LUTTE CONTRE LA MORTALITÉ MATERNELLE : Modou Diagne Fada pour des stratégies novatrices...
Le ministre de la Santé et de la Prévention, Modou Diagne Fada, a indiqué, vendredi à Missirah que l’organisation d’une campagne nationale de promotion de l’espacement des naissances participe à la lutte résolue contre la « tragédie silencieuse » que constitue le décès d’une femme qui accouche.
« Cela est un drame que nos consciences ne peuvent plus supporter dans notre pays », a notamment déclaré M. Diagne, en procédant au lancement officiel de la troisième campagne nationale de repositionnement de la Planification familiale dans la région de Diourbel. Il a confié que de l’adoption du premier programme national d’espacement des naissances à aujourd’hui, des « progrès réels » ont été enregistrés, portant ainsi de 1 à 10,3 % le taux de la pratique contraceptive. « C’est en nous mobilisant tous, chacun selon son domaine de compétence et ses moyens d’action, que nous parviendrons à faire reculer le spectre de la mortalité maternelle, néonatale et infantile », a dit le ministre.
La campagne nationale de la Planification familiale est mise en œuvre sous le sceau de la décentralisation, mais aussi de l’implication des hommes dans sa promotion, sous le thème : « La réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infantile par l’espacement des naissances : le leadership des hommes fait la différence ».
Chercher des stratégies novatrices
Selon le ministre de la Santé et de la Prévention, il est largement admis aujourd’hui, selon les résultats d’études et de recherches menées au Sénégal, que les principaux facteurs de décès liés à la procréation peuvent être identifiés aussi bien au niveau individuel, communautaire que sanitaire. « En effet, les grossesses précoces, multiples, rapprochées et tardives, la parité élevée, les accouchements à domicile sont autant de faits qui continuent de structurer l’environnement socio-sanitaire de beaucoup de nos communautés », a-t-il souligné. En cela, il a relevé que les zones rurales et semi-urbaines sont les plus touchées, parce qu’on y trouve les taux les plus élevés de mortalité maternelle et néonatale. « Aussi, a-t-il signalé, il est tout à fait légitime que les pouvoirs publics s’en préoccupent au plus haut niveau ».
Il a indiqué qu’il s’avère urgent de consolider les acquis et de mettre en place des stratégies novatrices appropriées pour juguler ce fléau. Cela, en collaboration avec les collectivités décentralisées et l’ensemble des forces vives des régions. Le lancement de la Journée nationale de la Planification familiale, prévu en juillet dernier, a été reporté suite au rappel à Dieu du défunt khalife général des mourides, Serigne Mouhamadou Bara Mbacké. La promotion de la Planification familiale au Sénégal est soutenue par l’Usaid à travers son agence d’exécution Intrahealth international qui, par le biais du gouvernement américain, apporte un appui financier et technique pour contribuer au succès de cette campagne et, au-delà, à l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (Omd).
APS
« Cela est un drame que nos consciences ne peuvent plus supporter dans notre pays », a notamment déclaré M. Diagne, en procédant au lancement officiel de la troisième campagne nationale de repositionnement de la Planification familiale dans la région de Diourbel. Il a confié que de l’adoption du premier programme national d’espacement des naissances à aujourd’hui, des « progrès réels » ont été enregistrés, portant ainsi de 1 à 10,3 % le taux de la pratique contraceptive. « C’est en nous mobilisant tous, chacun selon son domaine de compétence et ses moyens d’action, que nous parviendrons à faire reculer le spectre de la mortalité maternelle, néonatale et infantile », a dit le ministre.
La campagne nationale de la Planification familiale est mise en œuvre sous le sceau de la décentralisation, mais aussi de l’implication des hommes dans sa promotion, sous le thème : « La réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infantile par l’espacement des naissances : le leadership des hommes fait la différence ».
Chercher des stratégies novatrices
Selon le ministre de la Santé et de la Prévention, il est largement admis aujourd’hui, selon les résultats d’études et de recherches menées au Sénégal, que les principaux facteurs de décès liés à la procréation peuvent être identifiés aussi bien au niveau individuel, communautaire que sanitaire. « En effet, les grossesses précoces, multiples, rapprochées et tardives, la parité élevée, les accouchements à domicile sont autant de faits qui continuent de structurer l’environnement socio-sanitaire de beaucoup de nos communautés », a-t-il souligné. En cela, il a relevé que les zones rurales et semi-urbaines sont les plus touchées, parce qu’on y trouve les taux les plus élevés de mortalité maternelle et néonatale. « Aussi, a-t-il signalé, il est tout à fait légitime que les pouvoirs publics s’en préoccupent au plus haut niveau ».
Il a indiqué qu’il s’avère urgent de consolider les acquis et de mettre en place des stratégies novatrices appropriées pour juguler ce fléau. Cela, en collaboration avec les collectivités décentralisées et l’ensemble des forces vives des régions. Le lancement de la Journée nationale de la Planification familiale, prévu en juillet dernier, a été reporté suite au rappel à Dieu du défunt khalife général des mourides, Serigne Mouhamadou Bara Mbacké. La promotion de la Planification familiale au Sénégal est soutenue par l’Usaid à travers son agence d’exécution Intrahealth international qui, par le biais du gouvernement américain, apporte un appui financier et technique pour contribuer au succès de cette campagne et, au-delà, à l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (Omd).
APS
