Le Pracas, un outil de valorisation des résultats de la recherche, selon le Dg de l’Isra



Le Programme de relance et d’accélération de la cadence de l’agriculture sénégalaise (Pracas) a fait des structures de formation et de recherche de véritables partenaires stratégiques. Les jalons ont été posés avec la visite que le directeur général de l’Institut sénégalais de recherche agricole vient d’effectuer à Thiès.

Le directeur général de l’Institut sénégalais de recherche agricole (Isra), Alioune Fall, vient d’effectuer, à Thiès, une visite de différentes structures notamment l’Ecole nationale supérieure d’agriculture (Ensa), l’Agence nationale de conseil agricole et rural (Ancar) zone des Niayes, et le siège du Réseau des organisations de producteurs (Resop). Une manière, pour lui, de poser les jalons d’une meilleure implication des partenaires stratégiques dans le Programme de relance et d’accélération de la cadence de l’agriculture sénégalaise (Pracas) ». A travers ce nouveau programme lancé au mois de juillet dernier, différents axes prioritaires sont définis à savoir : l’autosuffisance en riz, le développement de filières arachidières et horticoles (autosuffisance et exportation), le renforcement de la sécurité alimentaire, entre autres. Il s’agit là de grandes priorités du Sénégal en agriculture pour les prochaines années. De ce fait, un accent sera mis sur la production de semences de pré-base et de base pour mieux répondre aux besoins des producteurs, mais également travailler durant les périodes hivernales en mettant en place certains types de variétés à cycle long ou court, selon le cas de figure comme l’hivernage actuel ou l’on a noté non seulement un retard au démarrage, mais aussi un déficit pluviométrique mal réparti dans le temps et dans l’espace.
Ainsi, pour le Dg de l’Isra, « il s’agit pour les structures intervenant dans le secteur de tirer dans la même direction tout en tenant compte des résultats de la recherche agricole. Car, l’Isra étant au cœur du système national de recherche agricole, d’importants résultats sont disponibles, mais restent toujours en l’état dans les tiroirs sans être valorisés ». L’ambition est donc d’inverser cette situation tout en privilégiant également la formation des cadres notamment des ingénieurs agronomes. Cette tournée du patron de l’Isra vise à sensibiliser les différents responsables sur la nécessité de valoriser les résultats de la recherche afin de relever les défis.

A l’Ensa, les deux parties ont échangé sur la nécessité de redimensionner, voire renforcer le protocole signé en 2009 entre les deux structures et qui était resté en léthargie. Pour le directeur de l’Ensa, Abdoulaye Dieng, « il convient ainsi de revoir les axes de collaboration avec un contenu qui soit en cohérence avec ce destin que nous avons en commun de former et d’encadrer les différents acteurs : chercheurs, étudiants et producteurs sur le terrain ». A l’Ancar de la zone des Niayes, le Dg de l’Isra a invité les agents à fréquenter davantage les centres de recherches même si ce sont de courts séjours afin de mieux cerner les techniques à mettre à la disposition des producteurs. Au siège du Resop, l’engouement suscité dans les activités de reconstitution du capital semencier a été salué à sa juste valeur par Alioune Fall qui prône pour une agriculture productive.

Mohamadou SAGNE
Le Soleil

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Agriculture


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