Lors de la célébration des quatre ans du journal Rewmi, le directeur général des Douanes, Mouhamadou Makhtar Cissé, a salué l’arrivée d’un nouveau Code des Impôts. A son avis, il faut des réformes courageuses pour faire avancer les choses dans notre pays.
«A l’image du soldat qui, en Casamance, prend des risques pour défendre la patrie, pourquoi ne pas oser des réformes qui peuvent faire avancer les choses dans nos structures et cesser de tiquer pour nos fauteuils de directeur général ? ». Ainsi s’est interrogé le directeur général des Douanes, Mouhamadou Makhtar Cissé, qui passait le flambeau de l’Homme de l’année à Amadou Bâ, directeur des Impôts et des Domaines, une consécration du quotidien Rewmi. Pour le patron des Douanes, il est nécessaire de mener des réformes courageuses afin de permettre à l’Etat de disposer de ressources. C’est dans ce sens que, tout en saluant le nouveau code des Impôts, il a annoncé la réforme du Code des Douanes qui devrait être disponible à la fin 2013 et sera conforme au nouveau cadre juridique qui gouverne les opérations du commerce extérieur, plus particulièrement les opérations de dédouanement.
Pour M. Cissé, il faut travailler à la consolidation du partenariat avec le secteur privé afin de baliser la voie de son plein épanouissement. Ce qui permettra de garantir «une production optimale des richesses, une création forte d’emplois pour résorber le chômage mais aussi va davantage faciliter les opérations douanières ». Durant cette rencontre, le patronat, par le truchement de Mbagnick Diop, président du Mouvement des employeurs du Sénégal (Meds), ainsi que Baïdy Agne du Conseil national du patronat (Cnp), ont réagi surtout concernant l’impôt sur les sociétés qui a haussé de 25 à 30 %. M. Diop a salué ce Code général des impôts qui a pour objectif de construire une fiscalité de droit commun incitatif. Outre la large concertation qui a été de mise avec les représentants de la société civile et du patronat, le président du Meds a loué l’affaissement de ce mur de méfiance qui existait entre les services des impôts et les entreprises. Pour sa part, M. Agne a évoqué l’augmentation de l’impôt sur les sociétés, qui est passé sans contestations au niveau du patronat du fait de la capacité managériale du directeur général du Dgid.
Amadou Maguette NDAW
Le Soleil
«A l’image du soldat qui, en Casamance, prend des risques pour défendre la patrie, pourquoi ne pas oser des réformes qui peuvent faire avancer les choses dans nos structures et cesser de tiquer pour nos fauteuils de directeur général ? ». Ainsi s’est interrogé le directeur général des Douanes, Mouhamadou Makhtar Cissé, qui passait le flambeau de l’Homme de l’année à Amadou Bâ, directeur des Impôts et des Domaines, une consécration du quotidien Rewmi. Pour le patron des Douanes, il est nécessaire de mener des réformes courageuses afin de permettre à l’Etat de disposer de ressources. C’est dans ce sens que, tout en saluant le nouveau code des Impôts, il a annoncé la réforme du Code des Douanes qui devrait être disponible à la fin 2013 et sera conforme au nouveau cadre juridique qui gouverne les opérations du commerce extérieur, plus particulièrement les opérations de dédouanement.
Pour M. Cissé, il faut travailler à la consolidation du partenariat avec le secteur privé afin de baliser la voie de son plein épanouissement. Ce qui permettra de garantir «une production optimale des richesses, une création forte d’emplois pour résorber le chômage mais aussi va davantage faciliter les opérations douanières ». Durant cette rencontre, le patronat, par le truchement de Mbagnick Diop, président du Mouvement des employeurs du Sénégal (Meds), ainsi que Baïdy Agne du Conseil national du patronat (Cnp), ont réagi surtout concernant l’impôt sur les sociétés qui a haussé de 25 à 30 %. M. Diop a salué ce Code général des impôts qui a pour objectif de construire une fiscalité de droit commun incitatif. Outre la large concertation qui a été de mise avec les représentants de la société civile et du patronat, le président du Meds a loué l’affaissement de ce mur de méfiance qui existait entre les services des impôts et les entreprises. Pour sa part, M. Agne a évoqué l’augmentation de l’impôt sur les sociétés, qui est passé sans contestations au niveau du patronat du fait de la capacité managériale du directeur général du Dgid.
Amadou Maguette NDAW
Le Soleil