« La Fédération mondiale des commerçants et producteurs sénégalais (Femcos) s’est engagée à aider et épauler les émigrés pour leur insertion dans le tissu économique sénégalais ». Ces propos sont d’Abdourahmane Mbengue, président de ladite structure. Il précise que cette mission se fera en parfaite harmonie avec les politiques de développement définies par les pouvoirs publics.
Le président de la Femcos annonce, dans cette perspective, la constitution d’un réseau de solidarité entre commerçants du Sénégal et de la diaspora. Ce réseau va constituer un moyen de coordination efficace à la réinsertion des émigrés. La Femcos se veut également une interface entre les émigrés, les pouvoirs publics, les organisations non gouvernementales et éventuellement les bailleurs de fonds. Elle sera également un cadre privilégié de concertation, d’information, de réflexion et d’action autour des préoccupations des commerçants. « Cette dynamique permettra, sans nul doute, à tous les Sénégalais d’être actifs et non passifs, pour permettre à cette jeune nation de répondre présent demain au banquet des nations les plus avancées », a dit Abdourahmane Mbengue.
Pour cela, ajoute-t-il, sa structure compte sur le soutien des autorités étatiques et la confiance des partenaires et bailleurs pour un retour et une participation active des émigrés à l’effort de développement de leur pays par l’investissement et la création de projets porteurs. Il indique que des missions d’explication seront envoyées dans toutes les régions du Sénégal. Des cellules seront également créées en respectant, insiste-t-il, l’esprit de la politique de décentralisation. « Le vaste programme de sortie de crise et de lutte contre la pauvreté ne peut avoir d’impact et de résultats que lorsque les acteurs seront sensibilisés sur l’impérieuse nécessité de fédérer toutes les forces vives autour d’un seul idéal : le développement de la nation sénégalaise », estime le président de la Femcos. Le secrétaire général de ladite structure, Mamour Faye, affirme que l’argent envoyé par les émigrés permettra de régler les besoins de financement. Estimant cet argent à plus de mille milliards Cfa par an, il souligne que ces sommes d’argent, utilisées judicieusement, pourraient impulser le développement de notre pays. Encore faut-il, précise-t-il, que cet argent soit investi dans des créneaux porteurs. Pourtant, il déclare que les commerçants, les producteurs et les émigrés sénégalais ont une force. « Ils s’adaptent à toutes les situations », affirme-t-il. Pour illustrer son propos, il signale que ces agents économiques, considérés à tort ou à raison comme illettrés, manipulent à longueur de journée des devises étrangères avec une grande maîtrise des taux de change.
Les membres de la Femcos, en dépit des atouts indéniables dont ils disposent, ont listé quelques problèmes qui, à leurs yeux, constituent des freins. Il s’agit, entre autres, du manque de débouchés pour écouler leurs produits, de l’absence d’une structure de coordination et de capitalisation des expériences. Ils ont aussi insisté sur la nécessité de formaliser leur cadre d’intervention.
Le Soleil
Le président de la Femcos annonce, dans cette perspective, la constitution d’un réseau de solidarité entre commerçants du Sénégal et de la diaspora. Ce réseau va constituer un moyen de coordination efficace à la réinsertion des émigrés. La Femcos se veut également une interface entre les émigrés, les pouvoirs publics, les organisations non gouvernementales et éventuellement les bailleurs de fonds. Elle sera également un cadre privilégié de concertation, d’information, de réflexion et d’action autour des préoccupations des commerçants. « Cette dynamique permettra, sans nul doute, à tous les Sénégalais d’être actifs et non passifs, pour permettre à cette jeune nation de répondre présent demain au banquet des nations les plus avancées », a dit Abdourahmane Mbengue.
Pour cela, ajoute-t-il, sa structure compte sur le soutien des autorités étatiques et la confiance des partenaires et bailleurs pour un retour et une participation active des émigrés à l’effort de développement de leur pays par l’investissement et la création de projets porteurs. Il indique que des missions d’explication seront envoyées dans toutes les régions du Sénégal. Des cellules seront également créées en respectant, insiste-t-il, l’esprit de la politique de décentralisation. « Le vaste programme de sortie de crise et de lutte contre la pauvreté ne peut avoir d’impact et de résultats que lorsque les acteurs seront sensibilisés sur l’impérieuse nécessité de fédérer toutes les forces vives autour d’un seul idéal : le développement de la nation sénégalaise », estime le président de la Femcos. Le secrétaire général de ladite structure, Mamour Faye, affirme que l’argent envoyé par les émigrés permettra de régler les besoins de financement. Estimant cet argent à plus de mille milliards Cfa par an, il souligne que ces sommes d’argent, utilisées judicieusement, pourraient impulser le développement de notre pays. Encore faut-il, précise-t-il, que cet argent soit investi dans des créneaux porteurs. Pourtant, il déclare que les commerçants, les producteurs et les émigrés sénégalais ont une force. « Ils s’adaptent à toutes les situations », affirme-t-il. Pour illustrer son propos, il signale que ces agents économiques, considérés à tort ou à raison comme illettrés, manipulent à longueur de journée des devises étrangères avec une grande maîtrise des taux de change.
Les membres de la Femcos, en dépit des atouts indéniables dont ils disposent, ont listé quelques problèmes qui, à leurs yeux, constituent des freins. Il s’agit, entre autres, du manque de débouchés pour écouler leurs produits, de l’absence d’une structure de coordination et de capitalisation des expériences. Ils ont aussi insisté sur la nécessité de formaliser leur cadre d’intervention.
Le Soleil