Dakar, 15 déc (APS) - Le coordonnateur du Programme pour la promotion du dialogue social en Afrique (PRODIAF) Ibrahima Barry a soutenu, mercredi à Dakar, que le problème du dialogue au Sénégal relève avant tout d’un problème d’éthique.
"Le problème du dialogue social en Afrique, c’est un problème d’éthique car le dialogue doit être fondé sur des valeurs et des principes, sur le respect des engagements, de la parole donnée", a-t-il dit.
Il s’exprimait au cours d’un atelier de mise à niveau des journalistes sur le dialogue social et le rapport mondial sur les salaires organisé par le Bureau international du travail (BIT) à Dakar.
Le dialogue social "a un besoin d’éthique, de bonne foi et de confiance pour asseoir les bases de la négociation où chacune des parties dans les divergences arrive à savoir ce que l’autre veut pour arriver à un résultat gagnant/gagnant", a ajouté l’expert du BIT qui vient de boucler son programme.
’’Ce résultat si on sait ce qu’il peut amener en tant que gain social et économique, c’est important’’, a-t-il commenté. Selon lui, le dialogue social est un outil de prise de conscience pour un changement des mentalités, déterminant pour un changement des comportements.
Revenant sur l’état du dialogue social au Sénégal, M. Barry a soutenu qu’il y a eu des progrès majeurs notamment à travers la création du Comité national du dialogue social (CNDS).
"Ça marche parce que les gens se parlent et c’est déjà quelque chose". Il a ajouté qu’il ne faut cependant "pas négocier pour patiner". "Il faut trouver des solutions et avancer mêmes si notre culture ne nous permet pas d’aller toujours au fond des choses".
Selon lui, les modalités du dialogue social sont quelque fois compliquées lorsqu’il y a une vingtaine de centrales syndicales pour 300 mille travailleurs, 16 mille entreprises identifiées. Il a estimé que l’organisation des concertations est plus que difficile dans ces conditions.
Il s’est réjoui cependant d’un acquis important dans ce domaine, soulignant que les différentes parties sont quand même parvenues à se parler alors qu’à un moment, cela était quasi impossible car elles ne se faisaient pas confiance.
BS/BK
"Le problème du dialogue social en Afrique, c’est un problème d’éthique car le dialogue doit être fondé sur des valeurs et des principes, sur le respect des engagements, de la parole donnée", a-t-il dit.
Il s’exprimait au cours d’un atelier de mise à niveau des journalistes sur le dialogue social et le rapport mondial sur les salaires organisé par le Bureau international du travail (BIT) à Dakar.
Le dialogue social "a un besoin d’éthique, de bonne foi et de confiance pour asseoir les bases de la négociation où chacune des parties dans les divergences arrive à savoir ce que l’autre veut pour arriver à un résultat gagnant/gagnant", a ajouté l’expert du BIT qui vient de boucler son programme.
’’Ce résultat si on sait ce qu’il peut amener en tant que gain social et économique, c’est important’’, a-t-il commenté. Selon lui, le dialogue social est un outil de prise de conscience pour un changement des mentalités, déterminant pour un changement des comportements.
Revenant sur l’état du dialogue social au Sénégal, M. Barry a soutenu qu’il y a eu des progrès majeurs notamment à travers la création du Comité national du dialogue social (CNDS).
"Ça marche parce que les gens se parlent et c’est déjà quelque chose". Il a ajouté qu’il ne faut cependant "pas négocier pour patiner". "Il faut trouver des solutions et avancer mêmes si notre culture ne nous permet pas d’aller toujours au fond des choses".
Selon lui, les modalités du dialogue social sont quelque fois compliquées lorsqu’il y a une vingtaine de centrales syndicales pour 300 mille travailleurs, 16 mille entreprises identifiées. Il a estimé que l’organisation des concertations est plus que difficile dans ces conditions.
Il s’est réjoui cependant d’un acquis important dans ce domaine, soulignant que les différentes parties sont quand même parvenues à se parler alors qu’à un moment, cela était quasi impossible car elles ne se faisaient pas confiance.
BS/BK