La gestion des problèmes de santé publique est ’’particulièrement difficile’’, selon un médecin



Dakar, 12 déc (APS) – Le directeur de l’Initiative sénégalaise de santé urbaine (ISSU), le docteur Cheikh Seck a qualifié de ‘’particulièrement difficile’’ la gestion des problèmes de santé publique, dans des pays comme le Sénégal.

‘’Ces problèmes sont encore plus poignants et plus complexes dans les grandes villes où les défis liés à l’urbanisation accélérée viennent s’y greffer, dans un contexte de pauvreté et de raréfaction des ressources’’, a expliqué le docteur Sec.

Il s’exprimait samedi à Dakar à l’ouverture d’un atelier de mise à niveau de l’Association des journalistes en santé, population et développement (AJSPD), sur ce projet ISSU, initié par Intrahealth International.

Le projet ambitionne d’aider les populations défavorisées des zones urbaines, afin leur faciliter l’accès et l’utilisation des services de planification familiale. Il sera mis en œuvre dans les villes de Dakar, Mbour et Kaolack par un consortium de partenaires dont l’AJSPD est membre.

Pour le directeur du projet ISSU, il s’agit pour les membres du consortium de proposer une ‘’issue’’ et apporter une contribution significative aux efforts déjà fournis par les autorités sanitaires au Sénégal à travers la Division de la santé de la reproduction.

‘’Il s’agira donc de consolider les acquis, mais aussi de dérouler des interventions pertinentes pour booster l’offre et l’utilisation des services de planification familiale par les populations défavorisées des zones urbaines de Dakar, Mbour et Kaolack’’ a expliqué le docteur Seck.

‘’Avec les pesanteurs socioculturelles qui entourent les questions d’espacement des naissances dans nos communautés, a-t-il souligné, il est important de livrer l’information juste, plurielle et aussi d’instaurer un débat permettant de procéder à un choix conforme aux valeurs et à la sauvegarde de leur santé’’.

A ce sujet, a encore précisé Cheikh Seck, les journalistes en général et ceux spécialisés en santé en particulier sont aujourd’hui une ‘’voie obligée’’.

Pour sa part, le secrétaire général de l’AJSPD, Mbagnick Diouf, a dit que même si, dans le passé, il y avait des campagnes couronnées de succès, la couverture médiatique des activités de sensibilisation sur la planification familiale ‘’reste encore insuffisante dans certaines zones pour maintenir un bon niveau d’information du public’’.

Il a ajouté : ‘Nous devons aussi interpeller les autorités étatiques pour qu’elles mettent à la disposition des populations les produits nécessaires’’.

Selon lui, c’est dans ce cadre-là que les médias peuvent lancer des débats publics et des discussions pour les politiques en matière de planification.

Il a précisé que les membres de l’AJSPD sont ‘’des citoyens à part entière mais qui ont choisi librement, dans le cadre de leur profession, de contribuer à l’amélioration de la santé des populations par le biais de leurs plumes, leurs caméras et leurs micros’’.

LTF/AD

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