Kaolack- Pour améliorer sa politique de décentralisation entreprise depuis les années 70, l’Etat du Sénégal a encouragé la mise en place de comités de santé en ce qui concerne les structures sanitaires et les Assufor (Associations d’Usagers de Forages) pour ce qui est de la gestion de l’eau de boisson. Cela, bien sûr, dans le but de responsabiliser les communautés à la base en leur permettant de décider sur des questions qui les concernent directement.
Toutefois, il faut reconnaitre que les femmes qui représentent plus de la moitié de population et qui sont les principales usagères des services de santé et de l’eau, sont marginalisées au niveau de ces structures, en dépit de leurs talents de bonnes gestionnaires universellement reconnus.
Cela, naturellement, a des conséquences directes sur la non prise en charge de leurs besoins et un mauvais usage des deniers générés par ces structures.
Pour rectifier le tir, mieux renverser la tendance, l’Association pour la Promotion de la femme sénégalaise, (APROFES) a initié un important projet dénommé : « Intégration de genre et de développement du leadership féminin dans le secteur de l’eau et de la santé ». Localisé au niveau des régions de Diourbel, Kaolack et Kaffrine, ce projet qui va durer deux ans et qui a été financé à hauteur de 163 963 012 francs, a été lancé sur les fronts baptismaux mercredi lors d’un CRD spécial présidé par le gouverneur Ibrahima Sy, en présence des préfets, de Madame Binta Sarr Ly, des chefs de service et autres partenaires de l’Aprofes.
A noter que l’objectif de ce projet est de promouvoir la participation active des femmes au niveau des Assufor et des comités de santé dans les régions de Kaolack, Diourbel et Kaffrine. Toutefois, l’accent devra être mis sur des audits de genres au niveau des départements des régions concernées, l’amélioration des connaissances des actrices dans les domaines clés du genre, le renforcement en leadership et plaidoyer en rapport avec l’eau et la santé, l’information et la sensibilisation des populations des zones ciblées etc.
Une occasion pour le gouverneur Amadou Sy d’insister sur l’importance de ce projet et le rôle qu’il devra jouer dans le cadre du renforcement des prérogatives de la gent féminine.
Après un exposé de M. Sogui axé sur l’Aprofes d’une par et le projet de l’autre, des interventions des différents partenaires ont permis de relever l’excellent travail abattu dans les régions centres et ailleurs au Sénégal par l’Aprofes qui a parfaitement révolutionné la vie des femmes.
M. CISSE
Le Soleil
Toutefois, il faut reconnaitre que les femmes qui représentent plus de la moitié de population et qui sont les principales usagères des services de santé et de l’eau, sont marginalisées au niveau de ces structures, en dépit de leurs talents de bonnes gestionnaires universellement reconnus.
Cela, naturellement, a des conséquences directes sur la non prise en charge de leurs besoins et un mauvais usage des deniers générés par ces structures.
Pour rectifier le tir, mieux renverser la tendance, l’Association pour la Promotion de la femme sénégalaise, (APROFES) a initié un important projet dénommé : « Intégration de genre et de développement du leadership féminin dans le secteur de l’eau et de la santé ». Localisé au niveau des régions de Diourbel, Kaolack et Kaffrine, ce projet qui va durer deux ans et qui a été financé à hauteur de 163 963 012 francs, a été lancé sur les fronts baptismaux mercredi lors d’un CRD spécial présidé par le gouverneur Ibrahima Sy, en présence des préfets, de Madame Binta Sarr Ly, des chefs de service et autres partenaires de l’Aprofes.
A noter que l’objectif de ce projet est de promouvoir la participation active des femmes au niveau des Assufor et des comités de santé dans les régions de Kaolack, Diourbel et Kaffrine. Toutefois, l’accent devra être mis sur des audits de genres au niveau des départements des régions concernées, l’amélioration des connaissances des actrices dans les domaines clés du genre, le renforcement en leadership et plaidoyer en rapport avec l’eau et la santé, l’information et la sensibilisation des populations des zones ciblées etc.
Une occasion pour le gouverneur Amadou Sy d’insister sur l’importance de ce projet et le rôle qu’il devra jouer dans le cadre du renforcement des prérogatives de la gent féminine.
Après un exposé de M. Sogui axé sur l’Aprofes d’une par et le projet de l’autre, des interventions des différents partenaires ont permis de relever l’excellent travail abattu dans les régions centres et ailleurs au Sénégal par l’Aprofes qui a parfaitement révolutionné la vie des femmes.
M. CISSE
Le Soleil