Dakar, 6 oct (APS) - Plus de 5200 hectares ont été reboisés depuis le lancement, en 2008 au Sénégal, du projet de la Grande muraille verte (GMV), a révélé le colonel Pape Sarr, en charge du volet reboisement de ce programme.
‘’Nous avons commencé la campagne de reboisement en 2008. On a eu à reboiser 5200 hectares. Si on évalue en pourcentage, ça avoisine les 65%. Mais dans certaines parcelles, nous avons plus de 65% de réussite et d’autres moins que ça. Bref, c’est très tôt de parler de pourcentage’’, a-t-il notamment déclaré dans un entretien avec l’APS.
Projet transcontinental initié par la CEN-SAD, le projet de la Grande muraille verte a été depuis adopté par l’Union Africaine qui l’a présenté comme une réponse africaine à l’avancée du désert. Le président de la République, Me Abdoulaye Wade, est l’un des pères fondateurs dudit projet.
A travers cette initiative, il s’agit de mettre en place un rideau d’arbres qui va de Dakar à Djibouti sur une longueur de 7000 km. En ce qui concerne le Sénégal, le mur va s’élargir à 545 km et va toucher trois régions que sont Louga, Matam et Tambacounda.
‘’La Grande muraille verte va permettre aux populations de recoloniser des espaces abandonnés dus à la rigueur des conditions climatiques et de l’avancée du désert. Elle va aussi permettre aux populations de lutter contre la pauvreté à travers la création de bassins de rétentions et va favoriser la sédentarisation des populations’’, a expliqué Sarr, ingénieur des Eaux et Forets et expert à l’Agence nationale de la GMV.
Selon le colonel Sarr, le Sénégal doit reboiser 40000 hectares par an, ce qui est ‘’énorme’’. ‘’On pense que d’ici dix à quinze ans, c’est faisable. Mais aujourd’hui, avec le développement des nouvelles technologies et dans le cadre de la production in vitro des plantes, cela peut se faire avant cette échéance. La seule difficulté c’est la production de plantes’’, a-t-il relevé.
En août dernier, des étudiants de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) ont participé au reboisement de plantes dans le département de Linguère (région de Louga, nord) dans le cadre de la Grande muraille verte.
‘’En cinq ans, on aura fait une partie de la Grande muraille verte, c’est à dire tout le long de l’axe Leona-Bel-air. On ne va pas tout étouffer. Il y aura des poches à reboiser. On peut faire cinquante milles hectares par an parce que nous avons la capacité et la technicité’’ pour cela, a ajouté le colonel Pape Sarr.
‘’Nous avons commencé la campagne de reboisement en 2008. On a eu à reboiser 5200 hectares. Si on évalue en pourcentage, ça avoisine les 65%. Mais dans certaines parcelles, nous avons plus de 65% de réussite et d’autres moins que ça. Bref, c’est très tôt de parler de pourcentage’’, a-t-il notamment déclaré dans un entretien avec l’APS.
Projet transcontinental initié par la CEN-SAD, le projet de la Grande muraille verte a été depuis adopté par l’Union Africaine qui l’a présenté comme une réponse africaine à l’avancée du désert. Le président de la République, Me Abdoulaye Wade, est l’un des pères fondateurs dudit projet.
A travers cette initiative, il s’agit de mettre en place un rideau d’arbres qui va de Dakar à Djibouti sur une longueur de 7000 km. En ce qui concerne le Sénégal, le mur va s’élargir à 545 km et va toucher trois régions que sont Louga, Matam et Tambacounda.
‘’La Grande muraille verte va permettre aux populations de recoloniser des espaces abandonnés dus à la rigueur des conditions climatiques et de l’avancée du désert. Elle va aussi permettre aux populations de lutter contre la pauvreté à travers la création de bassins de rétentions et va favoriser la sédentarisation des populations’’, a expliqué Sarr, ingénieur des Eaux et Forets et expert à l’Agence nationale de la GMV.
Selon le colonel Sarr, le Sénégal doit reboiser 40000 hectares par an, ce qui est ‘’énorme’’. ‘’On pense que d’ici dix à quinze ans, c’est faisable. Mais aujourd’hui, avec le développement des nouvelles technologies et dans le cadre de la production in vitro des plantes, cela peut se faire avant cette échéance. La seule difficulté c’est la production de plantes’’, a-t-il relevé.
En août dernier, des étudiants de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) ont participé au reboisement de plantes dans le département de Linguère (région de Louga, nord) dans le cadre de la Grande muraille verte.
‘’En cinq ans, on aura fait une partie de la Grande muraille verte, c’est à dire tout le long de l’axe Leona-Bel-air. On ne va pas tout étouffer. Il y aura des poches à reboiser. On peut faire cinquante milles hectares par an parce que nous avons la capacité et la technicité’’ pour cela, a ajouté le colonel Pape Sarr.