Les débats budgétaires en général n’impliquent guère les populations, encore moins les représentants de l’État. Ils sont souvent organisés en catimini, sans aucune organisation réelle, une situation qui laisse toujours émerger d’énormes difficultés pour les organisations partenaires de se retrouver dans le cadre des priorités, mais aussi aux communautés rurales elles-mêmes de pouvoir définir d’une manière consensuelle les secteurs prioritaires pour chaque année budgétaire. Ainsi, en partenariat avec le ministère de la Décentralisation et des collectivités locales, le Projet pour le développement local (Prodel) vient de terminer un séminaire ouvert à 26 collectivités locales des régions du bassin arachidier.
Cette rencontre de partage sur le processus d’organisation des débats budgétaires, à laquelle participaient plusieurs présidents de conseil rural et d’autres élus, était surtout destinée à trouver de nouvelles méthodes d’organisation permettant aux communautés de faire montre de plus d’objectivité, de rigueur, mais surtout de sérieux dans ces sessions qui constituent un moment essentiel, pour ne pas dire le facteur le plus important de la décentralisation et du développement local. C’est en effet un séminaire qui a été précédé par une étude menée au préalable sur un certain nombre de collectivités réparties entre les régions de Kaolack, Kaffrine et Fatick, en faveur d’un diagnostic complet de la tenue de ces genres de débats dans les collectivités.
L’intérêt particulier visé à travers cette étude, comme il a été illustré par les initiateurs du projet, est surtout de venir en urgence à un déficit technique qui caractérise aujourd’hui la tenue des sessions budgétaires nettement opposées aux principes posés par l’article 344 du code des collectivités locales. « Première réunion du conseil local sur le budget à venir, réunion dont l’objectif est de faire l’inventaire des principales sources de recettes de la collectivité locale pour inspirer et guider l’ordonnateur local dans sa mission d’élaboration du projet de budget », le débat d’orientation budgétaire, tel qu’il est perçu dans les collectivités, bute sur de multiples obstacles, la non constance des débats d’orientation budgétaire.
A cela s’ajoutent l’infiltration de la politique politicienne dans les débats, l’analphabétisme empêchant d’aller en profondeurs dans les débats techniques, la quasi absence de sanction pour la non tenue des Dob, la non restitution du compte administratif de la gestion passée, entre autres. Ainsi, pour l’État et ses partenaires, l’ensemble de ces questions parmi tant d’autres, mérite des solutions appropriées.
Ces solutions présentées sous forme d’un modèle consistent en effet de mettre à la disposition de chaque collectivité un comité de pilotage regroupant toutes les forces vives de la collectivité, de prendre toujours soin d’organiser l’examen du compte administratif et celui de gestion avant le moment du débat d’orientation budgétaire. Aussi est-il proposé dans ce même rapport d’étude, l’impératif de s’appuyer sur les chefs de village et délégués de quartier pour la réalisation d’un document résumant l’ensemble des aspirations populaires.
S’agissant du volet financier, il a été également retenu pour les collectivités de s’appuyer sur le service des domaines et du trésor public pour réaliser un document englobant les opportunités de recettes pour chaque année et pour chaque collectivité. A l’issu de chaque session, il est aussi proposé dans cette même rubrique une documentation pour chaque participant.
Sud Quotidien
Cette rencontre de partage sur le processus d’organisation des débats budgétaires, à laquelle participaient plusieurs présidents de conseil rural et d’autres élus, était surtout destinée à trouver de nouvelles méthodes d’organisation permettant aux communautés de faire montre de plus d’objectivité, de rigueur, mais surtout de sérieux dans ces sessions qui constituent un moment essentiel, pour ne pas dire le facteur le plus important de la décentralisation et du développement local. C’est en effet un séminaire qui a été précédé par une étude menée au préalable sur un certain nombre de collectivités réparties entre les régions de Kaolack, Kaffrine et Fatick, en faveur d’un diagnostic complet de la tenue de ces genres de débats dans les collectivités.
L’intérêt particulier visé à travers cette étude, comme il a été illustré par les initiateurs du projet, est surtout de venir en urgence à un déficit technique qui caractérise aujourd’hui la tenue des sessions budgétaires nettement opposées aux principes posés par l’article 344 du code des collectivités locales. « Première réunion du conseil local sur le budget à venir, réunion dont l’objectif est de faire l’inventaire des principales sources de recettes de la collectivité locale pour inspirer et guider l’ordonnateur local dans sa mission d’élaboration du projet de budget », le débat d’orientation budgétaire, tel qu’il est perçu dans les collectivités, bute sur de multiples obstacles, la non constance des débats d’orientation budgétaire.
A cela s’ajoutent l’infiltration de la politique politicienne dans les débats, l’analphabétisme empêchant d’aller en profondeurs dans les débats techniques, la quasi absence de sanction pour la non tenue des Dob, la non restitution du compte administratif de la gestion passée, entre autres. Ainsi, pour l’État et ses partenaires, l’ensemble de ces questions parmi tant d’autres, mérite des solutions appropriées.
Ces solutions présentées sous forme d’un modèle consistent en effet de mettre à la disposition de chaque collectivité un comité de pilotage regroupant toutes les forces vives de la collectivité, de prendre toujours soin d’organiser l’examen du compte administratif et celui de gestion avant le moment du débat d’orientation budgétaire. Aussi est-il proposé dans ce même rapport d’étude, l’impératif de s’appuyer sur les chefs de village et délégués de quartier pour la réalisation d’un document résumant l’ensemble des aspirations populaires.
S’agissant du volet financier, il a été également retenu pour les collectivités de s’appuyer sur le service des domaines et du trésor public pour réaliser un document englobant les opportunités de recettes pour chaque année et pour chaque collectivité. A l’issu de chaque session, il est aussi proposé dans cette même rubrique une documentation pour chaque participant.
Sud Quotidien