Le sous-programme Pepam-Ida a été officiellement lancé hier, en marge des revues régionales 2010 du Programme eau potable et Assainissement du millénaire (Pepam) qui tenues à Saint-Louis. Financé à hauteur de 26 milliards par la Banque Mondiale, il permettra la réalisation de plusieurs projets d’envergure pour résoudre les problèmes d’accès à l’eau potable et à l’assainissement des populations des régions de Saint-Louis et Matam et du département de Bakel.
Cette rencontre qui rentre dans le cadre des revues régionales 2010, pour partager avec les acteurs locaux sur la feuille de route du Pepam revue, s’est déroulée en présence du Directeur de cabinet du ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, de la Construction et de l’Hydraulique, des techniciens du ministère et de l’ensemble des parties prenantes. Elle a été mise à profit pour lancer officiellement la composante Ida dans le cadre du Pepam, essentiellement consacrée à la zone de Saint-Louis, Matam et au département de Bakel. Le coordonnateur du Pepam, Mouhamed Fadel Ndaw, a rappelé la pertinence de ce sous-programme qui permettra globalement d’augmenter le niveau d’accès à des services durables d’eau et d’assainissement dans les zones rurales et urbaines, et contribuer à la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) relatifs à l’eau et à l’assainissement. Il a, en outre, indiqué que plusieurs projets sont prévus dans la composante accès à l’eau potable avec, entre autres, des unités de traitement pour alimenter plusieurs villages à partir des eaux de surface, la pose de 10.000 branchements particuliers et la réalisation de 19.100 branchements sociaux, sans compter les piézomètres, les forages, les extensions réseaux et les stations de traitement d’eau. Pour le volet assainissement, M. Ndaw a également annoncé la réalisation de 7.900 branchements domiciliaires, la construction de 17.500 latrines et de 70 blocs sanitaires.
Satisfaction totale pour l’hydraulique urbaine
Chargé de projet à la Banque mondiale, Matar Fall a souligné l’importance de ce sous-programme Pepam IDA d’un budget global de 26 milliards qui vont être investis de 2010 à 2015 pour permettre de garantir et d’améliorer un accès durable et satisfaisant à l’eau potable pour la population du bassin du fleuve Sénégal, mais aussi d’élever le taux d’accès à un assainissement adéquat pour les populations rurales des régions de Saint Louis et de Matam et du département de Bakel. Selon lui, ce lancement visait à informer tout le monde du contenu, des objectifs du programme, des attentes et des modalités de sa mise en œuvre. M. Fall est revenu sur les performances du Sénégal en matière d’hydraulique urbaine. « C’est la satisfaction totale parce que le Sénégal a pratiquement atteint la desserte en eau universelle en matière d’eau potable en milieu urbain et figure aujourd’hui au premier rang des pays du sud du Sahara en matière de desserte par branchement », a-t-il indiqué en exhortant le gouvernement et tous les acteurs à maintenir ce cap, surtout dans la perspective de la préparation des réformes de deuxième génération du secteur hydraulique urbain et de l’assainissement que la Banque Mondiale a décidé d’appuyer à travers ce programme.
Des efforts pour satisfaire les populations sans accès
Dans un exposé, le chargé du suivi contrôle du programme est largement revenu sur la situation de l’accès à l’eau potable et à l’assainissement en milieu urbain et rural dans la région de Saint-Louis. Selon Amadou Diallo, le taux d’accès global à l’eau potable dans la région de Saint-Louis a été établi à 81%. Ce qui, selon lui, permet à la région d’occuper la quatrième place en matière d’accès au niveau national et la seconde pour l’accès par adduction d’eau.
Cependant, il a souligné une légère dispersion dans la distribution de ce taux par zone géographique et par mode d’approvisionnement à l’eau potable, avec le département de Dagana qui reste la zone la moins bien lotie. D’après M. Diallo, des efforts devront encore être faits pour satisfaire les 19% des populations qui sont aujourd’hui sans accès. Par rapport à la distribution du taux d’accès à l’eau potable en fonction des communautés rurales, M. Diallo a relevé une dispersion assez visible, d’où la nécessité de maintenir les efforts de rééquilibrage.
S’agissant de la couverture géographique, le taux global à l’eau potable dans la région de Saint-Louis a été établi, selon les estimations, à 67% et M. Diallo a plaidé pour un intérêt de plus en plus stratégique pour combler le gap de l’approvisionnement des localités à population très faible (-1000 hbts avec 145 d’entre elles sans accès).
Si pour l’assainissement, le taux d’accès des ménages en milieu rural est estimé en mars 2010 à 47,5%, la progression de la desserte, à en croire M. Diallo, est assez intéressante avec une contribution assez marquée lors des dernières années, cela grâce au projet d’assainissement des villages riverains du Lac de Guiers appuyé par les Ongs telle Plan International.
Toutefois, le chargé du suivi espère qu’avec les nouvelles réalisations du sous-programme Pepam-ida et les interventions attendues des différentes Ong, le taux d’accès sera sensiblement amélioré.
Saliou F. Lo et Samba O. Fall
Le Soleil
Cette rencontre qui rentre dans le cadre des revues régionales 2010, pour partager avec les acteurs locaux sur la feuille de route du Pepam revue, s’est déroulée en présence du Directeur de cabinet du ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, de la Construction et de l’Hydraulique, des techniciens du ministère et de l’ensemble des parties prenantes. Elle a été mise à profit pour lancer officiellement la composante Ida dans le cadre du Pepam, essentiellement consacrée à la zone de Saint-Louis, Matam et au département de Bakel. Le coordonnateur du Pepam, Mouhamed Fadel Ndaw, a rappelé la pertinence de ce sous-programme qui permettra globalement d’augmenter le niveau d’accès à des services durables d’eau et d’assainissement dans les zones rurales et urbaines, et contribuer à la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) relatifs à l’eau et à l’assainissement. Il a, en outre, indiqué que plusieurs projets sont prévus dans la composante accès à l’eau potable avec, entre autres, des unités de traitement pour alimenter plusieurs villages à partir des eaux de surface, la pose de 10.000 branchements particuliers et la réalisation de 19.100 branchements sociaux, sans compter les piézomètres, les forages, les extensions réseaux et les stations de traitement d’eau. Pour le volet assainissement, M. Ndaw a également annoncé la réalisation de 7.900 branchements domiciliaires, la construction de 17.500 latrines et de 70 blocs sanitaires.
Satisfaction totale pour l’hydraulique urbaine
Chargé de projet à la Banque mondiale, Matar Fall a souligné l’importance de ce sous-programme Pepam IDA d’un budget global de 26 milliards qui vont être investis de 2010 à 2015 pour permettre de garantir et d’améliorer un accès durable et satisfaisant à l’eau potable pour la population du bassin du fleuve Sénégal, mais aussi d’élever le taux d’accès à un assainissement adéquat pour les populations rurales des régions de Saint Louis et de Matam et du département de Bakel. Selon lui, ce lancement visait à informer tout le monde du contenu, des objectifs du programme, des attentes et des modalités de sa mise en œuvre. M. Fall est revenu sur les performances du Sénégal en matière d’hydraulique urbaine. « C’est la satisfaction totale parce que le Sénégal a pratiquement atteint la desserte en eau universelle en matière d’eau potable en milieu urbain et figure aujourd’hui au premier rang des pays du sud du Sahara en matière de desserte par branchement », a-t-il indiqué en exhortant le gouvernement et tous les acteurs à maintenir ce cap, surtout dans la perspective de la préparation des réformes de deuxième génération du secteur hydraulique urbain et de l’assainissement que la Banque Mondiale a décidé d’appuyer à travers ce programme.
Des efforts pour satisfaire les populations sans accès
Dans un exposé, le chargé du suivi contrôle du programme est largement revenu sur la situation de l’accès à l’eau potable et à l’assainissement en milieu urbain et rural dans la région de Saint-Louis. Selon Amadou Diallo, le taux d’accès global à l’eau potable dans la région de Saint-Louis a été établi à 81%. Ce qui, selon lui, permet à la région d’occuper la quatrième place en matière d’accès au niveau national et la seconde pour l’accès par adduction d’eau.
Cependant, il a souligné une légère dispersion dans la distribution de ce taux par zone géographique et par mode d’approvisionnement à l’eau potable, avec le département de Dagana qui reste la zone la moins bien lotie. D’après M. Diallo, des efforts devront encore être faits pour satisfaire les 19% des populations qui sont aujourd’hui sans accès. Par rapport à la distribution du taux d’accès à l’eau potable en fonction des communautés rurales, M. Diallo a relevé une dispersion assez visible, d’où la nécessité de maintenir les efforts de rééquilibrage.
S’agissant de la couverture géographique, le taux global à l’eau potable dans la région de Saint-Louis a été établi, selon les estimations, à 67% et M. Diallo a plaidé pour un intérêt de plus en plus stratégique pour combler le gap de l’approvisionnement des localités à population très faible (-1000 hbts avec 145 d’entre elles sans accès).
Si pour l’assainissement, le taux d’accès des ménages en milieu rural est estimé en mars 2010 à 47,5%, la progression de la desserte, à en croire M. Diallo, est assez intéressante avec une contribution assez marquée lors des dernières années, cela grâce au projet d’assainissement des villages riverains du Lac de Guiers appuyé par les Ongs telle Plan International.
Toutefois, le chargé du suivi espère qu’avec les nouvelles réalisations du sous-programme Pepam-ida et les interventions attendues des différentes Ong, le taux d’accès sera sensiblement amélioré.
Saliou F. Lo et Samba O. Fall
Le Soleil