Les populations des quartiers de Guet-Ndar, Santhiaba, Gokhou-Mbathie et autres localités de la Langue de Barbarie ont favorablement accueilli la caravane d’information et de sensibilisation sur les enjeux et perspectives de la gestion intégrée des zones côtières. Lors d’une séance de mobilisation sociale organisée, samedi, à Guet-Ndar, précisément à la place Pointe à Pitre, les professionnels de la pêche ont réitéré leur engagement indéfectible à adhérer massivement à ce programme financé par l’Union européenne pour un coût global de 2,6 milliards FCfa et mis en œuvre par la direction de l’Environnement avec l’appui d’Enda Energie et de Wetlands International.
Mme Cissé Ndèye Fatou Faye d’Enda Energie a rappelé que ce projet intervient à Joal, Mbour, Saint-Louis et Ziguinchor où il compte développer des stratégies de gestion des déchets à travers la dynamisation des Gie chargés de ces opérations.
Le chef du service régional de l’Environnement, Boubacar Dia, s’est réjoui de ce projet qui, selon lui, intervient au moment opportun. Les côtes sénégalaises sont touchées par une série de problèmes environnementaux, notamment l'érosion côtière, les inondations, la salinisation des sols et de l'eau, la dégradation des mangroves et la réduction des stocks de pêche. L'érosion côtière en particulier a été reconnue comme l'un des 4 risques naturels majeurs qui affectent le Sénégal. La vulnérabilité de la zone côtière a été identifiée comme un domaine d'intervention dans le cadre du Programme d'actions national d'adaptation (Pana).
Dans les zones les plus touchées, a-t-il souligné, le littoral recule à raison de 2 mètres par an en moyenne. Bien que ce phénomène ait en partie des causes humaines (l'extraction de sable des plages ou le développement côtier) à côté de celles naturelles (fragilité des sols côtiers), on s’attend à ce que les effets soient exacerbés par les changements climatiques.
Mbagnick Kharachi DIAGNE
Le Soleil
Mme Cissé Ndèye Fatou Faye d’Enda Energie a rappelé que ce projet intervient à Joal, Mbour, Saint-Louis et Ziguinchor où il compte développer des stratégies de gestion des déchets à travers la dynamisation des Gie chargés de ces opérations.
Le chef du service régional de l’Environnement, Boubacar Dia, s’est réjoui de ce projet qui, selon lui, intervient au moment opportun. Les côtes sénégalaises sont touchées par une série de problèmes environnementaux, notamment l'érosion côtière, les inondations, la salinisation des sols et de l'eau, la dégradation des mangroves et la réduction des stocks de pêche. L'érosion côtière en particulier a été reconnue comme l'un des 4 risques naturels majeurs qui affectent le Sénégal. La vulnérabilité de la zone côtière a été identifiée comme un domaine d'intervention dans le cadre du Programme d'actions national d'adaptation (Pana).
Dans les zones les plus touchées, a-t-il souligné, le littoral recule à raison de 2 mètres par an en moyenne. Bien que ce phénomène ait en partie des causes humaines (l'extraction de sable des plages ou le développement côtier) à côté de celles naturelles (fragilité des sols côtiers), on s’attend à ce que les effets soient exacerbés par les changements climatiques.
Mbagnick Kharachi DIAGNE
Le Soleil