Dakar, 7 avr (APS) – Les autorités de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) sont en train d'étudier la situation sécuritaire à Mopti, en vue de réouvrir son agence dans cette ville au centre du Mali, a annoncé, dimanche à Dakar, son directeur national dans ce pays, Konzo Traoré.
"La situation sécuritaire est en train de s’améliorer à Mopti. Des banques commerciales y sont retournées. La BCEAO est en train d’évaluer les conditions sécuritaires, pour éventuellement envisager le retour" de ses agents et la réouverture de son agence dans cette partie du Mali, a-t-il dit dans un entretien avec l'APS.
M. Traoré prenait part à la réunion des experts en économie, finances, développement et plan des pays de la Zone franc. Cette rencontre se tient en prélude de la réunion des ministres des Finances des mêmes pays, lundi dans la capitale sénégalaise.
La BCEAO, qui couvre huit pays d'Afrique de l'Ouest dont le Mali, a fermé son agence à Mopti à la suite de l'invasion de plusieurs régions maliennes (Kidal, Gao et Tombouctou notamment) par des groupes islamistes armés, entre avril 2012 et janvier 2013, a rappelé M. Traoré.
Quand la BCEAO fermait cette agence, "il ne restait plus d’obstacle [aux groupes armés] pour atteindre Mopti", a-t-il expliqué. "Les autorités de la banque centrale ont décidé de fermer l’agence auxiliaire de Mopti, le 2 avril 2012. Elle est encore fermée", a-t-il précisé.
"Comme pour l'ensemble des services du pays, nos activités ont été par moments perturbées à Bamako, mais surtout à Mopti", a indiqué Konzo Traoré.
"En mars et avril 2012, nous étions obligés par moments de fermer nos locaux. Mais globalement, on a bien fonctionné à Bamako", a-t-il encore dit.
Les pays représentés à la réunion de Dakar sont le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo pour l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), puis le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée-Equatoriale et le Tchad pour la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEAC), en plus de la France.
Un gouvernement de transition dirige le Mali depuis avril 2011, à la suite d’un coup d’Etat perpétré par des soldats. Ces derniers ont eu du mal, par la suite, à freiner l’avancée des groupes armés islamistes du Nord vers le Centre du pays.
Les rebelles battent en retraite depuis janvier dernier, date de l’arrivée au Mali d’une force militaire d'intervention constituée de soldats français et de pays africains.
SG/ESF/SAB
"La situation sécuritaire est en train de s’améliorer à Mopti. Des banques commerciales y sont retournées. La BCEAO est en train d’évaluer les conditions sécuritaires, pour éventuellement envisager le retour" de ses agents et la réouverture de son agence dans cette partie du Mali, a-t-il dit dans un entretien avec l'APS.
M. Traoré prenait part à la réunion des experts en économie, finances, développement et plan des pays de la Zone franc. Cette rencontre se tient en prélude de la réunion des ministres des Finances des mêmes pays, lundi dans la capitale sénégalaise.
La BCEAO, qui couvre huit pays d'Afrique de l'Ouest dont le Mali, a fermé son agence à Mopti à la suite de l'invasion de plusieurs régions maliennes (Kidal, Gao et Tombouctou notamment) par des groupes islamistes armés, entre avril 2012 et janvier 2013, a rappelé M. Traoré.
Quand la BCEAO fermait cette agence, "il ne restait plus d’obstacle [aux groupes armés] pour atteindre Mopti", a-t-il expliqué. "Les autorités de la banque centrale ont décidé de fermer l’agence auxiliaire de Mopti, le 2 avril 2012. Elle est encore fermée", a-t-il précisé.
"Comme pour l'ensemble des services du pays, nos activités ont été par moments perturbées à Bamako, mais surtout à Mopti", a indiqué Konzo Traoré.
"En mars et avril 2012, nous étions obligés par moments de fermer nos locaux. Mais globalement, on a bien fonctionné à Bamako", a-t-il encore dit.
Les pays représentés à la réunion de Dakar sont le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo pour l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), puis le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée-Equatoriale et le Tchad pour la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEAC), en plus de la France.
Un gouvernement de transition dirige le Mali depuis avril 2011, à la suite d’un coup d’Etat perpétré par des soldats. Ces derniers ont eu du mal, par la suite, à freiner l’avancée des groupes armés islamistes du Nord vers le Centre du pays.
Les rebelles battent en retraite depuis janvier dernier, date de l’arrivée au Mali d’une force militaire d'intervention constituée de soldats français et de pays africains.
SG/ESF/SAB