En prélude à l'Assemblée générale du Réseau des parlementaires africains pour la transparence, la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption, qui se tiendra à Dakar du 16 au 20 janvier, la section sénégalaise a organisé, hier, une rencontre d'information avec les différents acteurs qui luttent contre la corruption pour aboutir à une vaste coalition nationale.
Le Réseau des parlementaires pour la transparence, la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption, le Forum civil, la Commission nationale de lutte contre la corruption et la concussion (Cnlcc), le Groupe intergouvernemental d'action contre le blanchiment d'argent (Giaba) ont décidé, hier, d'aller en croisade contre la corruption. À ce propos, les germes d'une vaste coalition nationale ont été jetés par l'ensemble des acteurs où seront impliqués les autorités religieuses et tous ceux qui s'intéressent à la lutte contre la corruption. Le président dudit réseau, Doudou Wade, qui présidait la rencontre en présence de Mouhamadou Mbodj, des représentants de la Cnlcc et de l'Union européenne, a déclaré que «l'objectif est de promouvoir la bonne gouvernance, la transparence et de lutter contre la corruption». C'est la raison pour laquelle, tient-il à préciser, «le Réseau des parlementaires s'est orienté vers un large programme et s’est rapproché des différents acteurs pour aboutir à un partenariat». Les parlementaires ont aussi décidé de rencontrer les structures financières de l'Etat et de travailler avec le gouvernement pour mettre en place un code de conduite. Non sans manquer de sensibiliser le peuple par rapport à la corruption et sur l’avantage de la bonne gouvernance, selon le Secrétaire exécutif du réseau, le député Tafsir Thioye. La représentante de la Cnlcc Mme Diallo a pour sa part salué l'initiative et invité l'ensemble des acteurs à donner corps à cette alliance car, fait-elle remarquer, une seule institution ne peut pas lutter contre la corruption. Un avis partagé par Mouhamadou Mbodj du Forum civil qui reste convaincu qu'il faut une synergie pour lutter contre la corruption. Il a fait comprendre qu'«un solo sur la corruption est contre-productif», tout en demandant aux différents acteurs d'agir. Pour lui, «l'objectif n'est pas zéro corruption mais zéro tolérance».
Jacques Ngor SARR
Le Populaire
Le Réseau des parlementaires pour la transparence, la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption, le Forum civil, la Commission nationale de lutte contre la corruption et la concussion (Cnlcc), le Groupe intergouvernemental d'action contre le blanchiment d'argent (Giaba) ont décidé, hier, d'aller en croisade contre la corruption. À ce propos, les germes d'une vaste coalition nationale ont été jetés par l'ensemble des acteurs où seront impliqués les autorités religieuses et tous ceux qui s'intéressent à la lutte contre la corruption. Le président dudit réseau, Doudou Wade, qui présidait la rencontre en présence de Mouhamadou Mbodj, des représentants de la Cnlcc et de l'Union européenne, a déclaré que «l'objectif est de promouvoir la bonne gouvernance, la transparence et de lutter contre la corruption». C'est la raison pour laquelle, tient-il à préciser, «le Réseau des parlementaires s'est orienté vers un large programme et s’est rapproché des différents acteurs pour aboutir à un partenariat». Les parlementaires ont aussi décidé de rencontrer les structures financières de l'Etat et de travailler avec le gouvernement pour mettre en place un code de conduite. Non sans manquer de sensibiliser le peuple par rapport à la corruption et sur l’avantage de la bonne gouvernance, selon le Secrétaire exécutif du réseau, le député Tafsir Thioye. La représentante de la Cnlcc Mme Diallo a pour sa part salué l'initiative et invité l'ensemble des acteurs à donner corps à cette alliance car, fait-elle remarquer, une seule institution ne peut pas lutter contre la corruption. Un avis partagé par Mouhamadou Mbodj du Forum civil qui reste convaincu qu'il faut une synergie pour lutter contre la corruption. Il a fait comprendre qu'«un solo sur la corruption est contre-productif», tout en demandant aux différents acteurs d'agir. Pour lui, «l'objectif n'est pas zéro corruption mais zéro tolérance».
Jacques Ngor SARR
Le Populaire