Le Forum social mondial (Fsm) qui vient d’être clôturé a été une occasion pour ‘Aide et Action’ de tirer la sonnette d’alarme. L’Ong qui a participé à cette rencontre a, en effet, alerté sur l’urgence de l’éducation pour le développement dans un monde où 72 millions d’enfants n’ont toujours pas accès à l’école.
(Correspondance) - A l’occasion du Fsm, dix ans après les engagements de Dakar pour l’éducation et quelques mois après le Sommet du ‘Millénaire + 10’ à New York (septembre 2010), ‘Aide et Action’ a tiré la sonnette d’alarme pour l’éducation. Selon l’Ong, seul un enfant sur trois est scolarisé à Madagascar, près d’un enfant sur deux travaille dans certains Etats de l’Inde, chez les populations les plus démunies. Dans le communiqué qui nous est parvenu, Tiké Ndiaye déclare : ‘Alors que les statistiques d’accès à l’école commençaient à se redresser, depuis 2009, c’est l’éducation de millions d’enfants qui est suspendue aux coupes des budgets sociaux dans le monde du fait de la crise.’ Ainsi, ‘Aide et Action International’ a publié deux études sur le monde de l’après-crise en 2010 intitulées ‘l’impact de la crise économique sur la scolarisation des enfants’ et ‘Omd 2015 : le mirage’. Les problématiques ont tourné de ces deux questions : avec une éducation affaiblie comment se reconstruire après une catastrophe de l’ampleur de la crise financière et économique de 2008 ; Quel avenir pour les plus démunis dans ce contexte ? A Dakar, les équipes d’ ’Aide et Action’ en Afrique ont tenté, avec leurs partenaires, de trouver des solutions.
A cet effet, ‘Aide et Action’, dans le cadre de sa participation au Fsm, selon Tiké Ndiaye, chargée de communication de cette Ong française, a organisé deux panels pour enrichir les deux études réalisées. Le premier panel, tenu le mercredi 09 février a porté sur ‘L’impact de la crise économique sur la scolarisation des enfants’. Animé par le Pr Massène Sène, Chercheur à l’Ifan, le panel a vu la participation d’éminentes personnalités : le Pr Abdou Salam Fall, Responsable du Laboratoire de Sociologie à l’Ucad, Djibril Ndiaye Diouf, Directeur de la Planification et de la Réforme de l’éducation et de Alioune Badara Ndiaye, Responsable du suivi évaluation de ‘Aide et Action’ Afrique de l’Ouest. Le panel a permis d’enrichir et d’approfondir les conclusions de l’étude, dira le modérateur, Hamidou Soukouna, Coordinateur de ‘Aide et Action’ Sénégal. En effet, les idées développées par les panélistes et les échanges engagés avec les participants ont permis de faire une photographie de l’impact de la crise économique sur l’éducation au Sénégal selon différentes perceptions mais aussi et surtout d’analyser la question sous l’angle de la crise des modèles de réussite et de l’inadaptation des systèmes éducatif.
Le jeudi 10 février, le second panel présenté par ‘Aide et Action’ a permis de discuter de l’étude ‘ Omd 2015: le mirage’. Egalement animé par le Professeur Abdou Salam Fall et Ousmane Diallo de ‘Aide et Action’, le panel a été modéré par Hélène Rama Niang, Responsable Internationale de la Thématique Education des filles et des femmes de ‘Aide et Action’. A la fin du panel, les participants ont exhorté l’Ong à renforcer sa stratégie de vulgarisation de cet ouvrage qui présente un grand intérêt pour les populations qui ont une connaissance limitée sur les enjeux autour des Omd alors qu’elles en sont les bénéficiaires.
Par ailleurs, afin de donner la parole aux jeunes générations, ‘Aide et Action’, en marge de son exposition qui s’est déroulée durant toute la période du Forum, a organisé un atelier avec des enfants venant de ces écoles d’intervention. Il leur a été ainsi offert un espace d’expression à travers des dessins, des sketches et autres types d’animation sur les rêves qu’ils nourrissent pour le futur. Dix ans après le Forum de Dakar pour l’Education, ‘Aide et Action’ réitère son engagement à agir pour un monde où la dignité est assurée par toutes et tous, femmes, hommes et enfants, grâce à l’éducation, levier du développement humain.
Cheikh DIENG
Wal Fadjri
(Correspondance) - A l’occasion du Fsm, dix ans après les engagements de Dakar pour l’éducation et quelques mois après le Sommet du ‘Millénaire + 10’ à New York (septembre 2010), ‘Aide et Action’ a tiré la sonnette d’alarme pour l’éducation. Selon l’Ong, seul un enfant sur trois est scolarisé à Madagascar, près d’un enfant sur deux travaille dans certains Etats de l’Inde, chez les populations les plus démunies. Dans le communiqué qui nous est parvenu, Tiké Ndiaye déclare : ‘Alors que les statistiques d’accès à l’école commençaient à se redresser, depuis 2009, c’est l’éducation de millions d’enfants qui est suspendue aux coupes des budgets sociaux dans le monde du fait de la crise.’ Ainsi, ‘Aide et Action International’ a publié deux études sur le monde de l’après-crise en 2010 intitulées ‘l’impact de la crise économique sur la scolarisation des enfants’ et ‘Omd 2015 : le mirage’. Les problématiques ont tourné de ces deux questions : avec une éducation affaiblie comment se reconstruire après une catastrophe de l’ampleur de la crise financière et économique de 2008 ; Quel avenir pour les plus démunis dans ce contexte ? A Dakar, les équipes d’ ’Aide et Action’ en Afrique ont tenté, avec leurs partenaires, de trouver des solutions.
A cet effet, ‘Aide et Action’, dans le cadre de sa participation au Fsm, selon Tiké Ndiaye, chargée de communication de cette Ong française, a organisé deux panels pour enrichir les deux études réalisées. Le premier panel, tenu le mercredi 09 février a porté sur ‘L’impact de la crise économique sur la scolarisation des enfants’. Animé par le Pr Massène Sène, Chercheur à l’Ifan, le panel a vu la participation d’éminentes personnalités : le Pr Abdou Salam Fall, Responsable du Laboratoire de Sociologie à l’Ucad, Djibril Ndiaye Diouf, Directeur de la Planification et de la Réforme de l’éducation et de Alioune Badara Ndiaye, Responsable du suivi évaluation de ‘Aide et Action’ Afrique de l’Ouest. Le panel a permis d’enrichir et d’approfondir les conclusions de l’étude, dira le modérateur, Hamidou Soukouna, Coordinateur de ‘Aide et Action’ Sénégal. En effet, les idées développées par les panélistes et les échanges engagés avec les participants ont permis de faire une photographie de l’impact de la crise économique sur l’éducation au Sénégal selon différentes perceptions mais aussi et surtout d’analyser la question sous l’angle de la crise des modèles de réussite et de l’inadaptation des systèmes éducatif.
Le jeudi 10 février, le second panel présenté par ‘Aide et Action’ a permis de discuter de l’étude ‘ Omd 2015: le mirage’. Egalement animé par le Professeur Abdou Salam Fall et Ousmane Diallo de ‘Aide et Action’, le panel a été modéré par Hélène Rama Niang, Responsable Internationale de la Thématique Education des filles et des femmes de ‘Aide et Action’. A la fin du panel, les participants ont exhorté l’Ong à renforcer sa stratégie de vulgarisation de cet ouvrage qui présente un grand intérêt pour les populations qui ont une connaissance limitée sur les enjeux autour des Omd alors qu’elles en sont les bénéficiaires.
Par ailleurs, afin de donner la parole aux jeunes générations, ‘Aide et Action’, en marge de son exposition qui s’est déroulée durant toute la période du Forum, a organisé un atelier avec des enfants venant de ces écoles d’intervention. Il leur a été ainsi offert un espace d’expression à travers des dessins, des sketches et autres types d’animation sur les rêves qu’ils nourrissent pour le futur. Dix ans après le Forum de Dakar pour l’Education, ‘Aide et Action’ réitère son engagement à agir pour un monde où la dignité est assurée par toutes et tous, femmes, hommes et enfants, grâce à l’éducation, levier du développement humain.
Cheikh DIENG
Wal Fadjri