Dakar, 4 nov (APS) - La finance islamique peut favoriser la création de micro-entreprises pérennes et participer ainsi à la création de richesses, a déclaré lundi, à Dakar, Khady Fall Ndiaye Mbacké, directrice du Programme d'alphabétisation et d'apprentissage de métiers pour la lutte contre la pauvreté (PALAM).
S'exprimant au cours d'un atelier national de formation de formateurs en finance islamique, organisé par le PALAM, en partenariat avec l'Institut de recherche et de formation en finance islamique (IRTI), Mme Mbacké a dit que de cette manière la finance islamique se présente comme "un outil puissant" de lutte contre la pauvreté.
D'une durée de cinq jours, cet atelier se tient sur le thème "Le PALAM : Une réponse à la demande d'emplois des jeunes et des femmes". Il se propose de contribuer à la capacitation et au renforcement des compétences des jeunes et des femmes, pour les armer davantage dans la création d'emplois, l'autonomisation et le développement socio-économique.
Selon la directrice du PALAM, cet atelier permettra également à l'Unité de gestion dudit programme de "renforcer les compétences de l'ensemble des acteurs impliqués dans la mise en œuvre du programme sur la finance islamique, mais aussi de développer l'expertise locale dans ce nouveau domaine".
Khady Fall Ndiaye Mbacké a dit que "les structures classiques de microfinance visent à donner de l'argent et des financements par rapport aux projets qui sont présentés, sans savoir quelle est la destination effective de cet argent. Parfois, il peut y avoir des détournements d'objectif".
"Mais avec la finance islamique, a-t-elle ajouté, il est certain que l'argent ou les ressources financières mobilisées vont aller directement aux activités visées par l'investissement nécessaire aux équipements nécessaires aux projets qui sont élaborés".
"Les ressources vont servir effectivement à une création de richesses par rapport aux jeunes et par rapport aux femmes mais également ces richesses là traduites sous forme d'investissements vont permettre d'avoir des micro-entreprises pérennes", a soutenu Mme Mbacké.
"Cette formation est importante parce qu'elle va porter sur la finance islamique sur toute sa quintessence destiné aux intervenants du PALAM c'est-à-dire les services financiers décentralisés qui n'ont pas ce nouveau mécanisme mais également aux opérateurs techniques qui sont chargés d'encadrer les populations", a-t-elle expliqué.
"Ces deux principaux acteurs, s'ils sont imbus de ce mécanisme qui est la finance islamique, les ressources du PALAM vont aller directement vers l'objectif visé. Ceci va permettre de fixer les populations dans leurs terroirs en leur permettant d'avoir des activités socio-économiques qui contribuent à l'émergence de ces villages", a-t-elle indiqué.
Les principaux thèmes porteront sur les techniques de communication et l'andragogie, les fondements de la Charia sur la finance islamique, la structure de la finance islamique, les banques islamiques.
La rencontre permettra aussi d'aborder les modes de financement participatifs, les modes de financement à base de vente, les marchés de capitaux islamiques, les investissements islamiques et le takaful (concept islamique d'assurance, basé sur les normes et règles de la Charia).
Les experts de l'Institut de recherche et de formation en finance islamique (IRTI) seront chargés d'animer cet atelier de formation avec l'assistance de consultants locaux.
Le Programme d'alphabétisation et d'apprentissage de métiers pour la lutte contre la pauvreté (PALAM), fruit d'un partenariat liant le Sénégal à la Banque islamique de développement (BID), date de juillet 2008.
L'accord de prêt relatif au PALAM, signé le 7 avril 2009, consacre sa mise en œuvre à titre expérimental, pour une durée de cinq ans, dans deux régions que sont Diourbel et Kaffrine.
FD/BK
S'exprimant au cours d'un atelier national de formation de formateurs en finance islamique, organisé par le PALAM, en partenariat avec l'Institut de recherche et de formation en finance islamique (IRTI), Mme Mbacké a dit que de cette manière la finance islamique se présente comme "un outil puissant" de lutte contre la pauvreté.
D'une durée de cinq jours, cet atelier se tient sur le thème "Le PALAM : Une réponse à la demande d'emplois des jeunes et des femmes". Il se propose de contribuer à la capacitation et au renforcement des compétences des jeunes et des femmes, pour les armer davantage dans la création d'emplois, l'autonomisation et le développement socio-économique.
Selon la directrice du PALAM, cet atelier permettra également à l'Unité de gestion dudit programme de "renforcer les compétences de l'ensemble des acteurs impliqués dans la mise en œuvre du programme sur la finance islamique, mais aussi de développer l'expertise locale dans ce nouveau domaine".
Khady Fall Ndiaye Mbacké a dit que "les structures classiques de microfinance visent à donner de l'argent et des financements par rapport aux projets qui sont présentés, sans savoir quelle est la destination effective de cet argent. Parfois, il peut y avoir des détournements d'objectif".
"Mais avec la finance islamique, a-t-elle ajouté, il est certain que l'argent ou les ressources financières mobilisées vont aller directement aux activités visées par l'investissement nécessaire aux équipements nécessaires aux projets qui sont élaborés".
"Les ressources vont servir effectivement à une création de richesses par rapport aux jeunes et par rapport aux femmes mais également ces richesses là traduites sous forme d'investissements vont permettre d'avoir des micro-entreprises pérennes", a soutenu Mme Mbacké.
"Cette formation est importante parce qu'elle va porter sur la finance islamique sur toute sa quintessence destiné aux intervenants du PALAM c'est-à-dire les services financiers décentralisés qui n'ont pas ce nouveau mécanisme mais également aux opérateurs techniques qui sont chargés d'encadrer les populations", a-t-elle expliqué.
"Ces deux principaux acteurs, s'ils sont imbus de ce mécanisme qui est la finance islamique, les ressources du PALAM vont aller directement vers l'objectif visé. Ceci va permettre de fixer les populations dans leurs terroirs en leur permettant d'avoir des activités socio-économiques qui contribuent à l'émergence de ces villages", a-t-elle indiqué.
Les principaux thèmes porteront sur les techniques de communication et l'andragogie, les fondements de la Charia sur la finance islamique, la structure de la finance islamique, les banques islamiques.
La rencontre permettra aussi d'aborder les modes de financement participatifs, les modes de financement à base de vente, les marchés de capitaux islamiques, les investissements islamiques et le takaful (concept islamique d'assurance, basé sur les normes et règles de la Charia).
Les experts de l'Institut de recherche et de formation en finance islamique (IRTI) seront chargés d'animer cet atelier de formation avec l'assistance de consultants locaux.
Le Programme d'alphabétisation et d'apprentissage de métiers pour la lutte contre la pauvreté (PALAM), fruit d'un partenariat liant le Sénégal à la Banque islamique de développement (BID), date de juillet 2008.
L'accord de prêt relatif au PALAM, signé le 7 avril 2009, consacre sa mise en œuvre à titre expérimental, pour une durée de cinq ans, dans deux régions que sont Diourbel et Kaffrine.
FD/BK