Une trentaine d’élus, présidents de conseils ruraux s’engagent à offrir plus de dynamisme au programme national de lutte contre la malnutrition dans leurs collectivités respectives. Ainsi en alternative aux précédents programmes multisectoriels poursuivis par certains acteurs (Ministère de la santé et de la prévention, organisations communautaires de base, mouvements associatifs, organisations non gouvernementales), les élus locaux de la région de Kaolack veulent aujourd’hui prendre en charge l’essentiel des questions relatives au programme de lutte contre la malnutrition.
C’est en effet une question qui figure depuis quelques années dans la rubrique des compétences transférées aux institutions locales, mais n’a jamais connu de résultats, encore moins la vulgarisation qu’on devait lui accorder au sein des institutions locales. Dans la plupart des collectivités locales du pays, la prise en charge de la question relative à la malnutrition dans les zones reculées est quasi ineffective pour faute d’une sensibilisation large au vrai sens du terme.
Ainsi la rencontre du vendredi 2 avril dernier, tenue à Kaolack par la cellule nationale de lutte contre la malnutrition, était une occasion de tirer les conclusions de la première phase du programme, dont le financement est assuré par l’union européenne à la hauteur de 15 millions de dollars Us soit une enveloppe de près d’un milliard de francs Cfa. Il s’agissait aussi lors de cette rencontre de dégager les nouvelles orientations qui permettront aux élus de disposer de l’ensemble des atouts ouvrant toutes les portes de réussite à cette seconde phase du programme.
Ces atouts tournent en effet autour de l’information des populations, de la sensibilisation, de la formation ou du renforcement des capacités des acteurs investis. Toutefois dans cette volonté mixte de concocter le maximum de résultats à partir des institutions locales, la cellule nationale de lutte contre la malnutrition estime aussi nécessaire d’entrer en partenariat avec l’association nationale des présidents de conseil rural (ANCR). L’occasion était aussi de mettre en place ce protocole avec l’Ancr afin de pérenniser ce programme.
Abdoulaye FALL
Sud Quotidien
C’est en effet une question qui figure depuis quelques années dans la rubrique des compétences transférées aux institutions locales, mais n’a jamais connu de résultats, encore moins la vulgarisation qu’on devait lui accorder au sein des institutions locales. Dans la plupart des collectivités locales du pays, la prise en charge de la question relative à la malnutrition dans les zones reculées est quasi ineffective pour faute d’une sensibilisation large au vrai sens du terme.
Ainsi la rencontre du vendredi 2 avril dernier, tenue à Kaolack par la cellule nationale de lutte contre la malnutrition, était une occasion de tirer les conclusions de la première phase du programme, dont le financement est assuré par l’union européenne à la hauteur de 15 millions de dollars Us soit une enveloppe de près d’un milliard de francs Cfa. Il s’agissait aussi lors de cette rencontre de dégager les nouvelles orientations qui permettront aux élus de disposer de l’ensemble des atouts ouvrant toutes les portes de réussite à cette seconde phase du programme.
Ces atouts tournent en effet autour de l’information des populations, de la sensibilisation, de la formation ou du renforcement des capacités des acteurs investis. Toutefois dans cette volonté mixte de concocter le maximum de résultats à partir des institutions locales, la cellule nationale de lutte contre la malnutrition estime aussi nécessaire d’entrer en partenariat avec l’association nationale des présidents de conseil rural (ANCR). L’occasion était aussi de mettre en place ce protocole avec l’Ancr afin de pérenniser ce programme.
Abdoulaye FALL
Sud Quotidien