Sur un objectif de 16.638 personnes à dépister au Vih/Sida, la région de Tambacounda a réalisé un taux de 54%, soit 8.917 dépistés. Mais, la forte prévalence dans les zones frontalières, aurifères ainsi que dans celles qui abritent des marchés hebdomadaires, risque d’annihiler les efforts.
Conscientes de la vulnérabilité de leurs sœurs et de leurs enfants, les femmes de la région de Tambacounda ont profité du lancement de la Semaine d’accélération de la réponse contre le Sida, pour affirmer leur inquiétude.
Pour Oulimata Diattara, présidente du Conseil femmes et développement de Tambacounda, malgré les efforts consentis par l’Etat du Sénégal à travers le Conseil national de lutte contre le Sida (Cnls), la dépendance économique des femmes reste un handicap. Réitérant leur engagement aux cotés des autorités pour un changement de comportement des femmes de Tambacounda, Oulimata Diatara demande un financement pour son organisation, d’autant que sur les 50 organisations faîtières, seules 3 ont été financées dans le cadre de la lutte contre le Sida.
Pour le Dr Ibra Ndoye, secrétaire exécutif du Cnls, le Sénégal vient de clore, avec l’année 2009, 23 ans de succès. Cela est l’œuvre des femmes, entre autres acteurs, qui ont placé le Sénégal comme pays-phare en Afrique dans la lutte contre le Vih/Sida. Les défis restent, selon lui, de lever les pesanteurs socioculturelles de la région de Tambacounda qui reste dans le giron de l’émigration et de pratiques telles le lévirat et le sororat.
La présidente des femmes vivant avec le Vih a salué le soutien de l’Ong « La Lumière » qui a mis à leur disposition des vivres, entre autre soutien, pour leur prise en charge. Elle a demandé un siège et un appui pour des activités génératrices de revenus, tout en saluant les bourses octroyées à des enfants.
Pour Mamadou Bamba Koné, adjoint au gouverneur chargé des Affaires administratives, en 2009, un objectif de 16.638 personnes à dépister au Vih/Sida a été réalisé dans la région de Tambacounda dans le premier semestre, soit plus de 54%.
Donc, selon lui, l’accent sera mis, pour cette campagne, dans les « Loumas » ou marchés hebdomadaires et les zones frontalières. Tour à tour, au nom du Conseil régional et des groupements de femmes, Oumou Diallo et Raby Cissé ont demandé plus de financement pour cette frange de la population.
Pape Demba SIDIBE
Le Soleil
Conscientes de la vulnérabilité de leurs sœurs et de leurs enfants, les femmes de la région de Tambacounda ont profité du lancement de la Semaine d’accélération de la réponse contre le Sida, pour affirmer leur inquiétude.
Pour Oulimata Diattara, présidente du Conseil femmes et développement de Tambacounda, malgré les efforts consentis par l’Etat du Sénégal à travers le Conseil national de lutte contre le Sida (Cnls), la dépendance économique des femmes reste un handicap. Réitérant leur engagement aux cotés des autorités pour un changement de comportement des femmes de Tambacounda, Oulimata Diatara demande un financement pour son organisation, d’autant que sur les 50 organisations faîtières, seules 3 ont été financées dans le cadre de la lutte contre le Sida.
Pour le Dr Ibra Ndoye, secrétaire exécutif du Cnls, le Sénégal vient de clore, avec l’année 2009, 23 ans de succès. Cela est l’œuvre des femmes, entre autres acteurs, qui ont placé le Sénégal comme pays-phare en Afrique dans la lutte contre le Vih/Sida. Les défis restent, selon lui, de lever les pesanteurs socioculturelles de la région de Tambacounda qui reste dans le giron de l’émigration et de pratiques telles le lévirat et le sororat.
La présidente des femmes vivant avec le Vih a salué le soutien de l’Ong « La Lumière » qui a mis à leur disposition des vivres, entre autre soutien, pour leur prise en charge. Elle a demandé un siège et un appui pour des activités génératrices de revenus, tout en saluant les bourses octroyées à des enfants.
Pour Mamadou Bamba Koné, adjoint au gouverneur chargé des Affaires administratives, en 2009, un objectif de 16.638 personnes à dépister au Vih/Sida a été réalisé dans la région de Tambacounda dans le premier semestre, soit plus de 54%.
Donc, selon lui, l’accent sera mis, pour cette campagne, dans les « Loumas » ou marchés hebdomadaires et les zones frontalières. Tour à tour, au nom du Conseil régional et des groupements de femmes, Oumou Diallo et Raby Cissé ont demandé plus de financement pour cette frange de la population.
Pape Demba SIDIBE
Le Soleil