Lomé (Togo), 21 nov (APS) - L’aquaculture peut constituer une alternative pour la sécurité alimentaire en Afrique, à condition que cette activité ne soit pas basée seulement sur la pisciculture, a soutenu Francisco Mary, un responsable de l’ONG allemande "Pain pour le Monde-Service protestant de développement".
L’aquaculture "est en train de se développer en Afrique, mais il faut être très prudent, parce que si on veut augmenter la consommation en Afrique, il ne faut surtout pas faire de l’aquaculture qui compte sur la pisciculture", a-t-il dit.
Francisco Mary participait à une rencontre organisée à Lomé (Togo) par la Confédération africaine des organisations professionnelles de la pêche artisanale (CAOPA), dimanche à Lomé (Togo), en perspective de la Journée mondiale de la pêche que cette structure va commémorer lundi dans la capitale togolaise.
"Il faut faire la différence entre l’aquaculture et la pisciculture et éviter l’accroissement d’une aquaculture qui dépend de la nourriture à base de farine de poisson. Il ne sert à rien de produire un kilogramme de poissons qui consomment cinq à dix kilogrammes de poissons. Cela ne garantit pas une sécurité alimentaire", a soutenu M. Mary.
Selon lui, "50% du poisson du poisson africain n’est pas consommé en Afrique, mais dans d’autres pays, notamment ceux du Nord industrialisés où il y a une véritable surpêche".
S’y ajoute qu’il y a "une grande bataille mondiale en Amérique Latine, au Bengladesh et ailleurs, contre l’aquaculture, parce que la destruction des mangroves occasionnent toujours la destruction de la ressource halieutique. Parce que les juvéniles sont dans les mangroves", a-t-il par ailleurs fait remarquer.
De plus en plus, les investisseurs viennent dans les zones côtières pour faire de l’aquaculture à base de la farine de poisson, a-t-il déploré.
Aussi Francisco Mary demande-t-il au Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) de faire attention au type d’aquaculture à promouvoir en Afrique, de manière à éviter de faire une aquaculture à base de farine de produits halieutiques.
Dans ce cas, l’aquaculture produirait "des poissons qui ne pourront jamais être consommés (...)’’, a fait valoir ce responsable de l’ONG "Pain pour le Monde-Service protestant de développement".
L’aquaculture "est en train de se développer en Afrique, mais il faut être très prudent, parce que si on veut augmenter la consommation en Afrique, il ne faut surtout pas faire de l’aquaculture qui compte sur la pisciculture", a-t-il dit.
Francisco Mary participait à une rencontre organisée à Lomé (Togo) par la Confédération africaine des organisations professionnelles de la pêche artisanale (CAOPA), dimanche à Lomé (Togo), en perspective de la Journée mondiale de la pêche que cette structure va commémorer lundi dans la capitale togolaise.
"Il faut faire la différence entre l’aquaculture et la pisciculture et éviter l’accroissement d’une aquaculture qui dépend de la nourriture à base de farine de poisson. Il ne sert à rien de produire un kilogramme de poissons qui consomment cinq à dix kilogrammes de poissons. Cela ne garantit pas une sécurité alimentaire", a soutenu M. Mary.
Selon lui, "50% du poisson du poisson africain n’est pas consommé en Afrique, mais dans d’autres pays, notamment ceux du Nord industrialisés où il y a une véritable surpêche".
S’y ajoute qu’il y a "une grande bataille mondiale en Amérique Latine, au Bengladesh et ailleurs, contre l’aquaculture, parce que la destruction des mangroves occasionnent toujours la destruction de la ressource halieutique. Parce que les juvéniles sont dans les mangroves", a-t-il par ailleurs fait remarquer.
De plus en plus, les investisseurs viennent dans les zones côtières pour faire de l’aquaculture à base de la farine de poisson, a-t-il déploré.
Aussi Francisco Mary demande-t-il au Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) de faire attention au type d’aquaculture à promouvoir en Afrique, de manière à éviter de faire une aquaculture à base de farine de produits halieutiques.
Dans ce cas, l’aquaculture produirait "des poissons qui ne pourront jamais être consommés (...)’’, a fait valoir ce responsable de l’ONG "Pain pour le Monde-Service protestant de développement".