Après quelques années d’accalmie, la croisade contre la poliomyélite reprend. L’ordre a été donné, hier, aux relais et aux agents de santé de dérouler une campagne de sensibilisation avec comme finalité de toucher tous les enfants âgés de 0 à 5 ans.
Le Sénégal est obligé de se mettre encore sur le pied de guerre. Après quelques années de disparition, la poliomyélite fait son apparition, obligeant du coup les techniciens de la Santé, les agents polyvalents de dérouler un nouveau plan de lutte. La méthode de la riposte basée sur la vaccination a été expliquée à des femmes et des hommes venus de toutes les régions du Sénégal au Service national de l’éducation pour la santé (Sneips).
« Le poliovirus est en train de circuler dans la sous-région et au Sénégal, où nous avons notifié deux cas à Pikine et à Joal-Fadiouth. Il faut intensifier ces campagnes pour, qu’au bout de trois campagnes de passage, l’on puisse arrêter cette transmission de la circulation de ce poliovirus. Nous avons prévu 500.000 doses pour chaque passage pour les cibles de 0 à 5 ans », annonce El Hadji Mamadou Ndiaye, chef de la Division immunisation au ministère de la Santé et de la Prévention.
La première phase de vaccination nationale est prévue du 6 au 9 mars 2010, la deuxième est fixée du 27 au 30 mars prochains alors que la 3e phase couvre la période allant du 24 au 27 avril 2010. Pour enrayer le poliovirus sauvage, des Journées nationales vaccination ont été lancées dans tous les pays de la sous-région. La réapparition du virus au Sénégal, débarrassé de la poliomyélite depuis 1998, serait liée à sa présence dans les pays limitrophes où il n’était pas éliminé.
« La poliomyélite est revenue au Sénégal parce que le poliovirus n’est pas éradiqué dans certains pays et circule surtout dans les pays endémiques. Il y a quatre pays endémiques dans le monde. Il s’agit de l’Inde, du Pakistan, du Nigeria et de l’Afghanistan », explique El Hadji Mamadou Ndiaye.
Il a aussi fait savoir qu’il y a des importations du virus des pays limitrophes comme la Guinée, le Mali et la Mauritanie. Et d’appeler à « l’intensification de ces campagnes pour qu’au bout de trois passages l’on puisse arrêter la transmission du poliovirus sauvage ».
A l’en croire, le Sénégal dispose de doses suffisantes pour atteindre toutes les cibles. Le virus de la poliomyélite se transmet principalement par les aliments et l’eau contaminés par les matières fécales. La vaccination reste une méthode efficace de prévention.
Idrissa SANE et Eugène KALY
Le Soleil
Le Sénégal est obligé de se mettre encore sur le pied de guerre. Après quelques années de disparition, la poliomyélite fait son apparition, obligeant du coup les techniciens de la Santé, les agents polyvalents de dérouler un nouveau plan de lutte. La méthode de la riposte basée sur la vaccination a été expliquée à des femmes et des hommes venus de toutes les régions du Sénégal au Service national de l’éducation pour la santé (Sneips).
« Le poliovirus est en train de circuler dans la sous-région et au Sénégal, où nous avons notifié deux cas à Pikine et à Joal-Fadiouth. Il faut intensifier ces campagnes pour, qu’au bout de trois campagnes de passage, l’on puisse arrêter cette transmission de la circulation de ce poliovirus. Nous avons prévu 500.000 doses pour chaque passage pour les cibles de 0 à 5 ans », annonce El Hadji Mamadou Ndiaye, chef de la Division immunisation au ministère de la Santé et de la Prévention.
La première phase de vaccination nationale est prévue du 6 au 9 mars 2010, la deuxième est fixée du 27 au 30 mars prochains alors que la 3e phase couvre la période allant du 24 au 27 avril 2010. Pour enrayer le poliovirus sauvage, des Journées nationales vaccination ont été lancées dans tous les pays de la sous-région. La réapparition du virus au Sénégal, débarrassé de la poliomyélite depuis 1998, serait liée à sa présence dans les pays limitrophes où il n’était pas éliminé.
« La poliomyélite est revenue au Sénégal parce que le poliovirus n’est pas éradiqué dans certains pays et circule surtout dans les pays endémiques. Il y a quatre pays endémiques dans le monde. Il s’agit de l’Inde, du Pakistan, du Nigeria et de l’Afghanistan », explique El Hadji Mamadou Ndiaye.
Il a aussi fait savoir qu’il y a des importations du virus des pays limitrophes comme la Guinée, le Mali et la Mauritanie. Et d’appeler à « l’intensification de ces campagnes pour qu’au bout de trois passages l’on puisse arrêter la transmission du poliovirus sauvage ».
A l’en croire, le Sénégal dispose de doses suffisantes pour atteindre toutes les cibles. Le virus de la poliomyélite se transmet principalement par les aliments et l’eau contaminés par les matières fécales. La vaccination reste une méthode efficace de prévention.
Idrissa SANE et Eugène KALY
Le Soleil