Jeune structure ayant démarré ses activités il y a près de 6 mois, l’Office du lac de Guiers (Olag) a lancé un programme d’investissement ambitieux d’un montant de 16 milliards de F Cfa. La révélation a été faite le week-end, par son Directeur général à l’occasion de la visite de terrain effectuée sur l’espace lacustre par le Groupe recherche-environnement presse (Grep).
Le Directeur général de l’office du lac de Guiers, Birane Ndiaye Dièye, se veut clair : le programme triennal d’investissement (Pti) vise essentiellement à réhabiliter les infrastructures de gestion du lac comme le Pont de la Taouey (Richard-Toll), la réserve de Saint-Louis, l’axe Gorom-Lampsar ou encore le Ndiaèl. En somme, tout un réseau hydrographique à moderniser. Il s’agira notamment de réhabiliter, d’ici la fin de l’année en cours, les ouvrages de Richard-Toll et de Keur Momar Sarr (région de Louga). Une manière de leur faire remplir, à fond, les rôles de régulation liés au remplissage et de drainage des eaux. En ce qui concerne le Pont de Richard-Toll, ses vannes ouvertes depuis belle lurette ne se referment plus. Ce qui rend problématique la gestion optimale de l’ouvrage. L’appel d’offres pour la réhabilitation du pont est lancé. L’Office est dans un processus de partenariat avec la Compagnie sucrière sénégalaise (CSS) qui a accepté de financer la moitié des coûts de l’investissement.
Une grande réserve d’eau
Le patron de l’office estime que l’Olag ne compte pas exclusivement sur les ressources publiques pour financer le Pti. L’ambition, c’est aussi de convaincre les bailleurs de fonds pour les amener à accompagner l’Office d’autant plus que, comme le clame Bine Ndiaye Dièye, « le lac de Guiers est l’affaire de tout le monde ». L’espoir est grandement permis puisque la Banque mondiale et le Fonds nordique (coopération danoise) ont déjà participé au financement du Plan de gestion du lac. Considéré comme la plus grande réserve d’eau au Sénégal, le lac de Guiers assure à ce jour 40% des besoins en eau de Dakar. D’ou le caractère prioritaire et urgent de ce plan d’investissement (2011-2013). Pour le responsable de l’Olag, l’une des autres missions d’urgence a trait à la réhabilitation des endiguements et des ouvrages vannés.
A l’heure actuelle, la dégradation des infrastructures de gestion du lac est une réalité tangible. De concert avec le programme ONU Habitat, l’office a déjà démarré un plan d’assainissement des villages environnants polarisés par le lac. Avec un budget 2011 de moins de 500 millions de F Cfa, l’Olag a presque fini d’installer son organigramme pour devenir une réalité nationale.
Mamadou Lamine DIATTA
Le Soleil
Le Directeur général de l’office du lac de Guiers, Birane Ndiaye Dièye, se veut clair : le programme triennal d’investissement (Pti) vise essentiellement à réhabiliter les infrastructures de gestion du lac comme le Pont de la Taouey (Richard-Toll), la réserve de Saint-Louis, l’axe Gorom-Lampsar ou encore le Ndiaèl. En somme, tout un réseau hydrographique à moderniser. Il s’agira notamment de réhabiliter, d’ici la fin de l’année en cours, les ouvrages de Richard-Toll et de Keur Momar Sarr (région de Louga). Une manière de leur faire remplir, à fond, les rôles de régulation liés au remplissage et de drainage des eaux. En ce qui concerne le Pont de Richard-Toll, ses vannes ouvertes depuis belle lurette ne se referment plus. Ce qui rend problématique la gestion optimale de l’ouvrage. L’appel d’offres pour la réhabilitation du pont est lancé. L’Office est dans un processus de partenariat avec la Compagnie sucrière sénégalaise (CSS) qui a accepté de financer la moitié des coûts de l’investissement.
Une grande réserve d’eau
Le patron de l’office estime que l’Olag ne compte pas exclusivement sur les ressources publiques pour financer le Pti. L’ambition, c’est aussi de convaincre les bailleurs de fonds pour les amener à accompagner l’Office d’autant plus que, comme le clame Bine Ndiaye Dièye, « le lac de Guiers est l’affaire de tout le monde ». L’espoir est grandement permis puisque la Banque mondiale et le Fonds nordique (coopération danoise) ont déjà participé au financement du Plan de gestion du lac. Considéré comme la plus grande réserve d’eau au Sénégal, le lac de Guiers assure à ce jour 40% des besoins en eau de Dakar. D’ou le caractère prioritaire et urgent de ce plan d’investissement (2011-2013). Pour le responsable de l’Olag, l’une des autres missions d’urgence a trait à la réhabilitation des endiguements et des ouvrages vannés.
A l’heure actuelle, la dégradation des infrastructures de gestion du lac est une réalité tangible. De concert avec le programme ONU Habitat, l’office a déjà démarré un plan d’assainissement des villages environnants polarisés par le lac. Avec un budget 2011 de moins de 500 millions de F Cfa, l’Olag a presque fini d’installer son organigramme pour devenir une réalité nationale.
Mamadou Lamine DIATTA
Le Soleil