GESTION ET RESTAURATION DES TERRES DEGRADEES : Un nouveau projet lancé à Kaolack



Une gestion appropriée et bénéfique de l’interface conservation des ressources et production suffisante, c’est dans cette démarche globale que s’inscrit le Projet de gestion et de restauration des terres dégradées du Bassin arachidier (Progert).

Le nouveau programme, parmi les outils de l’Etat en rapport avec le Programme des Nations-unies pour le développement (Pnud), a été lancé la semaine dernière à Kaolack. L’augmentation des rendements agricoles, la gestion des ressources naturelles sont entre autres les objectifs de ce projet. Et selon Pascal Mbaye Diop, l’un des responsables du projet : "il s’agira de minimiser les causes de la dégradation des sols et ses effets sur la structure et l’intégrité fonctionnelle des écosystèmes en adoptant des techniques de gestion durables et de contribuer à l’amélioration des moyens d’existence et les conditions de vie des populations".

Le Progert devrait ainsi contribuer au développement durable du Sénégal, à la préservation de l’intégrité et la stabilité des écosystèmes à travers les actions de lutte contre la dégradation des terres d’une part et des contributions pour la réduction de la pauvreté d’autre part. Le projet interviendra dans les départements de Kaolack dans les villages de Koutal dans Communauté rurale de Ndiaffate, Keur Bame dans la Communauté rurale de Keur Baka, Ngane dans la Communauté rurale de Dya, de Nioro dans le village de Ndimb Birane, Kaymor et à Kaffrine dans le village de Gniby.

Ainsi, souligne Pascal Mbaye Diop : "nous allons impliquer fortement les populations locales, les organisations de producteurs et les collectivités locales dans la mise en oeuvre de la stratégie de base qui est : l’approche paysage. C’est une approche holistique et participative qui prend en compte les dimensions géographiques, techniques, institutionnelles, sociales, et économiques".

Les activités à mettre en œuvre sont réparties dans cinq composantes : développement de technologies novatrices et adaptées pour la restauration de la fertilité des terres de cultures, rationalisation de l’utilisation des écosystèmes sylvopastoraux à travers la promotion des bonnes pratiques et du savoir-faire.

"Il s’agira aussi d’harmoniser les politiques et le partenariat local et de renforcer les capacités de gestion intégrée des terres suivant l’approche paysage et développer des activités génératrices de revenus liées à la gestion durable des terres et de coordonner les interventions de suivis-évaluation", conclut Pascal Mbaye Diop.

Le Soleil

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