Mbour, 12 août (APS) - Le président du conseil rural de Tataguine (Fatick, centre) Philip Seck Ngom a affirmé, jeudi, que "le développement local doit se baser sur une démocratie locale", relevant la nécessité d’impliquer les populations dans les activités des collectivités.
"La démocratie locale ne peut pas se faire sans une sensibilisation constante des populations mais surtout leur participation et leur implication dans toutes les activités que nous menons au sein de nos collectivités locales", a-t-il déclaré.
Philip Seck Ngom prenait par à un atelier de formation d’une vingtaine d’élus locaux des communautés rurales Yènne (Rufisque), Ngékokh (Mbour), Diouroup et Tataguine (Fatick), Méouane (Tivaouane) et Golf Sud (Guédiawaye).
"Après quatre jours de formation, nous avons acquis des connaissances que nous allons désormais intégrer dans nos démarches et activités de tous les jours", a assuré Philip Seck Ngom qui a parlé au nom des autres participants.
"En tant qu’élus locaux, mais aussi en tant que responsables, concepteurs et ordonnateurs de budget, notamment au niveau de la bonne gouvernance, avec surtout la gestion de la transparence qui doit nous animer, avoir des connaissances en la matière est forcément bénéfique", a-t-il dit.
"Souvent c’est le manque d’information des populations qui fait qu’elles n’adhèrent pas à certains de nos projets. Ce qui les pousse parfois à ne pas s’acquitter de leurs obligations citoyennes, avec notamment le refus de ne pas payer la taxe rurale", a analysé M. Ngom.
Pour lui, les populations doivent "s’approprier" ces notions de décentralisation, de gouvernance locale et de développement local, sans quoi rien ne pourra se faire de "significatif" à ce niveau.
"La décentralisation est faite pour les populations. Il faut donc qu’elles comprennent les enjeux et les concepts. Ce qui permettra de franchir un autre pas vers cette bonne gouvernance locale qui permettra d’asseoir un bon développement local", a affirmé le PCR de Tataguine qui a estimé que "ce ne sont pas de beaux textes ou de bonnes intentions qui font un développement".
Cet atelier de formation organisé par l’ONG CONCEPT et le mouvement citoyen, deux organisations de la société civile appuyées par Open society initiative for West Africa (OSIWA), une fondation américaine, s’est tenu à Mbour du 9 au 12 août, s’est tenu à Mbour .
Ce programme de douze mois entre dans le cadre d’un plan de renforcement des capacités des élus locaux et des organisations de la société civile des six collectivités locales.
Selon Amadou Dione, coordonnateur de l’ONG CONCEPT, par ailleurs animateurs de l’atelier, cette session de formation des élus locaux vise à permettre aux bénéficiaires "de mieux assurer une gestion démocratique participative de leurs collectivités locales".
ADE/AD
"La démocratie locale ne peut pas se faire sans une sensibilisation constante des populations mais surtout leur participation et leur implication dans toutes les activités que nous menons au sein de nos collectivités locales", a-t-il déclaré.
Philip Seck Ngom prenait par à un atelier de formation d’une vingtaine d’élus locaux des communautés rurales Yènne (Rufisque), Ngékokh (Mbour), Diouroup et Tataguine (Fatick), Méouane (Tivaouane) et Golf Sud (Guédiawaye).
"Après quatre jours de formation, nous avons acquis des connaissances que nous allons désormais intégrer dans nos démarches et activités de tous les jours", a assuré Philip Seck Ngom qui a parlé au nom des autres participants.
"En tant qu’élus locaux, mais aussi en tant que responsables, concepteurs et ordonnateurs de budget, notamment au niveau de la bonne gouvernance, avec surtout la gestion de la transparence qui doit nous animer, avoir des connaissances en la matière est forcément bénéfique", a-t-il dit.
"Souvent c’est le manque d’information des populations qui fait qu’elles n’adhèrent pas à certains de nos projets. Ce qui les pousse parfois à ne pas s’acquitter de leurs obligations citoyennes, avec notamment le refus de ne pas payer la taxe rurale", a analysé M. Ngom.
Pour lui, les populations doivent "s’approprier" ces notions de décentralisation, de gouvernance locale et de développement local, sans quoi rien ne pourra se faire de "significatif" à ce niveau.
"La décentralisation est faite pour les populations. Il faut donc qu’elles comprennent les enjeux et les concepts. Ce qui permettra de franchir un autre pas vers cette bonne gouvernance locale qui permettra d’asseoir un bon développement local", a affirmé le PCR de Tataguine qui a estimé que "ce ne sont pas de beaux textes ou de bonnes intentions qui font un développement".
Cet atelier de formation organisé par l’ONG CONCEPT et le mouvement citoyen, deux organisations de la société civile appuyées par Open society initiative for West Africa (OSIWA), une fondation américaine, s’est tenu à Mbour du 9 au 12 août, s’est tenu à Mbour .
Ce programme de douze mois entre dans le cadre d’un plan de renforcement des capacités des élus locaux et des organisations de la société civile des six collectivités locales.
Selon Amadou Dione, coordonnateur de l’ONG CONCEPT, par ailleurs animateurs de l’atelier, cette session de formation des élus locaux vise à permettre aux bénéficiaires "de mieux assurer une gestion démocratique participative de leurs collectivités locales".
ADE/AD