme non gouvernemental — Maïmouna Dieng s’attend à ‘’une meilleure participation’’ des populations bénéficiaires à la gestion de leurs collectivités.
‘’Il faut impliquer l’ensemble des citoyens dans ce qui se fait pour la marche de la collectivité et renforcer le sentiment d’appartenance à la collectivité. La gouvernance participative est fondamentale pour la bonne marche des collectivités’’, a souligné le directeur de cabinet du ministre de la Décentralisation et des collectivités locales, Cheikh Tidiane Diop.
L’élaboration et l’exécution du projet sont ‘’un grand enjeu pour les localités ciblées, où les populations sont très pauvres. Il conviendra de décloisonner les acteurs et créer des espaces de dialogue et d’éducation citoyenne’’, estime le représentant de l’UE à la cérémonie, Moussa Bâ.
Maïmouna Dieng a demandé aux partenaires engagés dans la mise en œuvre de ce projet d’’’éviter de reprendre ce qui a déjà été fait dans ce domaine et de capitaliser tout ce qui sera fait lors de l’atelier’’, qui se poursuit jeudi et vendredi à Saly (Mbour).
Elle a aussi proposé de ‘’renforcer le dialogue politique entre l’Etat, les acteurs non étatiques et les partenaires au développement’’ par le biais de ce projet. ‘’Le déficit de participation et de communication et la faiblesse du leadership constituent des obstacles sérieux à la bonne gouvernance, qui est un facteur très déterminant dans la lutte contre la pauvreté’’, a analysé Bachir Kanouté.
‘’La réforme institutionnelle entamée par l’Etat ne suffit pas pour arriver au développement local’’, a-t-il relevé, ajoutant que ‘’les faiblesses des ressources financières, le manque de ressources humaines qualifiées et la faiblesse des capacités des acteurs non étatiques’’ sont des obstacles à la gestion participative des collectivités locales.
Sud Quotidien
Le coordonnateur d’Enda Ecopop, Bachir Kanouté a partagé son espoir de voir ce projet ‘’faire avancer la réflexion sur les modalités d’une participation crédible’’ des citoyens à la gestion des collectivités ciblées.
‘’Il faut faire en sorte que soit reconstruite la chaîne de décision et identifiés ensuite les maillons sur lesquels on doit agir. On doit voir comment les décisions sont prises, suivies et évaluées, comment maintenant tirer profit de la bonne gouvernance et aller au-delà de sa simple théorie’’, a dit pour sa part le secrétaire général de l’Association des maires du Sénégal, Khalifa Babacar Mboup.
La représentante de la Plate-forme des acteurs non étatiques - un organisme non gouvernemental — Maïmouna Dieng s’attend à ‘’une meilleure participation’’ des populations bénéficiaires à la gestion de leurs collectivités.
‘’Il faut impliquer l’ensemble des citoyens dans ce qui se fait pour la marche de la collectivité et renforcer le sentiment d’appartenance à la collectivité. La gouvernance participative est fondamentale pour la bonne marche des collectivités’’, a souligné le directeur de cabinet du ministre de la Décentralisation et des collectivités locales, Cheikh Tidiane Diop.
L’élaboration et l’exécution du projet sont ‘’un grand enjeu pour les localités ciblées, où les populations sont très pauvres. Il conviendra de décloisonner les acteurs et créer des espaces de dialogue et d’éducation citoyenne’’, estime le représentant de l’UE à la cérémonie, Moussa Bâ.
Maïmouna Dieng a demandé aux partenaires engagés dans la mise en œuvre de ce projet d’’’éviter de reprendre ce qui a déjà été fait dans ce domaine et de capitaliser tout ce qui sera fait lors de l’atelier’’, qui se poursuit jeudi et vendredi à Saly (Mbour).
Elle a aussi proposé de ‘’renforcer le dialogue politique entre l’Etat, les acteurs non étatiques et les partenaires au développement’’ par le biais de ce projet. ‘’Le déficit de participation et de communication et la faiblesse du leadership constituent des obstacles sérieux à la bonne gouvernance, qui est un facteur très déterminant dans la lutte contre la pauvreté’’, a analysé Bachir Kanouté.
‘’La réforme institutionnelle entamée par l’Etat ne suffit pas pour arriver au développement local’’, a-t-il relevé, ajoutant que ‘’les faiblesses des ressources financières, le manque de ressources humaines qualifiées et la faiblesse des capacités des acteurs non étatiques’’ sont des obstacles à la gestion participative des collectivités locales.
Sud Quotidien