Le gouvernement a prévu un investissement de 241,6 milliards de francs Cfa pour redynamiser la Société africaine de raffinage (Sar), a annoncé vendredi à Saly (Mbour, 80 Km de Dakar) le directeur de l’Energie Lamine Thioune, précisant que le planning de cet investissement reste encore à déterminer. ‘Une étude a permis d’évaluer les besoins en investissement (de la Sar) à 369 millions d’euros (241 milliards de francs Cfa)’, a déclaré M. Thioune dans un document lu à l’ouverture d’un atelier du ministère de l’Energie sur les hydrocarbures.
‘Les études de faisabilité de cet investissement sont déjà faites. Concrètement, nous ne savons pas quand le financement sera mobilisé. Il faut que le conseil d’administration de la Sar dont est membre l’Etat du Sénégal recherche le financement et donne une visibilité au planning de cet investissement’, a précisé M. Thioune à l’Aps. Il participe à cet atelier qui se poursuit jusqu’à dimanche. Cet investissement, a-t-il expliqué, permettra à la société constituée de capitaux de l’Etat (66 %) et privés (34 %) de renforcer son équipement tout en augmentant sa capacité de production.
Le projet d’investissement de la Sar entre dans le cadre de la mise en œuvre, depuis février 2008, d’une politique de redynamisation des hydrocarbures au Sénégal, par le biais de la Lettre de politique de développement du secteur de l’énergie (Lpdse) dont s’est dotée le ministère de l’Energie. Cette politique est adoptée pour enrayer ‘les faiblesses de notre système d’approvisionnement’ et faire en sorte que l’arrêt des activités de la Sar, survenu en janvier 2006 et mars 2007, ne se répète plus.
La Sar a contracté ‘une écrasante dette’ de 85 milliards de francs Cfa vis-à-vis de ses fournisseurs et banquiers, selon le Comité national des hydrocarbures et la direction de l’Energie (publics). Selon la direction de l’Energie, le coût des importations d’hydrocarbures du Sénégal est passé de 217 milliards en 2003 à 600 milliards de francs Cfa en 2008. (…) L’Etat du Sénégal cherche à ‘redistribuer’ à des privés les 49 % de sa part de capital qu’il détient à la Sar, indique-t-on de même source.
(Aps)
‘Les études de faisabilité de cet investissement sont déjà faites. Concrètement, nous ne savons pas quand le financement sera mobilisé. Il faut que le conseil d’administration de la Sar dont est membre l’Etat du Sénégal recherche le financement et donne une visibilité au planning de cet investissement’, a précisé M. Thioune à l’Aps. Il participe à cet atelier qui se poursuit jusqu’à dimanche. Cet investissement, a-t-il expliqué, permettra à la société constituée de capitaux de l’Etat (66 %) et privés (34 %) de renforcer son équipement tout en augmentant sa capacité de production.
Le projet d’investissement de la Sar entre dans le cadre de la mise en œuvre, depuis février 2008, d’une politique de redynamisation des hydrocarbures au Sénégal, par le biais de la Lettre de politique de développement du secteur de l’énergie (Lpdse) dont s’est dotée le ministère de l’Energie. Cette politique est adoptée pour enrayer ‘les faiblesses de notre système d’approvisionnement’ et faire en sorte que l’arrêt des activités de la Sar, survenu en janvier 2006 et mars 2007, ne se répète plus.
La Sar a contracté ‘une écrasante dette’ de 85 milliards de francs Cfa vis-à-vis de ses fournisseurs et banquiers, selon le Comité national des hydrocarbures et la direction de l’Energie (publics). Selon la direction de l’Energie, le coût des importations d’hydrocarbures du Sénégal est passé de 217 milliards en 2003 à 600 milliards de francs Cfa en 2008. (…) L’Etat du Sénégal cherche à ‘redistribuer’ à des privés les 49 % de sa part de capital qu’il détient à la Sar, indique-t-on de même source.
(Aps)