’exprimant lors d’un point de presse tenu hier, mercredi 26 août, dans les locaux de l’organisation qu’elle dirige, Mme Yolande Duhem, directrice de la Sfi pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, a souligné les récentes transactions de financement du commerce extérieur, les relations régionales de la Sfi et son engagement à développer ses opérations dans le secteur de l’énergie.
Au nombre des principales transactions de la Sfi au Sénégal et en Afrique de l’Ouest pendant l’année fiscale 2009, il faut compter une ligne de financement du commerce extérieur de 2 millions de dollars fournie à Ecobank Sénégal, dans le cadre d’un financement régional de plus de 200 millions de dollars à Ecobank Transnational Inc (Eti). La Sfi se fixe comme objectif, au Sénégal, de soutenir les infrastructures, particulièrement dans le secteur de l’énergie.
La filiale de la Banque mondiale a déjà investi dans le projet indépendant de production d’énergie de Kounoune et devrait fournir un soutien supplémentaire à l’électrification dans les zones rurales du pays. Ces dernières années, la Sfi a changé son orientation en Afrique. Au cours de l’exercice budgétaire clôturé en juin 2003, par exemple, elle n’avait que 140 millions de dollars d’investissements dans 10 pays africains.
Au cours de l’exercice budgétaire clôturé en juin 2009, l’organisation a augmenté ses investissements en Afrique subsaharienne à 1,8 milliard de dollars, pour atteindre 30 pays. En même temps, elle a augmentée ses emplois et ses activités dans la région. En 2002 la structure avait un personnel dans trois pays africains. Aujourd’hui, la Sfi a des emplois dans 18 pays du continent. En 2008, le bureau à Dakar est devenu le centre régional de la Sfi pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Cette présence accrue dans toute la région a contribuée à la croissance de ses investissements. « Nous avons déjà un portefeuille de projets d’investissement d’un montant de 80 millions de dollars au Sénégal » pouvait-t-on lire dans un document de l’organisation.
L’investissement de la Sfi en Afrique subsaharienne a augmenté de 32 % durant l’exercice fiscal 2009, a déclaré la directrice, atteignant ainsi 1, 8 milliards de dollars soit 990 milliards de F Cfa.
Le nombre de projets financés par la Sfi a augmenté de 60 % par rapport à l’année 2008, a souligné Mme Duhem. Un total de 93 projets a ainsi été financé et plus de 90 % de ces investissements ont été réalisés « dans les pays IDA ».
Au vu des informations données par la directrice de la Sfi, l’Afrique de l’ouest et du centre occupe la première place en terne d’investissement de la Sfi. En effet, selon Mme Yolande Duhem, 60 % des investissements réalisés en Afrique subsaharienne ont été consacrés à ces zones. Yolande Duhem a fait savoir que le nombre de pays bénéficiaires a, également, augmenté passant ainsi de 25 pays en 2008 à 30 en 2009. Sur les 1,8 milliards de dollars investis en Afrique, la Sfi indique qu’elle a « fourni un milliard de dollars en nouveaux financements à des entreprises en Afrique de l’Ouest et du Centre, soit 58 % ».
Sur un tout autre plan, la filiale de la Banque mondiale a « créé un nouveau fonds privé qui investira dans le secteur de la santé en Afrique ». Ce fond a « levé 57 millions de dollars lors de la première clôture ». Yolande Duhem souligne, par ailleurs, que les dépenses totales au titre de l’activité services-conseil ont atteint 37, 6 millions de dollars contre 29, 7 millions, l’année précédente.
La Sfi a annoncé en mai dernier qu’elle s’est associée à d’autres institutions financières internationales afin de mobiliser au moins 15 milliards de dollars au cours des deux à trois prochaines années en vue d’atténuer l’impact de la crise financière mondiale sur l’Afrique.
La Sfi contribuera à hauteur d’au moins un milliard de dollars pour promouvoir le commerce, renforcer l’assise financière des banques, promouvoir les microcrédits dans la micro finance, et augmenter les crédits proposés aux projets d’infrastructures et autres secteurs réels de l’économie confrontés à un manque de liquidités disponibles
Sud Quotidien
Au nombre des principales transactions de la Sfi au Sénégal et en Afrique de l’Ouest pendant l’année fiscale 2009, il faut compter une ligne de financement du commerce extérieur de 2 millions de dollars fournie à Ecobank Sénégal, dans le cadre d’un financement régional de plus de 200 millions de dollars à Ecobank Transnational Inc (Eti). La Sfi se fixe comme objectif, au Sénégal, de soutenir les infrastructures, particulièrement dans le secteur de l’énergie.
La filiale de la Banque mondiale a déjà investi dans le projet indépendant de production d’énergie de Kounoune et devrait fournir un soutien supplémentaire à l’électrification dans les zones rurales du pays. Ces dernières années, la Sfi a changé son orientation en Afrique. Au cours de l’exercice budgétaire clôturé en juin 2003, par exemple, elle n’avait que 140 millions de dollars d’investissements dans 10 pays africains.
Au cours de l’exercice budgétaire clôturé en juin 2009, l’organisation a augmenté ses investissements en Afrique subsaharienne à 1,8 milliard de dollars, pour atteindre 30 pays. En même temps, elle a augmentée ses emplois et ses activités dans la région. En 2002 la structure avait un personnel dans trois pays africains. Aujourd’hui, la Sfi a des emplois dans 18 pays du continent. En 2008, le bureau à Dakar est devenu le centre régional de la Sfi pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Cette présence accrue dans toute la région a contribuée à la croissance de ses investissements. « Nous avons déjà un portefeuille de projets d’investissement d’un montant de 80 millions de dollars au Sénégal » pouvait-t-on lire dans un document de l’organisation.
L’investissement de la Sfi en Afrique subsaharienne a augmenté de 32 % durant l’exercice fiscal 2009, a déclaré la directrice, atteignant ainsi 1, 8 milliards de dollars soit 990 milliards de F Cfa.
Le nombre de projets financés par la Sfi a augmenté de 60 % par rapport à l’année 2008, a souligné Mme Duhem. Un total de 93 projets a ainsi été financé et plus de 90 % de ces investissements ont été réalisés « dans les pays IDA ».
Au vu des informations données par la directrice de la Sfi, l’Afrique de l’ouest et du centre occupe la première place en terne d’investissement de la Sfi. En effet, selon Mme Yolande Duhem, 60 % des investissements réalisés en Afrique subsaharienne ont été consacrés à ces zones. Yolande Duhem a fait savoir que le nombre de pays bénéficiaires a, également, augmenté passant ainsi de 25 pays en 2008 à 30 en 2009. Sur les 1,8 milliards de dollars investis en Afrique, la Sfi indique qu’elle a « fourni un milliard de dollars en nouveaux financements à des entreprises en Afrique de l’Ouest et du Centre, soit 58 % ».
Sur un tout autre plan, la filiale de la Banque mondiale a « créé un nouveau fonds privé qui investira dans le secteur de la santé en Afrique ». Ce fond a « levé 57 millions de dollars lors de la première clôture ». Yolande Duhem souligne, par ailleurs, que les dépenses totales au titre de l’activité services-conseil ont atteint 37, 6 millions de dollars contre 29, 7 millions, l’année précédente.
La Sfi a annoncé en mai dernier qu’elle s’est associée à d’autres institutions financières internationales afin de mobiliser au moins 15 milliards de dollars au cours des deux à trois prochaines années en vue d’atténuer l’impact de la crise financière mondiale sur l’Afrique.
La Sfi contribuera à hauteur d’au moins un milliard de dollars pour promouvoir le commerce, renforcer l’assise financière des banques, promouvoir les microcrédits dans la micro finance, et augmenter les crédits proposés aux projets d’infrastructures et autres secteurs réels de l’économie confrontés à un manque de liquidités disponibles
Sud Quotidien