De l’avis du Dr Mamadou Diallo, responsable du programme Espèces et Habitats du WWF « Plus de la moitié des ressources halieutiques de haute valeur commerciale du Sénégal a été perdue ces trente dernières années. Pour améliorer, voire inverser cette tendance, les aires marines protégées, associées à d’autres mesures de gestion (bonne gouvernance, régulation de l’effort de pêche, renforcement de l’approche participative) peuvent être très efficaces ». Il urge, selon lui, « que gouvernement du Sénégal augmente les ressources mises à la disposition des AMPs pour les rendre plus fonctionnelles faute de quoi la dynamique des acteurs sur le terrain sera cassée, ce qui empêcherait d’atteindre les objectifs qui ont motivé l’établissement des AMPs ».
Les faits suivants illustrent, relève-t-on dans le communiqué, les problèmes de fonctionnement des AMPs : « pas encore de plan de gestion et d’aménagement au niveau de Saint-Louis et Abéne ; aucune AMP n’est balisée ; la surveillance est loin d’être effective ; le budget de fonctionnement annuel des AMPs est modique et ne couvre pour l’essentiel que le fonctionnement administratif des bureaux des AMPs ; les affectations fréquentes des agents des parcs en poste au niveau des AMPs ». A cela s’ajoute : « l’ambiguïté de la tutelle des AMPs qui crée des problèmes entre les différents ministères concernés ».
Les mêmes constats ont été faits par les comités de gestion des AMPs du Sénégal lors d’un atelier de formation organisé par le WWF à Joal -Fadiouth du 27 octobre au 1er novembre 2008, renseigne la même source.
La création des Aires Marines Protégées participe de la volonté du gouvernement du Sénégal de faire passer le taux de couverture national de son réseau des aires protégées de 8,2% à 12%, explique-t-on dans le communiqué. Le « WWF s’est impliqué depuis le choix des sites abritant les AMPs et aujourd’hui déroule tout un programme pour appuyer le gouvernement à les rendre opérationnelles », soutient la même source.
Sud Quotidien
Les faits suivants illustrent, relève-t-on dans le communiqué, les problèmes de fonctionnement des AMPs : « pas encore de plan de gestion et d’aménagement au niveau de Saint-Louis et Abéne ; aucune AMP n’est balisée ; la surveillance est loin d’être effective ; le budget de fonctionnement annuel des AMPs est modique et ne couvre pour l’essentiel que le fonctionnement administratif des bureaux des AMPs ; les affectations fréquentes des agents des parcs en poste au niveau des AMPs ». A cela s’ajoute : « l’ambiguïté de la tutelle des AMPs qui crée des problèmes entre les différents ministères concernés ».
Les mêmes constats ont été faits par les comités de gestion des AMPs du Sénégal lors d’un atelier de formation organisé par le WWF à Joal -Fadiouth du 27 octobre au 1er novembre 2008, renseigne la même source.
La création des Aires Marines Protégées participe de la volonté du gouvernement du Sénégal de faire passer le taux de couverture national de son réseau des aires protégées de 8,2% à 12%, explique-t-on dans le communiqué. Le « WWF s’est impliqué depuis le choix des sites abritant les AMPs et aujourd’hui déroule tout un programme pour appuyer le gouvernement à les rendre opérationnelles », soutient la même source.
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