Le programme ZACH va améliorer la situation nutritionnelle du Sénégal, selon un professeur de pédiatrie

L’Alliance zinc pour la santé de l’enfant (ZACH) dont l’objectif est de développer des programmes de traitement des maladies diarrhéiques par les sels de réhydratation orale associés à des suppléments de zinc, va contribuer à améliorer la situation nutritionnelle du Sénégal rendue difficile par la mauvaise production agricole de l’année dernière, selon le professeur Galaye Sall, chef du service de pédiatrie de l’Hôpital Aristide Le Dantec.

Selon M. Sall qui s’exprimait lors du lancement officiel, mardi, du programme ZACH mis en œuvre par l’ONG canadienne et l'Initiative pour les Micronutriments (MI), « avec l’installation précoce de la période de soudure, un tel projet va contribuer à améliorer cette situation nutritionnelle difficile ».

« L’Alliance zinc pour la santé de l’enfant (ZACH) est un prototype de partenariat public-privé de type nouveau », a encore dit M. Sall en présence du ministre de la Santé Eva Marie Coll Seck, des responsables de MI et des partenaires canadiens du projet.

Il a expliqué qu’au-delà de l’engagement politique au haut niveau de l’Etat sénégalais consolidé par le département de la Santé, la problématique centrale de notre système de santé, est l’accès à des soins de qualité pour chaque citoyen.

En 2010, quelque 72 pour mille des naissances vivantes ont été victimes de la mortalité infanto-juvénile dont 17 % constitués d’enfants de moins de 5 ans qui décèdent des causes liées à la diarrhée, a encore dit le Pr Sall estimant que le cadre institutionnel actuel du Sénégal est favorable et les opportunités de financement sont autant d’outils pour renverser cette tendance.