INVITATION DE MARIE THÉRÈSE DIEDHIOU AUX JEUNES DIPLÔMÉS : Créer son entreprise au lieu de compter sur le marché de l’emploi



Le directeur général de l’Agence de développement et d’encadrement des petites et moyennes entreprises (Adepme) pense qu’il faut, au Sénégal, un capital risque pour financer les projets présentés par les jeunes et qui sont bancables et rentables. Marie Thérèse Diédhiou s’exprimait à l’occasion d’un atelier organisé par sa structure, en collaboration avec Bem, dans le cadre de la semaine mondiale de l’entreprenariat. C’était samedi dans les locaux de cet établissement.

A l’occasion de la semaine mondiale de l’entreprenariat, l’Agence de développement et d’encadrement des petites et moyennes entreprises (Adepme) a organisé, en collaboration avec Bordeaux management school (Bem) Dakar, un atelier sur le thème : « Créer quand on est jeune : les clés pour réussir ». Une demi-douzaine de jeunes chefs d’entreprise ont été invités pour débattre avec les étudiants sur les clefs de la réussite pour créer et maintenir une entreprise. Selon le directeur général de l’Adepme, l’instauration de la semaine a pour but de susciter le goût de l’entreprenariat chez les jeunes qui sont dans les grandes écoles et autres universités.

D’après Marie Thérèse Diédhiou, il est possible, après les études, de monter sa propre entreprise et de résorber le gap du sous-emploi et du chômage. A son avis, c’est d’autant plus important que la jeunesse le comprenne parce que l’Etat n’est pas en mesure d’employer tous les jeunes sortants des écoles. « C’est un problème mondial », rappelle-t-elle, non sans préciser que l’alternative au sous-emploi des jeunes est l’entreprenariat.

Un groupe d’étudiants de Bem a présenté à l’assistance un projet dénommé Sen’Angrais. L’idée consiste à fabriquer de l’engrais bio à partir des déchets ménagers. Revenant sur leurs expériences, Khadim Diop, Adama Jeng, Ngoné Mbengue, Taïbou Diatta, Ndeye Ndiaye Jeng, Marième Fall, tous jeunes chefs d’entreprises, ont fait savoir aux étudiants que la création et la survie d’une entreprise nécessitent des valeurs comme le rêve, la valeur ajoutée, l’humilité, l’amour de ce qu’on fait, le goût du risque, le sacrifice, le désir d’être riche, la non improvisation, l’audace, etc. La semaine mondiale est une initiative de la fondation Kaufman.

Ignorance des instruments du gouvernement

En entrant cette année dans ce mouvement, l’Adepme a fait du Sénégal le 92e pays membres. Désormais, explique son directeur général, l’Adepme va annuellement organiser cette semaine pour faire de l’éveil, vulgariser l’idée d’entreprenariat et faire en sorte que les étudiants qui sortent des universités et autres grandes écoles « n’aillent plus sur le marché de l’emploi mais créent leurs propres entreprises ».

Le directeur de l’Adepme a expliqué que, souvent, les sortants des universités et autres grandes écoles n’ont pas à leur disposition l’information et les instruments nécessaires pour créer des entreprises. « Souvent, ils sont ignorants des instruments mis en place par le gouvernement sénégalais », souligne-t-elle. Par rapport au financement, le directeur de l’Adepme a dit qu’il est prévu dans le dispositif la création d’un fonds de garantie et la transformation du Fonds de promotion économique (Fpe) en banque avec des taux d’intérêt assez alléchants. Il y a aussi, soutient-elle, le fonds logé au ministère de l’Entreprenariat féminin et de la Microfinance lancé récemment par le ministre de tutelle et qui « va être doté de plusieurs milliards ».

Toutefois, Mme Diédhiou a insisté sur la nécessité d’avoir des « capital risqueurs » acceptant de prendre les risques de financer les « star-up », c’est-à-dire des gens qui croient aux projets des jeunes et qui acceptent de les financer. « Ça existe dans tous les pays, le financement des projets bancables et rentables ! ».

Selon Mme Diédhiou, au Sénégal, les banques ne financent pas les « star-up ». Elle les invite à le faire, « avec l’encadrement de l’Adepme et des autres structures d’encadrement existantes ».

L’Adepme, a rappelé également son directeur général, valorise la production locale, encourage la transformation des céréales locales et la consommation locale, promeut les exportations.

Aly DIOUF
Le Soleil

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Economie du développement


Commentaires articles

1.Posté par TAIBOU DIATTA le 14/12/2010 11:14
merci ALY ,je pense le message est bien passé. Les jeunes doivent s'investir dans l'entrepreneuriat afin de trouver des possibilités de réduire sensiblement, à même erradiquer le sous emploi dont ils sont victimes. Il faut aussi, à mon avis promouvoir l'entrepreunariat social, qui est un grenier non exploiter en terme d'emplois et de possibilité d'émancipation sociale, de servir sa communauté.
je salue au passage mes amis intervenants à l'occasion de cette journée riche en échanges et l'ensemble de la presse présente à l'occasion de nos différentes interventions ( ENEA, UCAD et BEM, pour le compte de l'ADEPME.Encore une foi vive l'entrepreneuriat.

2.Posté par séne le 03/01/2011 22:05
(SFAT) SOUTENIR LES FEMMES ARTISANES
DE TOUBA
ADRESSE SIEGE SOCIAL TOUBA NIARY PNEU
ROUTE DE TALY BOU BESS
Email : zeynasene2009@live.fr
Tel : 76 593 81 29 76 695 71 55



Le regroupement des artisans de touba représenté par Monsieur Ibrahima séne le créancier de
(S FA T) soutenir les femmes artisanes de Touba, à été créé par le chef de L’atelier Touba menuiserie sene meuble Monsieur Ibrahima séne :
j ai constaté des femmes àTouba qui veulent travailler mais qui n ont pas de moyens ni de formation. Ainsi moi monsieur Ibrahima Séne et le regroupement des artisans de Touba ont lancé un projet le 08 mars 2010 à Touba.Je fais aux femmes des petits prêts sans intérét : 10 000F à 50 000FCFA

Je veux que tous les secteurs financiers, les Banques, les bailleurs de fonds, les sociétés qui luttent contre la pauvreté, qui gérent le développement de notre pays, nous soutiennent car aujourd hui des centaines de femmes sollicitent auprés de moi des préts

J ai dépensé plus de trois million 3 000 000 F CFA) pour soutenir les femmes et je suis arrivé à épuiser tous mes fonds :

Messiers et dames dans l attente d une suite favorable à notre demande d aide recevez l expression de nos honorables remerciements anticipés

Ibrahima séne le secrétaire général de (SFAT)

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