Comment se fait-il que « Certains pays anglophones affichent des taux d’inflation beaucoup plus importants que ceux de nos pays, tout en ayant des taux de croissance beaucoup plus importants que les nôtres », comme le rappelait samedi dernier à Dakar, Haguibou Soumaré. Le Président de la Commission de l’Uemoa, présent à Dakar pour les besoins de la réunion des ministres des finances de la zone Franc, soulignait ainsi la nécessité d’évaluer, 20 après, les critères de convergence en vigueur dans la zone Franc.
Comme il l’a rappelé lors d’une rencontre avec la presse, samedi dernier, « Le délai de la révision de ces indicateurs a été reporté plusieurs fois », pour cependant déplorer que « Malheureusement, aujourd’hui en 2013, nous nous sommes rendu compte qu’il faut encore le reporter. » Le président de la Commission de l’Uemoa, Haguibou Soumaré, répondait ainsi à une question sur la pertinence des critères de convergence définis il y a de cela vingt ans, dans le cadre du processus d’intégration économique et monétaire dans lequel se sont engagés les deux unions Uemoa(Union économique et monétaire Ouest-africaine) et Cemac ( ) qui constituent la zone Franc.
« Dans la pratique, nous nous sommes rendu compte que nous avons un retard important concernant la convergence de nos économies », a-t-il expliqué. Aussi, poursuit-il, « Ces indicateurs relatifs par exemple à la masse salariale, au déficit budgétaire, à l’endettement et à l’inflation doivent être l’objet d’une grande réflexion. »
Pour ce qui est de l’Uemoa dont il préside la Commission, la pertinence de ces critères doit, selon M. Soumaré, « être remise en question, d’autant plus que certains pays anglophones affichent des taux d’inflation beaucoup plus importants que ceux de nos pays, tout en ayant des taux de croissance beaucoup plus importants que les nôtres. » Mais la réflexion suscitée lors du dernier conseil des ministres de l’Uemoa, porte en réalité sur les deux unions qui comportent 15 Etats membres dont le Sénégal.
Rappelons tout de même que le programme pluriannuel de convergence, de stabilité et de croissance et de la solidarité de la République au titre de la période 2013-2017 qui a été récemment présenté par le Sénégal, a été rejeté par la Commission de l’Uemoa. Le gouvernement sénégalais n’avait pas présenté un programme qui assure la convergence à l’horizon 2013, du fait que le critère clé, relatif au solde budgétaire de base rapporté au Pib, a atteint un niveau de déficit qui menace tout l’équilibre de la zone.
Malick NDAW
Sud Quotidien
Comme il l’a rappelé lors d’une rencontre avec la presse, samedi dernier, « Le délai de la révision de ces indicateurs a été reporté plusieurs fois », pour cependant déplorer que « Malheureusement, aujourd’hui en 2013, nous nous sommes rendu compte qu’il faut encore le reporter. » Le président de la Commission de l’Uemoa, Haguibou Soumaré, répondait ainsi à une question sur la pertinence des critères de convergence définis il y a de cela vingt ans, dans le cadre du processus d’intégration économique et monétaire dans lequel se sont engagés les deux unions Uemoa(Union économique et monétaire Ouest-africaine) et Cemac ( ) qui constituent la zone Franc.
« Dans la pratique, nous nous sommes rendu compte que nous avons un retard important concernant la convergence de nos économies », a-t-il expliqué. Aussi, poursuit-il, « Ces indicateurs relatifs par exemple à la masse salariale, au déficit budgétaire, à l’endettement et à l’inflation doivent être l’objet d’une grande réflexion. »
Pour ce qui est de l’Uemoa dont il préside la Commission, la pertinence de ces critères doit, selon M. Soumaré, « être remise en question, d’autant plus que certains pays anglophones affichent des taux d’inflation beaucoup plus importants que ceux de nos pays, tout en ayant des taux de croissance beaucoup plus importants que les nôtres. » Mais la réflexion suscitée lors du dernier conseil des ministres de l’Uemoa, porte en réalité sur les deux unions qui comportent 15 Etats membres dont le Sénégal.
Rappelons tout de même que le programme pluriannuel de convergence, de stabilité et de croissance et de la solidarité de la République au titre de la période 2013-2017 qui a été récemment présenté par le Sénégal, a été rejeté par la Commission de l’Uemoa. Le gouvernement sénégalais n’avait pas présenté un programme qui assure la convergence à l’horizon 2013, du fait que le critère clé, relatif au solde budgétaire de base rapporté au Pib, a atteint un niveau de déficit qui menace tout l’équilibre de la zone.
Malick NDAW
Sud Quotidien