Dakar, 9 aout (APS) – Le ministre de l’Agriculture Khadim Guèye a préconisé, lundi à Dakar, une politique de maîtrise de l’eau combinée avec la mise en place d’infrastructures rurales pour pallier les insuffisances notées dans ce secteur.
"La non maitrise de l’eau constitue l’une des contraintes fondamentales de l’agriculture sénégalaise", a noté M. Guèye, présidant le lancement officiel du Guide de développement communautaire par une exploitation rationnelle de l’eau du forage, en partenariat avec l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) et la direction de l’Analyse, de la Prévoyance et des statistiques (DAPS).
"Les superficies irriguées demeurent très faibles et inégalement réparties entre les différentes zones agro-écologiques du pays", de sorte que "la majorité des producteurs n’ont que peu de possibilités de s’adonner à des activités agricoles en dehors de l’hivernage", a-t-il indiqué.
"Il est impératif de mettre en œuvre une politique de maitrise de l’eau par la poursuite des aménagements hydroagricoles mais également la mise en place d’infrastructures hydrauliques rurales autour desquelles pourront être développées des activités de production", a suggéré le ministre de l’Agriculture.
Cette politique, a-t-il précisé, "devrait corriger le déséquilibre dans la répartition géographique des investissements publics dans le secteur agricole", mais "aussi promouvoir les bonnes pratiques en matière d’utilisation rationnelle et durable des ressources en eau."
Selon lui, c’est dans cette perspective "que s’inscrit le Projet de développement rural durable (PDRD) qui a réussi à développer des activités agricoles grâce à l’exploitation rationnelle des excédents d’eau des forages dans les régions de Louga et Thiès."
"La maitrise de l’eau apparaît comme une condition fondamentale pour la conduite d’activités de développement dans le monde rural", a soutenu, la directrice de la DAPS, Maimouna Lô Guèye, présente à cette cérémonie.
"Le PDRD s’inscrit parfaitement dans cette dynamique. D’une durée de 37 mois (mars 2008-février 2011), il a pour objectif de valoriser les excédents d’eau du forage dans des activités de développement communautaires", a-t-il expliqué.
Par ailleurs, la directrice a expliqué que "l’objectif du guide est de retracer les différentes étapes de la mise en œuvre du PDRD et de faciliter son appropriation par tous les acteurs du développement communautaire."
L’ambassadeur intérimaire du Japon au Sénégal Tamotsu Ikezaki a pour sa part affirmé que "si la coopération japonaise a tenu à l’élaboration d’un Guide, c’est pour que cette expérience unique soit capitalisée en tant que guide de développement communautaire." "Le meilleur moyen de transfert de savoir, c’est le guide", a-t-il poursuivi.
MSA/BK
"La non maitrise de l’eau constitue l’une des contraintes fondamentales de l’agriculture sénégalaise", a noté M. Guèye, présidant le lancement officiel du Guide de développement communautaire par une exploitation rationnelle de l’eau du forage, en partenariat avec l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) et la direction de l’Analyse, de la Prévoyance et des statistiques (DAPS).
"Les superficies irriguées demeurent très faibles et inégalement réparties entre les différentes zones agro-écologiques du pays", de sorte que "la majorité des producteurs n’ont que peu de possibilités de s’adonner à des activités agricoles en dehors de l’hivernage", a-t-il indiqué.
"Il est impératif de mettre en œuvre une politique de maitrise de l’eau par la poursuite des aménagements hydroagricoles mais également la mise en place d’infrastructures hydrauliques rurales autour desquelles pourront être développées des activités de production", a suggéré le ministre de l’Agriculture.
Cette politique, a-t-il précisé, "devrait corriger le déséquilibre dans la répartition géographique des investissements publics dans le secteur agricole", mais "aussi promouvoir les bonnes pratiques en matière d’utilisation rationnelle et durable des ressources en eau."
Selon lui, c’est dans cette perspective "que s’inscrit le Projet de développement rural durable (PDRD) qui a réussi à développer des activités agricoles grâce à l’exploitation rationnelle des excédents d’eau des forages dans les régions de Louga et Thiès."
"La maitrise de l’eau apparaît comme une condition fondamentale pour la conduite d’activités de développement dans le monde rural", a soutenu, la directrice de la DAPS, Maimouna Lô Guèye, présente à cette cérémonie.
"Le PDRD s’inscrit parfaitement dans cette dynamique. D’une durée de 37 mois (mars 2008-février 2011), il a pour objectif de valoriser les excédents d’eau du forage dans des activités de développement communautaires", a-t-il expliqué.
Par ailleurs, la directrice a expliqué que "l’objectif du guide est de retracer les différentes étapes de la mise en œuvre du PDRD et de faciliter son appropriation par tous les acteurs du développement communautaire."
L’ambassadeur intérimaire du Japon au Sénégal Tamotsu Ikezaki a pour sa part affirmé que "si la coopération japonaise a tenu à l’élaboration d’un Guide, c’est pour que cette expérience unique soit capitalisée en tant que guide de développement communautaire." "Le meilleur moyen de transfert de savoir, c’est le guide", a-t-il poursuivi.
MSA/BK