Kédougou, 7 mai (APS) - Un projet d’assistance directe pour le retrait et la réinsertion des enfants dans les sites d’orpaillage de la région de Kédougou a retiré 50 enfants de l’extraction artisanale de l’or, pour identifier avec eux de meilleurs projet de vie, notamment par le retour à l’école, a indiqué mardi Issa Saka, coordonnateur du Projet de lutte contre la traite des personnes à l’ONUDC.
Interpellé sur l’existence de perspectives de solution à la question des enfants orpailleurs, Issa Saka a indiqué que des solutions sont en train d’être mises en œuvre avec l’ONG ''La Lumière’’ qui s’active dans le secteur. Cela, à travers le projet d’assistance directe pour le retrait et la réinsertion des enfants dans les sites d’orpaillage.
Ce projet, qui vient de démarrer, a été financé à hauteur de près 20 millions de francs CFA, pour sa phase pilote prévue sur 12 mois, a indiqué Issa Saka, lors de la visite du site d’orpaillage du village de Kharakhéna, pris d’assaut depuis quelque deux mois par les chercheurs d’or.
Il a dit qu'un centre d’accueil et de réinsertion a été réalisé, dans ce cadre.
Une autre subvention de sept millions de francs CFA s’ajoutera aux 20 millions déjà débloqués, a dit Issa Saka.
Commentant les conditions de travail et d’existence qui prévalent dans le village de Kharakhéna, M. Saka a dit : ‘’Ce sont des conditions où des enfants ne devraient pas se retrouver’’.
"Ce sont des situations assez difficiles pour des adultes, encore plus pour des enfants’’, a-t-il fait remarquer au milieu de centaines de puits creusés par des orpailleurs de diverses nationalités en pleine brousse.
" L’environnement est hostile, il n’y a pas de salubrité. Les enfants entrent dans des puits d’une profondeur minimale de 25 mètres et il n’y a pas de sécurité’’, a encore relevé M. Saka.
Tout en étant ‘’exploités’’, en aidant des adultes à s’enrichir, ces enfants s’exposent à des dangers multiples liés entre autres à l’utilisation de produits toxiques, comme le mercure et le cyanure dans l’exploitation du métal précieux, a-t-il indiqué.
ADI/ASG
Interpellé sur l’existence de perspectives de solution à la question des enfants orpailleurs, Issa Saka a indiqué que des solutions sont en train d’être mises en œuvre avec l’ONG ''La Lumière’’ qui s’active dans le secteur. Cela, à travers le projet d’assistance directe pour le retrait et la réinsertion des enfants dans les sites d’orpaillage.
Ce projet, qui vient de démarrer, a été financé à hauteur de près 20 millions de francs CFA, pour sa phase pilote prévue sur 12 mois, a indiqué Issa Saka, lors de la visite du site d’orpaillage du village de Kharakhéna, pris d’assaut depuis quelque deux mois par les chercheurs d’or.
Il a dit qu'un centre d’accueil et de réinsertion a été réalisé, dans ce cadre.
Une autre subvention de sept millions de francs CFA s’ajoutera aux 20 millions déjà débloqués, a dit Issa Saka.
Commentant les conditions de travail et d’existence qui prévalent dans le village de Kharakhéna, M. Saka a dit : ‘’Ce sont des conditions où des enfants ne devraient pas se retrouver’’.
"Ce sont des situations assez difficiles pour des adultes, encore plus pour des enfants’’, a-t-il fait remarquer au milieu de centaines de puits creusés par des orpailleurs de diverses nationalités en pleine brousse.
" L’environnement est hostile, il n’y a pas de salubrité. Les enfants entrent dans des puits d’une profondeur minimale de 25 mètres et il n’y a pas de sécurité’’, a encore relevé M. Saka.
Tout en étant ‘’exploités’’, en aidant des adultes à s’enrichir, ces enfants s’exposent à des dangers multiples liés entre autres à l’utilisation de produits toxiques, comme le mercure et le cyanure dans l’exploitation du métal précieux, a-t-il indiqué.
ADI/ASG