Anambé (Vélingara), 14 mars (APS) – Le directeur général de la Société de développement agricole et industriel (SODAGRI), le professeur Moussa Baldé, a fait part de son ambition de travailler à mieux rentabiliser le bassin de l'Anambé (Vélingara, sud), à travers une bonne organisation qui devrait amener les producteurs à porter le niveau de leurs productions à 8 tonnes à l'hectare.
"Je veux d'abord réaménager de façon correcte ce bassin, mais ensuite, il faut une bonne organisation des producteurs qui puissent exploiter et rentabiliser ce bassin pour avoir les bons rendements. Je veux une fois les réaménagements faits que ce bassin puisse produire 8 tonnes à l'hectare (par saison). Et je pense que c'est faisable", a-t-il indiqué.
Le professeur Baldé effectuait mercredi une visite de terrain des périmètres et barrages du bassin de l'Anambé qui dispose de 5000 hectares, pour s'enquérir des réalités sur place et échanger avec les organisations de producteurs notamment.
La SODAGRI intervient dans les communautés rurales de Pakour, Wassadou, Bonconto, Némataba, Médina Gounass, Kandiaye, Kandia, Saré Coly Sallé, Sinthiang Koundara, ainsi que dans les communes de Kounkané et de Diaobé-Kabendou, toutes situées dans le département de Vélingara. Elle couvre aussi la communauté rurale de Médina Chérif dans le département de Kolda.
M. Baldé a tour à tour a visité le barrage de Niamdouba, mis en service en 1997 sur le fleuve Kayanga et dont l'aire d'influence est évaluée à 1.755 km2. Cette infrastructure a bénéficié du concours du Fonds saoudien pour le développement (FSD) et du gouvernement sénégalais, à hauteur de 4 milliards 200 millions de francs CFA.
Il s'est rendu aussi au niveau du "barrage du confluent", situé au sud de la ville de Kounkané, à environ 300 mètres en aval du confluent des fleuves Kayanga et Anambé. Réalisé en 1984, cet ouvrage couvre 1.100 Km2 et a été financé également avec l'appui du Fonds saoudien pour le développement (FSD) et le gouvernement du Sénégal pour une valeur 998 millions de francs CFA.
M. Baldé a ensuite visité les exploitations du bassin au niveau des secteurs G, un, deux, quatre et cinq. Sur place, il a trouvé quelques producteurs en train faire des cultures de contre-saison dans le secteur G.
Le DG de la SODAGRI a pu apprécier les potentialités de production de cette vallée qui malheureusement connait quelques dysfonctionnements qu’il compte corriger.
"Ici, on voit un potentiel énorme, mais avec beaucoup de contraintes pour l'exploitation agricole. Il y a deux barrages (Niamdouba et le Confluent) et des pistes. C'est donc un investissement, mais pour mettre en valeur tout cela, il y a des contraintes (la détérioration des aménagements) à lever", a-t-il fait savoir.
"Et une fois ces contraintes levées, il nous faut des producteurs. Il y a certes des producteurs dans cette zone, mais maintenant, il faut les organiser. Il faut une organisation des producteurs qui soit crédible et qui soit capable de rentabiliser le bassin de l'Anambé", a poursuivi le professeur Baldé.
SG/BK
"Je veux d'abord réaménager de façon correcte ce bassin, mais ensuite, il faut une bonne organisation des producteurs qui puissent exploiter et rentabiliser ce bassin pour avoir les bons rendements. Je veux une fois les réaménagements faits que ce bassin puisse produire 8 tonnes à l'hectare (par saison). Et je pense que c'est faisable", a-t-il indiqué.
Le professeur Baldé effectuait mercredi une visite de terrain des périmètres et barrages du bassin de l'Anambé qui dispose de 5000 hectares, pour s'enquérir des réalités sur place et échanger avec les organisations de producteurs notamment.
La SODAGRI intervient dans les communautés rurales de Pakour, Wassadou, Bonconto, Némataba, Médina Gounass, Kandiaye, Kandia, Saré Coly Sallé, Sinthiang Koundara, ainsi que dans les communes de Kounkané et de Diaobé-Kabendou, toutes situées dans le département de Vélingara. Elle couvre aussi la communauté rurale de Médina Chérif dans le département de Kolda.
M. Baldé a tour à tour a visité le barrage de Niamdouba, mis en service en 1997 sur le fleuve Kayanga et dont l'aire d'influence est évaluée à 1.755 km2. Cette infrastructure a bénéficié du concours du Fonds saoudien pour le développement (FSD) et du gouvernement sénégalais, à hauteur de 4 milliards 200 millions de francs CFA.
Il s'est rendu aussi au niveau du "barrage du confluent", situé au sud de la ville de Kounkané, à environ 300 mètres en aval du confluent des fleuves Kayanga et Anambé. Réalisé en 1984, cet ouvrage couvre 1.100 Km2 et a été financé également avec l'appui du Fonds saoudien pour le développement (FSD) et le gouvernement du Sénégal pour une valeur 998 millions de francs CFA.
M. Baldé a ensuite visité les exploitations du bassin au niveau des secteurs G, un, deux, quatre et cinq. Sur place, il a trouvé quelques producteurs en train faire des cultures de contre-saison dans le secteur G.
Le DG de la SODAGRI a pu apprécier les potentialités de production de cette vallée qui malheureusement connait quelques dysfonctionnements qu’il compte corriger.
"Ici, on voit un potentiel énorme, mais avec beaucoup de contraintes pour l'exploitation agricole. Il y a deux barrages (Niamdouba et le Confluent) et des pistes. C'est donc un investissement, mais pour mettre en valeur tout cela, il y a des contraintes (la détérioration des aménagements) à lever", a-t-il fait savoir.
"Et une fois ces contraintes levées, il nous faut des producteurs. Il y a certes des producteurs dans cette zone, mais maintenant, il faut les organiser. Il faut une organisation des producteurs qui soit crédible et qui soit capable de rentabiliser le bassin de l'Anambé", a poursuivi le professeur Baldé.
SG/BK