Kaolack : le Forum civil en bouclier contre la corruption
Kaolack, 13 fév (APS) - Le Centre de gouvernance participative (CGP) du Forum civil de Kaolack (Centre) entend ériger les citoyens en boucliers contre le phénomène de la corruption, a indiqué son coordonnateur, Mamadou Beïdy Dieng.
"Nous avons invité des délégués de quartiers, des chefs de service, etc. à cette rencontre commémorant la Journée internationale de lutte contre la corruption, afin qu'ils nous servent de relais à la base dans ce combat contre ce fléau", a souligné M. Dieng. Il s'exprimait dans le cadre d'un atelier organisé le même jour sur ce sujet.
"Nous voulons dénoncer la loi du silence, le genre d'omerta sur ce mal de la société qui doit être combattu sous toutes ses formes", a déclaré le coordonnateur du CGP du Forum civil. Selon lui, les populations doivent prendre conscience des méfaits de la corruption, pour les dénoncer et les combattre.
"Nous attendons par ailleurs une application stricte des textes de loi sur la corruption et des sanctions appropriées aux corrupteurs et aux corrompus par le régime qui a mis sur pied un ministère de la Bonne gouvernance", a dit M. Dieng.
Une telle rencontre vise à sensibiliser les populations sur les méfaits de la corruption, a pour sa part relevé le magistrat Amadou Soumaré, juge d'instruction au Tribunal régional de Kaolack.
"Il s'agit de partager (sur cette question) parce que les Sénégalais ignorent ou ne connaissent pas bien les dispositions pénales qui, pourtant, répriment sévèrement jusqu'à 10 ans de prison aussi bien le corrupteur que le corrompu", a indiqué le magistrat, qui a exposé sur le cadre juridique de répression de la corruption.
Les participants à ce panel du Forum civil ont échangé avec un médecin à la retraite, des religieux et un Inspecteur de l'enseignement sur la corruption.
PON/BK/DND
"Nous avons invité des délégués de quartiers, des chefs de service, etc. à cette rencontre commémorant la Journée internationale de lutte contre la corruption, afin qu'ils nous servent de relais à la base dans ce combat contre ce fléau", a souligné M. Dieng. Il s'exprimait dans le cadre d'un atelier organisé le même jour sur ce sujet.
"Nous voulons dénoncer la loi du silence, le genre d'omerta sur ce mal de la société qui doit être combattu sous toutes ses formes", a déclaré le coordonnateur du CGP du Forum civil. Selon lui, les populations doivent prendre conscience des méfaits de la corruption, pour les dénoncer et les combattre.
"Nous attendons par ailleurs une application stricte des textes de loi sur la corruption et des sanctions appropriées aux corrupteurs et aux corrompus par le régime qui a mis sur pied un ministère de la Bonne gouvernance", a dit M. Dieng.
Une telle rencontre vise à sensibiliser les populations sur les méfaits de la corruption, a pour sa part relevé le magistrat Amadou Soumaré, juge d'instruction au Tribunal régional de Kaolack.
"Il s'agit de partager (sur cette question) parce que les Sénégalais ignorent ou ne connaissent pas bien les dispositions pénales qui, pourtant, répriment sévèrement jusqu'à 10 ans de prison aussi bien le corrupteur que le corrompu", a indiqué le magistrat, qui a exposé sur le cadre juridique de répression de la corruption.
Les participants à ce panel du Forum civil ont échangé avec un médecin à la retraite, des religieux et un Inspecteur de l'enseignement sur la corruption.
PON/BK/DND
