Les 2 pays en quête d'une stratégie pour une prise en charge transfrontalière des malades
Kaolack, 21 dec (APS) – Des autorités administratives et médicales ainsi que des responsables des sociétés civiles de la Gambie et du Sénégal se sont retrouvés vendredi à Kaolack (centre), pour partager sur les défis et enjeux des interventions dans leurs espaces transfrontaliers et déterminer une démarche commune de prise en charge des malades du sida de part et d’autre de leurs frontières communes, a constaté l’APS.
En fait, il s’agit d’une réflexion sur les voies et moyens d’accentuer la lutte contre le sida en renforçant le partenariat déjà multiséculaire entre les deux peuples, a souligné la directrice exécutive de l’Alliance nationale contre le sida (ANCS), Maguette Mbodji Guèye.
De tels échanges sont d’autant plus importants qu’ils peuvent apporter une réponse positive au cas des malades dits perdus de vue parce qu’ils pourront être suivis par les structures sanitaires de l’un ou l’autre pays, a indiqué Mme Guèye. Selon elle, cela pourrait aider à mettre fin à ce phénomène.
A l’en croire, ‘’dans ce contexte de raréfaction du financement du sida, la conjugaison de nos efforts, de nos moyens humains, financiers et matériels et la définition d’un programme harmonieux de prise en charge aideraient à donner un nouveau souffle à la lutte contre le fléau’’.
Elle a souhaité la mise en orbite d’actions concrètes pour réduire de façon drastique la problématique des malades perdus de vue dans les deux pays frontaliers qui ont sensiblement le même taux de prévalence du VIH/sida (1,1 % à Kaolack contre 0, 7% au niveau national, et 1,7% en Gambie).
‘’Tout échange sur le sida est d’une importance capitale, notamment pour nos pays frontaliers frères où il est inimaginable de fermer une quelconque frontière’’, a indiqué le gouverneur de la région Nord de Gambie (Farafény et alentours), Lamine Jammey.
Il a dit toute la disponibilité de l’administration gambienne à jouer sa partition dans cette quête de réponse efficiente au sida.
‘’Le partenariat pour la lutte contre le sida dans nos pays doit être élargi à la Guinée Bissau’’, a pour sa part suggéré Ahmet Jegan Ndour, responsable d’une association gambienne de lutte contre le sida.
Il a révélé que le taux de prévalence de la maladie en Gambie se situe à 1,7% chez la population générale, et 15% chez les travailleuses du sexe.
De telles sessions doivent être pérennes parce que pouvant contribuer à l’amélioration de la prise en charge globale des groupes vulnérables au sida, a affirmé l’adjoint du gouverneur de Kaolack chargé du développement, Abdou Aziz Diagne. Selon lui, cela participe au raffermissement des relations entre les deux pays voisins.
Les responsables des sociétés civiles sénégalaise et gambienne vont partager des données sur la situation de l’épidémie en Gambie et à Kaolack, les résultats dans les zones transfrontalières et les défis et enjeux des interventions, avant d’élaborer une feuille de route et un mémorandum.
PON/ASG
En fait, il s’agit d’une réflexion sur les voies et moyens d’accentuer la lutte contre le sida en renforçant le partenariat déjà multiséculaire entre les deux peuples, a souligné la directrice exécutive de l’Alliance nationale contre le sida (ANCS), Maguette Mbodji Guèye.
De tels échanges sont d’autant plus importants qu’ils peuvent apporter une réponse positive au cas des malades dits perdus de vue parce qu’ils pourront être suivis par les structures sanitaires de l’un ou l’autre pays, a indiqué Mme Guèye. Selon elle, cela pourrait aider à mettre fin à ce phénomène.
A l’en croire, ‘’dans ce contexte de raréfaction du financement du sida, la conjugaison de nos efforts, de nos moyens humains, financiers et matériels et la définition d’un programme harmonieux de prise en charge aideraient à donner un nouveau souffle à la lutte contre le fléau’’.
Elle a souhaité la mise en orbite d’actions concrètes pour réduire de façon drastique la problématique des malades perdus de vue dans les deux pays frontaliers qui ont sensiblement le même taux de prévalence du VIH/sida (1,1 % à Kaolack contre 0, 7% au niveau national, et 1,7% en Gambie).
‘’Tout échange sur le sida est d’une importance capitale, notamment pour nos pays frontaliers frères où il est inimaginable de fermer une quelconque frontière’’, a indiqué le gouverneur de la région Nord de Gambie (Farafény et alentours), Lamine Jammey.
Il a dit toute la disponibilité de l’administration gambienne à jouer sa partition dans cette quête de réponse efficiente au sida.
‘’Le partenariat pour la lutte contre le sida dans nos pays doit être élargi à la Guinée Bissau’’, a pour sa part suggéré Ahmet Jegan Ndour, responsable d’une association gambienne de lutte contre le sida.
Il a révélé que le taux de prévalence de la maladie en Gambie se situe à 1,7% chez la population générale, et 15% chez les travailleuses du sexe.
De telles sessions doivent être pérennes parce que pouvant contribuer à l’amélioration de la prise en charge globale des groupes vulnérables au sida, a affirmé l’adjoint du gouverneur de Kaolack chargé du développement, Abdou Aziz Diagne. Selon lui, cela participe au raffermissement des relations entre les deux pays voisins.
Les responsables des sociétés civiles sénégalaise et gambienne vont partager des données sur la situation de l’épidémie en Gambie et à Kaolack, les résultats dans les zones transfrontalières et les défis et enjeux des interventions, avant d’élaborer une feuille de route et un mémorandum.
PON/ASG
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