Kolda, 4 mai (APS) - Un atelier de sensibilisation et de consultation sur la "gestion rationnelle" des ressources en eau du bassin de l’Anambé et des zones traversées par le fleuve Casamance s’est ouvert mercredi à Kolda, a constaté le correspondant de l’APS.
A l’initiative du gouvernement sénégalais, à travers la Direction de la gestion et de la planification des ressources en eau, les consultations prévues lors de cet atelier visent à mieux faire comprendre aux acteurs les principes de la gestion intégrée des ressources en eau.
La rencontre est également destinée à mettre en exergue l’importance d’une approche participative dans la définition et la conduite des actions de mise en valeur et de gestion des ressources en eau, ainsi que le rôle central de la femme et des jeunes dans la gestion et la sauvegarde de l’eau.
"Appuyé par ses partenaires au développement notamment la coopération canadienne et la société civile sénégalaise (Partenariat national de l’eau du Sénégal), le gouvernement souhaite à travers ce plan contribuer à la mise en œuvre d’une gestion intégrée des ressources en eau", a expliqué Antoine Diockel Thiaw du projet d’étude sur la mise en œuvre du Plan d’action de gestion intégrée des ressources en eau du Sénégal (PAGIRE).
Selon lui, cette gestion doit être adaptée au contexte national sur la base des réalités locales, tout en "respectant les principes reconnus au plan international en matière de gestion durable et écologiquement rationnelle des ressources en eau".
Pour atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) dans les domaines de l’eau potable et de l’assainissement, le gouvernement du Sénégal a entrepris entre 2004 et 2007 l’élaboration de son Plan d’action de gestion des ressources en eau (PAGIRE).
Ainsi, dans la région de Kolda, malgré les acquis et l’importance du système hydraulique basé sur la présence de cours d’eau, l’accès à l’eau potable constitue "un véritable problème", avec un taux d’accès à l’eau potable de 37 pour cent contre un taux d’adduction de 13 pour cent, selon le rapport du projet d’étude PAGIRE. Il fait également état d’un taux de branchement particulier évalué à 1 pour cent.
A cela s’ajoutent les difficultés rencontrées par les éleveurs dans certaines zones pour abreuver leurs animaux, notamment pendant la saison sèche, sans compter le tarissement des zones rizicoles, ce qui rend quasi impossible la pratique de cultures hors saisons.
MG/BK
A l’initiative du gouvernement sénégalais, à travers la Direction de la gestion et de la planification des ressources en eau, les consultations prévues lors de cet atelier visent à mieux faire comprendre aux acteurs les principes de la gestion intégrée des ressources en eau.
La rencontre est également destinée à mettre en exergue l’importance d’une approche participative dans la définition et la conduite des actions de mise en valeur et de gestion des ressources en eau, ainsi que le rôle central de la femme et des jeunes dans la gestion et la sauvegarde de l’eau.
"Appuyé par ses partenaires au développement notamment la coopération canadienne et la société civile sénégalaise (Partenariat national de l’eau du Sénégal), le gouvernement souhaite à travers ce plan contribuer à la mise en œuvre d’une gestion intégrée des ressources en eau", a expliqué Antoine Diockel Thiaw du projet d’étude sur la mise en œuvre du Plan d’action de gestion intégrée des ressources en eau du Sénégal (PAGIRE).
Selon lui, cette gestion doit être adaptée au contexte national sur la base des réalités locales, tout en "respectant les principes reconnus au plan international en matière de gestion durable et écologiquement rationnelle des ressources en eau".
Pour atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) dans les domaines de l’eau potable et de l’assainissement, le gouvernement du Sénégal a entrepris entre 2004 et 2007 l’élaboration de son Plan d’action de gestion des ressources en eau (PAGIRE).
Ainsi, dans la région de Kolda, malgré les acquis et l’importance du système hydraulique basé sur la présence de cours d’eau, l’accès à l’eau potable constitue "un véritable problème", avec un taux d’accès à l’eau potable de 37 pour cent contre un taux d’adduction de 13 pour cent, selon le rapport du projet d’étude PAGIRE. Il fait également état d’un taux de branchement particulier évalué à 1 pour cent.
A cela s’ajoutent les difficultés rencontrées par les éleveurs dans certaines zones pour abreuver leurs animaux, notamment pendant la saison sèche, sans compter le tarissement des zones rizicoles, ce qui rend quasi impossible la pratique de cultures hors saisons.
MG/BK