Dakar, 8 nov(APS) - Le Japon doit faire plus d’efforts en augmentant son aide publique au développement pour les pays africains, a estimé, lundi à Dakar, l’ancien directeur général de l’UNESCO, Koïchiro Matsuura, tout en invitant son pays à accompagner cette aide par des investissements.
Animant une conférence sur la coopération entre l’Afrique et le Japon au cours des cinquante dernières années, il a rappelé que le Japon a su tirer beaucoup d’avantages de l’aide au développement après la deuxième guerre mondiale pour survivre et se reconstruire.
Toutefois, il ne faut pas encourager une dépendance permanente à l’aide au développement, a-t-il déconseillé.
L’ancien directeur général de l’UNESCO se dit assez optimiste quant à l’évolution de la coopération entre l’Afrique et le Japon, expliquant que beaucoup de progrès ont été notés au cours de ces cinquante dernières années.
‘’Je suis convaincu que cette tendance va continuer pour les prochaines années, étant donné la tradition forte qui lie le peuple japonais et le peuple africain’’, a-t-il assuré, affirmant qu’il faut toutefois continuer à faire des efforts des deux côtés.
M. Matsuura, né en 1937 à Tokyo (Japon), a étudié le droit dans son pays, puis l’économie à Haverford College, en Pennsylvanie (Etats-Unis), avant de se lancer dans une carrière diplomatique, à partir de 1959.
Il a été directeur général des affaires d’Amérique du Nord (1990) dans son pays, ministre adjoint aux Affaires étrangères (1992-1994), ambassadeur du Japon en France en 1994 et directeur général de la coopération économique (1998).
Il a été pendant un an, jusqu’en novembre 1999, président du Comité du patrimoine mondial de l’UNESCO, avant d’être élu à la tête de cette institution, qu’il a dirigée de 1999 à 2009.Il est docteur honoris causa de l’UCAD depuis 2007.
ASB/ASG
Animant une conférence sur la coopération entre l’Afrique et le Japon au cours des cinquante dernières années, il a rappelé que le Japon a su tirer beaucoup d’avantages de l’aide au développement après la deuxième guerre mondiale pour survivre et se reconstruire.
Toutefois, il ne faut pas encourager une dépendance permanente à l’aide au développement, a-t-il déconseillé.
L’ancien directeur général de l’UNESCO se dit assez optimiste quant à l’évolution de la coopération entre l’Afrique et le Japon, expliquant que beaucoup de progrès ont été notés au cours de ces cinquante dernières années.
‘’Je suis convaincu que cette tendance va continuer pour les prochaines années, étant donné la tradition forte qui lie le peuple japonais et le peuple africain’’, a-t-il assuré, affirmant qu’il faut toutefois continuer à faire des efforts des deux côtés.
M. Matsuura, né en 1937 à Tokyo (Japon), a étudié le droit dans son pays, puis l’économie à Haverford College, en Pennsylvanie (Etats-Unis), avant de se lancer dans une carrière diplomatique, à partir de 1959.
Il a été directeur général des affaires d’Amérique du Nord (1990) dans son pays, ministre adjoint aux Affaires étrangères (1992-1994), ambassadeur du Japon en France en 1994 et directeur général de la coopération économique (1998).
Il a été pendant un an, jusqu’en novembre 1999, président du Comité du patrimoine mondial de l’UNESCO, avant d’être élu à la tête de cette institution, qu’il a dirigée de 1999 à 2009.Il est docteur honoris causa de l’UCAD depuis 2007.
ASB/ASG