Mbodiène (Mbour), 20 mars (APS) – L’Agence nationale de la recherche scientifique appliquée (ANRSA) veut pousser les élèves à ''aimer'' les sciences en général et les sciences de la terre en particulier, a indiqué, mercredi à Mbodiène (Mbour), sa directrice générale Aïssatou Sophie Gladima Siby.
‘’Nous voulons sensibiliser les élèves à connaître et à aimer les sciences, en général, les sciences de la terre, en particulier. Nous voulons aussi renforcer les capacités dans le domaine des sciences de la terre pour une gestion rationnelle des ressources géologiques et du patrimoine géologique au service de la société’’, a dit Mme Siby.
Elle s’exprimait à la l’occasion de la célébration de la journée mondiale des sciences de la terre, à Mbodiène où elle présidait une conférence sur le thème : ‘’Les sciences de la terre pour un développement durable et une bonne gestion des catastrophes naturelles’’.
Selon elle, ''quand on parle de géologie, les gens ont souvent tendance à penser qu’il s’agit de pétrole et de roche. Or il n’y a pas que ces deux entités-là. Il y a plusieurs aspects qui sont souvent mis en veilleuse et qui, malheureusement, ont des conséquences incommensurables, telles que les inondations et autres catastrophes naturelles''. Elle estime qu’il faudrait ''revisiter le cadre de vie'' au Sénégal.
‘’Nous assistons à une dégradation de nos terres, parce que tout simplement l’aspect terre n’est pas pris en compte. C’est pour ainsi dire que les sciences de la terre sont à la base de tout’’, a indiqué la DG de l’ANRSA.
‘’Nous, membres de l’association africaine des femmes en géoscience (AAWG), avons jugé utile de mettre en place, au niveau mondial, un réseau et nous comptons beaucoup sur les lycées du Sénégal, sur nos jeunes mais aussi et surtout sur nos jeunes filles’’, a dit Mme Siby.
Selon elle, ''l’une des gangrènes du système éducatif sénégalais c’est la déperdition scolaire des filles qui, de plis en plus, abandonnent très tôt les études''.
‘’Avec l’initiative des femmes en géoscience, nous essaierons de faire la promotion de la scolarisation des filles et leur maintien jusqu’en fin de cycle, tout en continuant à faire des travaux ménagers’’, a insisté Mme Siby pour qui ''la voie de salut pour atteindre cet objectif reste l’enseignement-apprentissage des sciences de la terre''.
‘’Nous sommes prêtes aussi à accompagner la mise en place d’un réseau de lycées en sciences de la terre partout au Sénégal. Et le lycée Léopold Sédar Senghor de Joal-Fadiouth a le privilège d’être le premier sur lequel nous comptons nous appuyer pour la mise en œuvre d’un tel projet, avec l’appui des étudiants en géologie qui ont déjà mis en place leur réseau. Les enseignants aussi seront mis à contribution’’, a-t-elle fait savoir.
ADE/AD
‘’Nous voulons sensibiliser les élèves à connaître et à aimer les sciences, en général, les sciences de la terre, en particulier. Nous voulons aussi renforcer les capacités dans le domaine des sciences de la terre pour une gestion rationnelle des ressources géologiques et du patrimoine géologique au service de la société’’, a dit Mme Siby.
Elle s’exprimait à la l’occasion de la célébration de la journée mondiale des sciences de la terre, à Mbodiène où elle présidait une conférence sur le thème : ‘’Les sciences de la terre pour un développement durable et une bonne gestion des catastrophes naturelles’’.
Selon elle, ''quand on parle de géologie, les gens ont souvent tendance à penser qu’il s’agit de pétrole et de roche. Or il n’y a pas que ces deux entités-là. Il y a plusieurs aspects qui sont souvent mis en veilleuse et qui, malheureusement, ont des conséquences incommensurables, telles que les inondations et autres catastrophes naturelles''. Elle estime qu’il faudrait ''revisiter le cadre de vie'' au Sénégal.
‘’Nous assistons à une dégradation de nos terres, parce que tout simplement l’aspect terre n’est pas pris en compte. C’est pour ainsi dire que les sciences de la terre sont à la base de tout’’, a indiqué la DG de l’ANRSA.
‘’Nous, membres de l’association africaine des femmes en géoscience (AAWG), avons jugé utile de mettre en place, au niveau mondial, un réseau et nous comptons beaucoup sur les lycées du Sénégal, sur nos jeunes mais aussi et surtout sur nos jeunes filles’’, a dit Mme Siby.
Selon elle, ''l’une des gangrènes du système éducatif sénégalais c’est la déperdition scolaire des filles qui, de plis en plus, abandonnent très tôt les études''.
‘’Avec l’initiative des femmes en géoscience, nous essaierons de faire la promotion de la scolarisation des filles et leur maintien jusqu’en fin de cycle, tout en continuant à faire des travaux ménagers’’, a insisté Mme Siby pour qui ''la voie de salut pour atteindre cet objectif reste l’enseignement-apprentissage des sciences de la terre''.
‘’Nous sommes prêtes aussi à accompagner la mise en place d’un réseau de lycées en sciences de la terre partout au Sénégal. Et le lycée Léopold Sédar Senghor de Joal-Fadiouth a le privilège d’être le premier sur lequel nous comptons nous appuyer pour la mise en œuvre d’un tel projet, avec l’appui des étudiants en géologie qui ont déjà mis en place leur réseau. Les enseignants aussi seront mis à contribution’’, a-t-elle fait savoir.
ADE/AD