Dakar, 8 jan (APS) - Le district de Dakar centre a été choisi en raison de son exemplarité pour le lancement de la deuxième phase du Projet de renforcement des soins de santé maternelle et néonatale (PRESSMN2), qui a connu des résultants probants dans les régions de Tambacounda et Kédougou lors d'une première phase expérimentée entre 2009 et 2011.
‘’Nous avons choisi le district de Dakar centre qui est un district exemplaire qui a aidé tout le Sénégal après la fermeture de la maternité de l’hôpital Le Dantec depuis plus de sept ans. Il dispose d’un bloc opératoire et fait un excellent travail ‘’, a dit le médecin-chef de la région médicale de Dakar, Marie Khémess Ndiaye.
Elle s’exprimait lors du lancement des activités de la deuxième phase du (PRESSMN2, initié par le ministère de la Santé et de l’Action sociale, en collaboration avec la Coopération japonaise (JICA).
Le projet, lancé dans un premier temps entre 2009 et 2011, a enregistré des résultats probants et sera étendu à cinq autres régions du pays dans sa deuxième phase, avant d’être élargi à tout le territoire national en 2014, avait annoncé Seyni Konté Diop, coordinatrice en santé de la reproduction à la Direction de la santé de la reproduction et de la survie de l’enfant (DSRSE).
Le projet reposant sur un modèle et un concept inspirés des normes de l’OMS et contribuant à améliorer les conditions d’accouchement, a été expérimenté dans le centre de santé de Tambacounda et le poste de santé de Kothiary avec des ‘’résultats probants’’, indiquait Mme Diop lors du lancement officiel de la deuxième phase de ce projet (PRESSMN 2) au niveau régional, au centre de formation en santé de Tambacounda.
La mise en œuvre du projet nécessite toutefois un personnel motivé, un système de management performant, tout comme une autoévaluation des prestataires, pour identifier les problèmes, les causes et chercher des solutions adaptées. Les cibles principales sont la femme enceinte, la femme allaitante et le nouveau-né.
Parmi les innovations du projet figure l’accouchement humanisé, qui est un type d’accouchement avec des conditions d’accueil et un environnement améliorés, offrant à la parturiente, un ensemble de facilités.
La femme enceinte a la possibilité de se faire accompagner jusque dans la salle par la personne de son choix, ou de boire, pendant le travail, ce qui n’était généralement pas permis, ou encore de choisir sa position d’accouchement.
Au Sénégal, les ratios de mortalité maternelle et néonatale sont estimés respectivement à 392 décès pour 100 000 naissances vivantes et à 29 pour 1000, selon un document remis à la presse. ‘’Le taux d’accouchements assistés est estimé à 65,3%’’, rapporte la même source.
Suite à ces résultats préoccupants, plusieurs stratégies prioritaires ont été adoptées dans le cadre du déroulement du Plan national de développement sanitaire (PNDS), d’où la mise en place du projet PRESSMN, d’abord dans les régions de Tambacounda et de Kédougou.
Cette phase pilote a permis d’obtenir des résultats satisfaisants. C'est ainsi que la proportion de femmes ayant bénéficié d’informations et d’explications lors d'accouchements est de 90% au centre de santé de Tambacounda contre 39% au début du projet.
SK/ASG
‘’Nous avons choisi le district de Dakar centre qui est un district exemplaire qui a aidé tout le Sénégal après la fermeture de la maternité de l’hôpital Le Dantec depuis plus de sept ans. Il dispose d’un bloc opératoire et fait un excellent travail ‘’, a dit le médecin-chef de la région médicale de Dakar, Marie Khémess Ndiaye.
Elle s’exprimait lors du lancement des activités de la deuxième phase du (PRESSMN2, initié par le ministère de la Santé et de l’Action sociale, en collaboration avec la Coopération japonaise (JICA).
Le projet, lancé dans un premier temps entre 2009 et 2011, a enregistré des résultats probants et sera étendu à cinq autres régions du pays dans sa deuxième phase, avant d’être élargi à tout le territoire national en 2014, avait annoncé Seyni Konté Diop, coordinatrice en santé de la reproduction à la Direction de la santé de la reproduction et de la survie de l’enfant (DSRSE).
Le projet reposant sur un modèle et un concept inspirés des normes de l’OMS et contribuant à améliorer les conditions d’accouchement, a été expérimenté dans le centre de santé de Tambacounda et le poste de santé de Kothiary avec des ‘’résultats probants’’, indiquait Mme Diop lors du lancement officiel de la deuxième phase de ce projet (PRESSMN 2) au niveau régional, au centre de formation en santé de Tambacounda.
La mise en œuvre du projet nécessite toutefois un personnel motivé, un système de management performant, tout comme une autoévaluation des prestataires, pour identifier les problèmes, les causes et chercher des solutions adaptées. Les cibles principales sont la femme enceinte, la femme allaitante et le nouveau-né.
Parmi les innovations du projet figure l’accouchement humanisé, qui est un type d’accouchement avec des conditions d’accueil et un environnement améliorés, offrant à la parturiente, un ensemble de facilités.
La femme enceinte a la possibilité de se faire accompagner jusque dans la salle par la personne de son choix, ou de boire, pendant le travail, ce qui n’était généralement pas permis, ou encore de choisir sa position d’accouchement.
Au Sénégal, les ratios de mortalité maternelle et néonatale sont estimés respectivement à 392 décès pour 100 000 naissances vivantes et à 29 pour 1000, selon un document remis à la presse. ‘’Le taux d’accouchements assistés est estimé à 65,3%’’, rapporte la même source.
Suite à ces résultats préoccupants, plusieurs stratégies prioritaires ont été adoptées dans le cadre du déroulement du Plan national de développement sanitaire (PNDS), d’où la mise en place du projet PRESSMN, d’abord dans les régions de Tambacounda et de Kédougou.
Cette phase pilote a permis d’obtenir des résultats satisfaisants. C'est ainsi que la proportion de femmes ayant bénéficié d’informations et d’explications lors d'accouchements est de 90% au centre de santé de Tambacounda contre 39% au début du projet.
SK/ASG