Dakar, 22 fév (APS) - L’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) envisage de construire dans la commune de Kaolack (Centre) plusieurs ouvrages d'assainissement d'un coût global de 43 milliards de francs CFA, d'ici à 2030, ont annoncé vendredi des experts japonais.
Hiromichi Morishita, chef d'une mission de la JICA en visite à Kaolack, a présenté une étude sur le plan directeur d’assainissement des eaux usées, eaux pluviales et déchets solides de la ville de Kaolack.
Selon lui, des dalots d'une longueur de 28 kilomètres, deux stations de pompage d’une capacité totale de 21,85 mètres cube/seconde, deux bassins de rétention de 112 mille mètres cubes seront construits dans la ville de Kaolack par la JICA, qui réhabilitera aussi un canal à ciel ouvert.
Le coût de ces ouvrages est estimé à 43 milliards de francs CFA, a-t-il indiqué.
Ces infrastructures permettront à la ville d'améliorer son système d’assainissement des eaux usées, d’augmenter la capacité de son réseau d’épuration des eaux d’égout, de réhabiliter les égouts existants et d’installer des stations de traitement des boues de vidange, a indiqué M. Morishita.
Selon l'expert japonais, les eaux pluviales seront traitées autrement qu'elles le sont maintenant, grâce à l’amélioration de la capacité de drainage des canaux existants et l’installation d’ouvrages de drainage dans des zones d’inondation.
Il a dit que la JICA veut aider la ville de Kaolack à réduire les inondations et les dommages causés par la pluviométrie locale, en mettant en place un nouveau système de drainage des eaux de pluie. L'agence japonaise permettra aussi à la commune de "rétablir et de maintenir les fonctions originelles et potentielles des systèmes de drainage existants et d’améliorer" l’hygiène de ses populations, a affirmé Hiromichi Morishita.
Le projet d’assainissement présenté par les experts japonais envisage de projeter le taux de collecte des déchets solides à 60% en 2020 et à 100% en 2030, de porter le nombre de stations de traitement des eaux usées de trois à 10 d'ici à 2030, a-t-il indiqué.
Le succès de ce plan directeur d'assainissement dépendra largement de l’exploitation qu’en feront la contrepartie sénégalaise et les autres partenaires de la politique d'assainissement et de développement urbain de la ville de Kaolack, a signalé le représentant-résident au Sénégal de la JICA, Hisatoshi Okubo.
Il est nécessaire de trouver un cadre institutionnel cohérent, en vue de la bonne coordination des actions qui seront menées et de la réussite de cet important projet, a ajouté M. Okubo.
L’atelier lors duquel la JICA a décliné sa politique d'assainissement pour la ville de Kaolack est "un pas important" vers la réalisation de l'"ambitieux programme destiné à soulager les populations kaolackoises, qui sont confrontées à de réels problèmes d’insalubrité", a dit le directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS), Alioune Badara Diop.
PON/ESF
Hiromichi Morishita, chef d'une mission de la JICA en visite à Kaolack, a présenté une étude sur le plan directeur d’assainissement des eaux usées, eaux pluviales et déchets solides de la ville de Kaolack.
Selon lui, des dalots d'une longueur de 28 kilomètres, deux stations de pompage d’une capacité totale de 21,85 mètres cube/seconde, deux bassins de rétention de 112 mille mètres cubes seront construits dans la ville de Kaolack par la JICA, qui réhabilitera aussi un canal à ciel ouvert.
Le coût de ces ouvrages est estimé à 43 milliards de francs CFA, a-t-il indiqué.
Ces infrastructures permettront à la ville d'améliorer son système d’assainissement des eaux usées, d’augmenter la capacité de son réseau d’épuration des eaux d’égout, de réhabiliter les égouts existants et d’installer des stations de traitement des boues de vidange, a indiqué M. Morishita.
Selon l'expert japonais, les eaux pluviales seront traitées autrement qu'elles le sont maintenant, grâce à l’amélioration de la capacité de drainage des canaux existants et l’installation d’ouvrages de drainage dans des zones d’inondation.
Il a dit que la JICA veut aider la ville de Kaolack à réduire les inondations et les dommages causés par la pluviométrie locale, en mettant en place un nouveau système de drainage des eaux de pluie. L'agence japonaise permettra aussi à la commune de "rétablir et de maintenir les fonctions originelles et potentielles des systèmes de drainage existants et d’améliorer" l’hygiène de ses populations, a affirmé Hiromichi Morishita.
Le projet d’assainissement présenté par les experts japonais envisage de projeter le taux de collecte des déchets solides à 60% en 2020 et à 100% en 2030, de porter le nombre de stations de traitement des eaux usées de trois à 10 d'ici à 2030, a-t-il indiqué.
Le succès de ce plan directeur d'assainissement dépendra largement de l’exploitation qu’en feront la contrepartie sénégalaise et les autres partenaires de la politique d'assainissement et de développement urbain de la ville de Kaolack, a signalé le représentant-résident au Sénégal de la JICA, Hisatoshi Okubo.
Il est nécessaire de trouver un cadre institutionnel cohérent, en vue de la bonne coordination des actions qui seront menées et de la réussite de cet important projet, a ajouté M. Okubo.
L’atelier lors duquel la JICA a décliné sa politique d'assainissement pour la ville de Kaolack est "un pas important" vers la réalisation de l'"ambitieux programme destiné à soulager les populations kaolackoises, qui sont confrontées à de réels problèmes d’insalubrité", a dit le directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS), Alioune Badara Diop.
PON/ESF