L’Institut africain de la gouvernance (Iag) est dans une dynamique de conceptualiser et promouvoir la gouvernance démocratique dans une perspective réellement africaine, situant l’être humain au centre de la régulation de l’espace public dans les pays africains, annonce un communiqué reçu hier à notre rédaction. Dans ce sens, il a conçu un séminaire sur les conceptions actuelles de la gouvernance du développement afin de permettre aux experts de la gouvernance, aux praticiens de la gouvernance des secteurs public et privé, et aux militants de la société civile, d’engager une réflexion sur les grands défis auxquels l’Afrique doit faire face et de proposer des manières de repenser la gouvernance en Afrique, en répondant aux aspirations des peuples pour la paix, les droits de l'Homme et le développement.
Prévue mercredi prochain à Dakar, cette rencontre de trois jours cherche à repenser la gouvernance qui pose beaucoup de torts à l’Afrique parce que n’étant pas adaptée aux besoins des populations qui ont du mal à se l’approprier. ‘La gouvernance en Afrique s’est jusqu’à présent caractérisée par la dimension ‘importée’ de ses contenus et schémas d’action publique, créant de fait une faible appropriation par les populations des institutions et politiques mises en œuvre dans de nombreux pays. Cette situation a aussi provoqué des fragilités qui ont dégénéré dans plusieurs cas en tensions et conflits’, souligne le communiqué. ‘Une des clés de sortie de ce contexte réside indiscutablement dans la volonté des Africains de se réapproprier la définition de leur projet de développement : l’Afrique doit concevoir de nouvelles formes de gouvernance dans lesquelles les différents acteurs se reconnaissent et qui répondent à leurs aspirations. Il ne s’agit pas simplement d’énoncer de nouvelles chartes au sommet ou de produire des énièmes plans d’action, mais de définir, par des processus de dialogue et de négociation inclusifs à partir du local, un ensemble de règles et de dispositifs institutionnels articulant les échelles de gouvernance et fondés sur des valeurs, des principes et de pratiques connus, reconnus et acceptés par tous’, ajoute la même source.
Pour l’Iag, cette refondation de la gouvernance en Afrique exige des transformations profondes des attitudes et aptitudes des acteurs nationaux mais aussi des partenaires au développement ; exige des mécanismes de dialogue novateurs ; des expérimentations politiques et sociales. Il faut, pour cela, s’inspirer des nombreuses dynamiques porteuses en matière de gouvernance qui se manifestent à plusieurs niveaux sur le continent, mais qui restent souvent inconnues et peu reliées.
Ndakhté M. GAYE
Wal Fadjri
Prévue mercredi prochain à Dakar, cette rencontre de trois jours cherche à repenser la gouvernance qui pose beaucoup de torts à l’Afrique parce que n’étant pas adaptée aux besoins des populations qui ont du mal à se l’approprier. ‘La gouvernance en Afrique s’est jusqu’à présent caractérisée par la dimension ‘importée’ de ses contenus et schémas d’action publique, créant de fait une faible appropriation par les populations des institutions et politiques mises en œuvre dans de nombreux pays. Cette situation a aussi provoqué des fragilités qui ont dégénéré dans plusieurs cas en tensions et conflits’, souligne le communiqué. ‘Une des clés de sortie de ce contexte réside indiscutablement dans la volonté des Africains de se réapproprier la définition de leur projet de développement : l’Afrique doit concevoir de nouvelles formes de gouvernance dans lesquelles les différents acteurs se reconnaissent et qui répondent à leurs aspirations. Il ne s’agit pas simplement d’énoncer de nouvelles chartes au sommet ou de produire des énièmes plans d’action, mais de définir, par des processus de dialogue et de négociation inclusifs à partir du local, un ensemble de règles et de dispositifs institutionnels articulant les échelles de gouvernance et fondés sur des valeurs, des principes et de pratiques connus, reconnus et acceptés par tous’, ajoute la même source.
Pour l’Iag, cette refondation de la gouvernance en Afrique exige des transformations profondes des attitudes et aptitudes des acteurs nationaux mais aussi des partenaires au développement ; exige des mécanismes de dialogue novateurs ; des expérimentations politiques et sociales. Il faut, pour cela, s’inspirer des nombreuses dynamiques porteuses en matière de gouvernance qui se manifestent à plusieurs niveaux sur le continent, mais qui restent souvent inconnues et peu reliées.
Ndakhté M. GAYE
Wal Fadjri