La mission de l’Institut africain de la gouvernance (Iag) ne devrait pas être de tout repos. Au regard des nombreux chantiers qui l'attendent dans le domaine de la gouvernance, l'institution a de la matière pour repenser la gouvernance en terre africaine. D'ores et déjà, le Premier ministre du Sénégal lui a indiqué hier cinq principaux chantiers de la refondation de la gouvernance en Afrique pouvant être intégrés dans son programme d'action. Venu présider le lancement des travaux de l'Iag, Souleymane Ndéné Ndiaye a cité ainsi la mise en place d'espaces d'intermédiation pour tous les protagonistes de la gouvernance en Afrique, la prise en compte de la dimension locale pour une gouvernance du développement, la contribution de l'Iag au renforcement de la capacité des Etats africains et de leurs démembrements. Il a aussi mis l'accent sur la nécessité pour l'Iag d'assurer une bonne articulation des échelons de gouvernance aux plans local, national, régional et continental en vue d'une intégration cohérente de l'Afrique. Il a enfin opté pour le renforcement du leadership de l'Union africaine en matière de gouvernance, notamment par la transformation de sa Commission en autorité continentale dotée d'une véritable capacité d'action.
En mettant en exergue ces différents chantiers, le Premier ministre sénégalais a voulu ainsi inviter l'Iag à anticiper les problèmes et les solutions possibles dans le domaine de la gouvernance en Afrique. ‘Il s'agira, pour l'Iag, d'évaluer l'existant, de diagnostiquer nos insuffisances, d'identifier et de disséminer les meilleures pratiques et, surtout, d'anticiper à la fois les problèmes et les solutions possibles’, a-t-il indiqué. Autant de chantiers ouverts sur lesquels l'Iag est attendu. Pour leur réalisation, l'institut peut compter sur le ‘ferme soutien’ du gouvernement du Sénégal qui, selon son chef, a soutenu le projet dès que l'idée a été lancée en 2005. ‘Au lendemain de la première réunion du Comité de pilotage pour la création de l'Iag tenue à Addis-Abéba du 17 au 19 décembre 2005, le président de la République a accepté la proposition de voir le Sénégal abriter le siège de l'institut et s'est engagé à lui offrir toutes les commodités requises pour son bon fonctionnement’, a-t-il tenu à signaler. Sans oublier de mentionner aussi la mise à la disposition de l'institut d'un appui logistique et matériel.
Comme le chef de l'Etat qui ne cesse de le réclamer au sein des différentes institutions internationales, Souleymane Ndéné Ndiaye a aussi plaidé en faveur de l'élaboration, par les Africains et pour eux, de nouveaux modes de gouvernance pour répondre plus efficacement aux défis du développement. Pour lui, c'est seulement à ce prix qu'on pourrait faire face aux crises et écueils qui freinent l'avancée de l'Afrique. Allusion étant faite à la pauvreté, à l'insécurité alimentaire, à la détérioration de l'environnement, à l'instabilité politique et aux conflits ethno-politiques. ‘Malgré les efforts réalisés ces dernières années, le continent africain reste encore confronté à des difficultés dans l'instauration de cette gouvernance du fait de la persistance de certains conflits, de la fragilité des institutions et des velléités de remise en cause des principes démocratiques de dévolution et d'exercice du pouvoir’, a souligné le Premier ministre.Et, parce que les défis à cette aube du troisième millénaire sont nombreux, M. Ndiaye a exhorté les dirigeants à redoubler de vigilance pour consolider les acquis et jeter les bases d'un ancrage solide sur le socle de la démocratie et de la bonne gouvernance, conditions essentielles du développement.
Ndakhté M. GAYE
Wal Fadjri
En mettant en exergue ces différents chantiers, le Premier ministre sénégalais a voulu ainsi inviter l'Iag à anticiper les problèmes et les solutions possibles dans le domaine de la gouvernance en Afrique. ‘Il s'agira, pour l'Iag, d'évaluer l'existant, de diagnostiquer nos insuffisances, d'identifier et de disséminer les meilleures pratiques et, surtout, d'anticiper à la fois les problèmes et les solutions possibles’, a-t-il indiqué. Autant de chantiers ouverts sur lesquels l'Iag est attendu. Pour leur réalisation, l'institut peut compter sur le ‘ferme soutien’ du gouvernement du Sénégal qui, selon son chef, a soutenu le projet dès que l'idée a été lancée en 2005. ‘Au lendemain de la première réunion du Comité de pilotage pour la création de l'Iag tenue à Addis-Abéba du 17 au 19 décembre 2005, le président de la République a accepté la proposition de voir le Sénégal abriter le siège de l'institut et s'est engagé à lui offrir toutes les commodités requises pour son bon fonctionnement’, a-t-il tenu à signaler. Sans oublier de mentionner aussi la mise à la disposition de l'institut d'un appui logistique et matériel.
Comme le chef de l'Etat qui ne cesse de le réclamer au sein des différentes institutions internationales, Souleymane Ndéné Ndiaye a aussi plaidé en faveur de l'élaboration, par les Africains et pour eux, de nouveaux modes de gouvernance pour répondre plus efficacement aux défis du développement. Pour lui, c'est seulement à ce prix qu'on pourrait faire face aux crises et écueils qui freinent l'avancée de l'Afrique. Allusion étant faite à la pauvreté, à l'insécurité alimentaire, à la détérioration de l'environnement, à l'instabilité politique et aux conflits ethno-politiques. ‘Malgré les efforts réalisés ces dernières années, le continent africain reste encore confronté à des difficultés dans l'instauration de cette gouvernance du fait de la persistance de certains conflits, de la fragilité des institutions et des velléités de remise en cause des principes démocratiques de dévolution et d'exercice du pouvoir’, a souligné le Premier ministre.Et, parce que les défis à cette aube du troisième millénaire sont nombreux, M. Ndiaye a exhorté les dirigeants à redoubler de vigilance pour consolider les acquis et jeter les bases d'un ancrage solide sur le socle de la démocratie et de la bonne gouvernance, conditions essentielles du développement.
Ndakhté M. GAYE
Wal Fadjri