La santé oculaire pas encore élevée au rang de priorité (Ong)
Dakar, 16 mai (APS) - La santé oculaire au Sénégal n’est pas élevée au rang de priorité, estime l’organisation Sightsavers qui mène un plaidoyer pour attirer l’attention des décideurs sur cette problématique.
‘’Notre travail va dans ce sens là pour voir comment on peut amener les autorités politiques et sanitaires à prendre en charge la santé oculaire afin de réduire le phénomène de la cécité’’, a expliqué Salimata Bocoum, chargée de programme Sightsavers au Sénégal.
Elle s’exprimait ainsi en marge d’une rencontre sur le partenariat qui s’est ouvert au Service national de l’éducation et de l’information sur la santé.
Sightsavers intervient dans 10 districts du Sénégal pour renforcer les systèmes de santé existants à travers des formations, la mise en place d’équipements et, la mise à disponibilité de consommables pour leur permettre d’intervenir dans le domaine de la chirurgie de la cataracte et dans la lutte contre la cécité en général, a-t-elle expliqué.
Dans le cadre du projet Initiative santé pour la paix, l’organisation intervient dans la région de Louga et Diourbel pour la lutte contre le trachome.
Dans ses différentes interventions, elle a mis l’accent sur le partenariat et travaille en étroite collaboration avec les régions médicales et les districts sanitaires qui mettent en œuvre eux-mêmes les activités. ‘’Sighsavers ne fait qu’appuyer et suivre ces partenaires’’, précise toutefois Salimata Wade.
‘’Beaucoup de campagnes de chirurgie de la cataracte ont été menées pour lancer les activités. Mais le plus important, c’est la mise en place d’unités de santé oculaires plus proches des populations et qui leur permettent de se faire opérer à des coûts beaucoup plus accessibles’’, a-t-elle expliqué.
L’appui au Programme de promotion de la santé oculaire du ministère de la santé permet d’assurer la prise en charge de la chirurgie de la cataracte et d’autres maladies des yeux.
Venu représenter le ministère de la Santé à la rencontre, Babacar Diouf du Programme de promotion de la santé oculaire a souligné que ‘’la santé oculaire a beaucoup évolué au Sénégal’’.
‘’Il y a quelques années, pour différentes raisons, seules les régions de Dakar et Saint-Louis disposaient d’un service ophtalmo. Maintenant, dans les régions de Fatick, Kaolack, Louga, Kolda (Vélingara), Thiès (Popenguine) et Ziguinchor, les centres de santé disposent d’un service ophtalmo’’, a-t-il révélé.
‘’Tout cela grâce à Sightsavers qui finance non seulement l’équipement mais aussi la rénovation ou l’équipement des structures de santé oculaire au Sénégal’’, a précisé Babacar Diouf.
L’ONG appuie le programme à travers la formation de techniciens pour l’opération de la cataracte. Cela contribue notamment à pallier le déficit de médecins ophtalmologistes qui ne courent pas les rues.
Présente au Sénégal depuis 2007, Sightsavers (sauver les yeux) finance le Programme de promotion de la santé oculaire au niveau des centres de santé en les équipant afin qu’ils soient performants dans la prise en charge des maladies qui entraînent la cécité.
La rencontre sur le partenariat vise à permettre à l’organisation de ‘’renforcer ses acquis sur le terrain et diversifier son offre’’.
Les échanges sur la politique de partenariat permettront ‘’une mise en synergie des actions à partir d’une vision partagée par des acteurs d’un même système’’.
ADL/ASG
‘’Notre travail va dans ce sens là pour voir comment on peut amener les autorités politiques et sanitaires à prendre en charge la santé oculaire afin de réduire le phénomène de la cécité’’, a expliqué Salimata Bocoum, chargée de programme Sightsavers au Sénégal.
Elle s’exprimait ainsi en marge d’une rencontre sur le partenariat qui s’est ouvert au Service national de l’éducation et de l’information sur la santé.
Sightsavers intervient dans 10 districts du Sénégal pour renforcer les systèmes de santé existants à travers des formations, la mise en place d’équipements et, la mise à disponibilité de consommables pour leur permettre d’intervenir dans le domaine de la chirurgie de la cataracte et dans la lutte contre la cécité en général, a-t-elle expliqué.
Dans le cadre du projet Initiative santé pour la paix, l’organisation intervient dans la région de Louga et Diourbel pour la lutte contre le trachome.
Dans ses différentes interventions, elle a mis l’accent sur le partenariat et travaille en étroite collaboration avec les régions médicales et les districts sanitaires qui mettent en œuvre eux-mêmes les activités. ‘’Sighsavers ne fait qu’appuyer et suivre ces partenaires’’, précise toutefois Salimata Wade.
‘’Beaucoup de campagnes de chirurgie de la cataracte ont été menées pour lancer les activités. Mais le plus important, c’est la mise en place d’unités de santé oculaires plus proches des populations et qui leur permettent de se faire opérer à des coûts beaucoup plus accessibles’’, a-t-elle expliqué.
L’appui au Programme de promotion de la santé oculaire du ministère de la santé permet d’assurer la prise en charge de la chirurgie de la cataracte et d’autres maladies des yeux.
Venu représenter le ministère de la Santé à la rencontre, Babacar Diouf du Programme de promotion de la santé oculaire a souligné que ‘’la santé oculaire a beaucoup évolué au Sénégal’’.
‘’Il y a quelques années, pour différentes raisons, seules les régions de Dakar et Saint-Louis disposaient d’un service ophtalmo. Maintenant, dans les régions de Fatick, Kaolack, Louga, Kolda (Vélingara), Thiès (Popenguine) et Ziguinchor, les centres de santé disposent d’un service ophtalmo’’, a-t-il révélé.
‘’Tout cela grâce à Sightsavers qui finance non seulement l’équipement mais aussi la rénovation ou l’équipement des structures de santé oculaire au Sénégal’’, a précisé Babacar Diouf.
L’ONG appuie le programme à travers la formation de techniciens pour l’opération de la cataracte. Cela contribue notamment à pallier le déficit de médecins ophtalmologistes qui ne courent pas les rues.
Présente au Sénégal depuis 2007, Sightsavers (sauver les yeux) finance le Programme de promotion de la santé oculaire au niveau des centres de santé en les équipant afin qu’ils soient performants dans la prise en charge des maladies qui entraînent la cécité.
La rencontre sur le partenariat vise à permettre à l’organisation de ‘’renforcer ses acquis sur le terrain et diversifier son offre’’.
Les échanges sur la politique de partenariat permettront ‘’une mise en synergie des actions à partir d’une vision partagée par des acteurs d’un même système’’.
ADL/ASG
